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L'histoire de Durandalem, en768.

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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 08/02/2021 20H39
 Samedi 25 avril.

Les douches communales. Ouverture.

    Il est sept heures, le jour se lève sur Durandalem.

    Joel a du travail à faire, de si bon matin ! Il met deux bûches sur l’âtre. Quelques braises suffisent pour les enflammer, pour chauffer de l’eau. Il enfile une tunique, et sort. Il fait encore un peu frisquet, mais le soleil arrive.  Bientôt il fera bon ! Joel doit produire assez d’eau chaude,  en chargeant la chaudière extérieure. Elle n’est pas éteinte, le charbon reprend immédiatement.  L’eau est encore tiède, elle doit être chaude dans trois heures. Il allume la cheminée dans le couloir des douches. Bientôt, il fera bien bon dans l’établissement.

Gael aussi doit s'y mettre de bonne heure. Depuis l’avènement de l’école, Child a été occupé avec les portages de repas et les entraînements à l’arc avec les garçons, et il  a manqué de temps pour entretenir l’échoppe. Gael doit la nettoyer. Cela lui donne l'occasion de faire l’inventaire des marchandises, dont il dresse une liste complète.

  Après avoir démarré les feux de la journée, Joel a préparé le petit déjeuner.  Il appelle son frère.  Gael le rejoint, et tous deux se partagent le fromage, le lard fumé et le pain. Ils trouvent excellent le pain ferme de P’tit Louis. Aucune comparaison possible avec celui de Naborum, tout blanc et tout vide.

    Je me rends à la grande forge, près de l’école, avec Benjamin. Je dois fondre du minerai pour confectionner d'autres tôles. Estelle m’accompagne jusqu’à l’auberge. Accompagnée d'Alyson, elle va comme d’habitude aider Berthe à préparer les repas.

 Je dois construire un système de douche pour Léon dans sa forge à Laudrefang, je le lui ai promis. Et je pressens qu’à Durandalem, je n'aurai pas fini tant que tout le monde ne sera pas équipé ! Je sais que le Fernand, lui aussi, serait intéressé. Il doit venir aujourd’hui tester les douches communales avec ses commis. Et si ça lui plaît,  il me demandera sans doute de lui installer le système à sa ferme...  Quant à Émile, hier, il m’a demandé si avec mon système il pourrait laver ses chevaux !


Le Fernand et ses commis.

 Il est bien dix heures quand le Fernand arrive, avec ses trois commis  Édouard, Jacques et Gildas. Ils veulent tester les douches.

 Ce sont les premiers clients de Joel !

Il les reçoit donc tous les quatre dans le sas, et leur explique comment cela fonctionne. Il leur donne à chacun une serviette,  pour se sécher. Puis ils entrent dans le couloir. Joel s’est assuré qu’il y fait bon. La cheminée ronfle, au fond. Il conduit le Fernand dans la première douche, lui explique les manœuvres pour la température de l’eau, il ferme la porte et le laisse se doucher. Il fait de même pour Édouard, Jacques et Gildas. Les quatre douches fonctionnent simultanément, apparemment sans problème ! Joel va vérifier si la cuve d’eau chaude se remplit bien au fur et à mesure de l’utilisation, et si la chaudière chauffe assez pour réchauffer tout cet apport d’eau froide.  Mais tout cela a l’air de fonctionner normalement.
Le Fernand est déjà ressorti, séché. Il veut se réchauffer et va s'installer devant la cheminée du fond. Il est resté nu.
 C’est un solide gaillard de six pieds de haut. de larges épaules sur lesquelles est plantée une grosse tête rousse. Des yeux verts, une grosse moustache rousse sous un nez un peu épaté. Un corps musclé, des pectoraux bien développés et des gros bras bien musclés, un ventre plat avec de beaux abdominaux. Une grande toison rousse couvre tout le pubis, cachant un pénis de cinq pouces, très fin, et des petites bourses accrochées derrière. Des cuisses très musclées sur des jambes épaisses. Oui, le Fernand est bien bâti !

    Joel ne sait pas quelles sont les consignes par rapport à la nudité, il demandera à Child. Mais pour l’heure, pense-t-il, tant qu’il n’y a que des garçons, ce n’est pas gênant. Et le Fernand retourne dans sa douche pour se rhabiller, bien réchauffé par la chaleur de la cheminée.

Gildas, blond de six pieds, ressort tout rouge. Il a dû abuser de l’eau chaude, se dit Joel. et il lui demande s''il a eu un problème avec le mélange d’eau . « Oh non, aucun problème, répond Gildas en souriant. J’aime bien cette sensation d’avoir très chaud, c’est un plaisir ! »

Jacques, grand brun de six pieds deux pouces, sort à son tour. Lui, il  a un teint normal. Il est ravi de cette expérience, et promet de revenir !

Édouard a été tête en l’air : il a ouvert les manettes alors qu’il était encore vêtu, et il a tout trempé ses habits et sa serviette ! Mais il a apprécié la douche chaude sur son corps.  Il ressort donc tout nu et tout mouillé, montrant un corps de six pieds sous une chevelure brune, peu de poils, une toison clairsemée et un membre de quatre pouces flanqué de beaux testicules pendants. Il demande s’il peut avoir une autre serviette...
Joel, le Fernand, Gildas et Jacques sont pliés de rire ! Le pauvre Édouard ne peut tout de même pas remettre ses frusques mouillées, ni retourner tout nu à la ferme... Alors, Joel lui donne une serviette, et va lui chercher dans ses appartements une tunique et des chausses de rechange. Les quatre fermiers remercient Joel.  Édouard, emportant ses frusques mouillées dans un sac, lui promet de rapporter les habits au plus vite.  Joel lui dit de ne pas se presser, il a encore d’autres habits de rechange. Une fois tout le monde parti, Joel, selon les directives de  Child, aère les douches utilisées, et passe la raclette puis la serpillère.

 Michel et Yvette arrivent, ils veulent eux aussi prendre une douche ! Joel leur explique le topo, et désigne les deux douches qui restent. Mais Michel veut prendre la douche avec Yvette, pas dans une douche séparée. Ils pénètrent donc dans la douche du fond, et ferment bien la porte. Joel se dit que sa cousine Yvette va prendre du bon temps  !

(Annexe 17.) (Yvette, Michel.)

    Quand ils sortent de la douche, Yvette a les yeux bien brillants, un sourire illumine son visage, et Michel a l’air épuisé... « Désolé, on a fait un peu de saletés ! »  Et Joel, souriant, répond : « Ne t’inquiète pas, Michel, j’ai entendu; et je vais nettoyer...  Et l’eau, elle était assez chaude ? » Yvette confirme  : « Oh oui, c'était bien chaud... »  Puis le couple va manger à l’auberge, c’est l’heure de l’apéro !

    Joel va donc nettoyer la douche, il l’aère. Il remarque effectivement des traces de liquide blanchâtre, qu’il enlève à la raclette. Puis il passe la serpillère. Les quatre douches utilisées sont sèches, il ferme donc les fenêtres hautes, ce qui ouvre les conduits de chaleur qui viennent de la cheminée.  Puis il vérifie le feu dans la cheminée, et sort vérifier aussi le niveau d’eau et la chaudière.  Ça va, elle chauffe bien.  Il est midi, il clôt la fenêtre de la dernière douche et, fermant l’établissement, se rend à l’auberge, pour faire à Child un compte rendu de la matinée. Child revient tout juste de la livraison des repas à l’école.

 Tout en buvant un litron de vin doux, Joel fait son rapport :
« Le Fernand est sorti tout nu de la douche, pour se chauffer devant la cheminée ! 
Et puis Édouard, un des commis du Fernand, a mouillé ses habits. Je lui ai prêté des miens.  Mais on pourrait en prévoir un stock aux douches, pour ceux qui ne veulent pas remettre leurs habits mouillés ou sales.
Et enfin, Michel et Yvette ont utilisé la même douche, en faisant du bruit ! Je les ai entendus... Mais j'ai bien nettoyé ! ajoute-t-il en regardant Yvette et Michel attablés, qui pouffent de rire.  L’eau était suffisamment chaude pour cinq douches, le système fonctionne bien. Et avec la cheminée, que j’ai allumée dès sept heures, il faisait bon dans la bâtisse ! »

 Child le remercie et commente :
« Pour ce qui est du Fernand, il faut éviter la nudité dans le couloir, autant que faire se peut ! Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude.
 Bon, les accidents comme la mésaventure d’Édouard, ça peut arriver. Oui, prévoir des habits propres est une bonne idée.
Quant à ce que font les clients dans la douche, c'est leur affaire. Mais ils ne doivent pas gêner les autres utilisateurs... dit-il en regardant Michel et Yvette.  Heureusement, ils étaient seuls dans l’établissement à ce moment-là. Mais tu dois bien gérer ce genre de situation, s’il y a d'autres clients !  Je suis content que cela fonctionne correctement...  Robert a bien estimé la taille de la cuve et de la chaudière. Il a vraiment l'œil ! »

  Je reviens de la forge, avec Benjamin, et nous nous attablons pour manger. C'est Alyson  notre serveuse, ce qui fait rire son frère. Voilà le Fernand avec ses commis. Édouard s’est changé à la ferme et rapporte les habits prêtés par Joel. Le Fernand est conquis ! Une douche comme celle qu’il a essayée serait parfaite à la ferme !  Et comme je le pressentais, il me demande d’en installer une dès que je pourrai.

     Mais pour l’heure, je me rends cet après-midi à Laudrefang, pour installer un système chez Léon.
Après le repas, Joel va s’occuper de la chaudière et de la cheminée. Les douches sont de nouveau prêtes. Et les clients de l’après-midi, ce sont Émile, Adèle et Nestor. Joel leur explique comment cela se passe. Et quand Émile demande si Adèle peut aller dans la douche avec lui, Joel lui dit que les douches ne sont pas insonorisées, que tous les bruits de chacun s’entendent bien dans tout l’établissement, qu'il en a eu la preuve ce matin, mais qu'il ne nommera pas les bruiteurs !  Et doucement à l’oreille d’Adèle : « Nestor vous entendra ! » Alors, ils se servent de trois douches séparées. En sortant, ils sont enchantés. Ils vont demander à Robert de leur installer ce système  à domicile !

Judith et Roger, les jumeaux Koch, se présentent à l’entrée. « On vient prendre une douche ! » dit Roger. « On y a goûté à l’école l’autre jour, et c’est vraiment bien ! » ajoute Judith. 

 « Nos parents viendront plus tard, quand nous serons revenus à la boucherie ! Alors on va se dépêcher ! »

Joel leur explique le fonctionnement, et ils entrent dans les douches.  Roger se met à chanter sous les trombes d’eau chaude. Cela fait rire Judith, dans la douche à côté. Ils s'essuient, s’habillent et ressortent au bout d’un moment, puis se sèchent les cheveux devant la cheminée.
« Nos parents vont arriver, nous filons les remplacer à la boucherie, » dit Roger en partant. « Je les attends, dit Joel, mais qu’ils ne tardent pas trop... Normalement, l’établissement ferme à dix-sept heures ! »

Alvin et Elvire arrivent. Joel leur montre le topo, et Alvin voyant la douche spacieuse dit : « Nous allons prendre une douche ensemble ! » Joel les informe de la propagation des bruits dans la maison, et ils se doutent de quels bruits il parle ! « Nous ne ferons pas de bruit ! promet Elvire.» Et ils pénètrent dans la douche, et se déshabillent.

     Alvin est un grand homme de six pieds trois pouces, blond aux cheveux courts, un corps fin pas très musclé, de longs bras et de longues jambes. Une toison dorée très fournie couvre une partie de son pénis fin, de cinq pouces.

     Elvire est une belle blonde de six pieds, aux yeux bleus. Sa longue chevelure est portée en queue de cheval. Une fois dénouée , elle couvre ses petits seins pointus aux tétons roses assortis. Son corps est très fin, presque maigre. De longs bras osseux descendent de ses épaules courtes.  Son ventre arbore un joli petit embonpoint tout rond, au-dessus d’une toison chevelue qui descend devant son pubis.

     Ils mettent la douche en eau et se frottent mutuellement, ils apprécient cette eau bien chaude qui coule sur leurs corps. Joel, devant la porte de la douche, leur dit qu’il s’absente pour s’occuper de la chaudière. « Vous êtes seuls, vous pouvez chanter !  sourit-il. Je ferme la porte de la maison par sécurité, je suis de retour d’ici vingt minutes !»
(Annexe 17-B. Elvire et Alvin)

      Ils sortent séchés et habillés, se dirigent vers la cheminée. Elvire fait sécher ses cheveux à la chaleur de l’âtre. Joel est de retour. De l’extérieur, il n’a rien entendu, mais à voir les yeux brillants d’Elvire, il se doute de ce qu’ils ont fait sous la douche...
Le couple remercie vivement Joel, et promet de revenir !  Joel baisse le régime de la chaudière, et la charge pour qu’elle tienne toute la nuit, pour maintenir l’eau à une température convenable.
Message edité le 08/02/2021 21H37
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/02/2021 18H26
Dimanche 26 avril.

    Aujourd’hui, les douches ne seront ouvertes que le matin.

     Vers dix heures, c'est Pierrot Stein, le cantonnier, qui se présente avec Giselle, Agathe, et Félix. Après les explications d’usage, et comme les douches sont assez grandes, Giselle emmène ses enfants dans une douche et Pierrot en prend une autre. On entend les cris des enfants qui ne savent pas se tenir, et qui font les fous dans la douche. Gisèle a du mal à les laver, mais finalement, tous ressortent, enchantés !

    Sur le coup de onze heures, Claude Stein fait son entrée, accompagné de son épouse Marie et de sa fille Diane. Son frère Pierrot lui ayant dit qu’ils allaient aux douches, il veut tester, lui aussi ! Deux douches de plus sont utilisées, Marie avec la petite Diane, et Claude. Eux aussi ressortent enchantés.

 Et peu après onze heures, ce sont Clovis, Clothilde, Gérôme et Fabien Hune qui utilisent les deux dernières douches disponibles, Clovis avec Fabien, et Clothilde avec Gérôme. Chacun profite de ce moment de détente et d’hygiène, et ressort propre comme un sou neuf, comme le dit Clovis !

Joel a beaucoup de travail pour aérer et pour nettoyer les douches. Gael vient l’aider, ils doivent partir pour l’école. Les six douches ont été utilisées, et onze personnes sont ressorties ravies, et propres ! C’est un gros tas de serviettes que Joel amène à Berthe ce matin...

Il va vérifier les niveaux d’eau, de charbon, tout cela fonctionne à merveille. Et il y a eu suffisamment d’eau et de serviettes pour doucher onze personnes !  Puis Joël ferme la bâtisse. Elle rouvrira demain matin, à dix heures.

 Ce midi, Jacou a invité les nouveaux jeunes villageois à partager le repas des élèves de l’école. Ils se réunissent donc chez Child, qui les charge de transporter la nourriture préparée pour le repas. Michel Wald est là aussi, il accompagne Yvette Welch. Il voulait bien venir, mais comme il a du travail avec moi, il ne pourra pas y aller aujourd’hui. Gael et Joel Wasch et Yvette Welch, les cousins et la cousine de Josiane Welch et Josette Wasch, sont prêts. Nestor Pferd, le neveu d’Émile l’éleveur de chevaux, arrive accompagné d’Isabeau Muller, le fils du meunier P’tit Louis. Tous les cinq se chargent des victuailles. Child a rajouté quelques bouteilles de son vin si apprécié, et les voilà partis pour l’école. À l'arrivée devant le portail, Josiane et Josette leur ouvrent, nues. Dans la soirée, la petite troupe quitte l’école et revient chez Child. Ils vont encore boire un verre ensemble, pour célébrer cette journée faste et superbe.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/02/2021 18H47
Les deux histoires, complémentaires, " l'histoire du village ", et " l'école de Dillon ", sont maintenant au même jour.
Les récits paraîtront en alternance.

Dès maintenant, la suite au village...


Lundi 27 avril.

Les Vikings.

     Joel se lève tôt. Il doit s’occuper des feux, de la chaudière et de la cheminée, mais avant toute chose, il doit raviver son âtre mourant.  Un peu de paille, des brindilles, puis du bois... Et bientôt une bonne flambée réchauffe la pièce.  

Gael se réveille, se lève, court à toutes jambes vers la salle d’aisance.  Une envie pressante... Hier au soir, chez Child, il a beaucoup bu  ! Puis, pendant qu’il prépare le petit déjeuner, Joel sort s’occuper de la chaudière. Il enfile une peau sur sa tunique, il fait un peu frisquet ce matin. La chaudière ronfle. À dix heures, l’eau sera assez chaude pour les douches. Il va ensuite raviver la cheminée dans les douches, de façon qu’il fasse bien chaud ! Après avoir déjeuné, les frères se séparent. Gael retourne à son échoppe qu’il est en train de ranger, et Joel attend les clients.

 Une troupe de cinq cavaliers se présente à l’échoppe pour acheter des flèches. Gael les accueille. Les cavaliers se méfient de cet inconnu. Y connait-il quelque chose en flèches ? Mais Gael les rassure, il a compris ce qu’ils veulent, et leur explique qu’il est le nouveau gérant de l’échoppe, l’assistant de Child.

« Nous avons du temps, nous mangerons à l’auberge ce midi. Allons déjà y boire un godet ! »
 À l’auberge, Gael remarque qu’ils sont très sales et qu'ils sentent mauvais. Cela doit faire un bon bout de temps qu’ils sont sur la route. Ils disent venir des contrées du Nord, bien au-delà d’Aix, ce qui est quand même à quelques jours de cheval.

 Gael demande donc à Berthe s'il est possible de laver leurs habits, vu qu’ils comptent manger là ce midi. Et il leur propose, s’ils ont le temps, de prendre une bonne douche juste à côté. Et pendant qu’ils se restaureront, leurs habits seront lavés et séchés, tout prêts pour l’après-midi. « Comment pourras-tu faire tout ça aussi vite ? » s'étonne l’un d’entre eux.

 « Mais alors, nous serons nus pour manger ! ? » s’esclaffe un autre.

« Non, j’ai ici des habits propres que je vous fournirai pour sortir de la douche. »

« Mais qu’est-ce donc que ces fameuses douches ? » demandent-ils.

 Gael les emmène au bâtiment communal. Joel leur explique le principe, leur fournit des serviettes, récupère leurs frusques et va les porter à Berthe pour le lavage. Cela tombe bien, Berthe attendait justement pour lancer son tambour.

« Sur leurs habits de soldats, les insignes de Charles notre roi ! Voilà qui nous incite à bien les traiter... Dans une heure, promet Berthe, ils seront propres, et sècheront à côté de la chaudière. Ils auront leurs habits secs avant la fin du repas ! »

     Sous la douche, les cinq hommes  chantent... Apparemment, ils sont enchantés !  Les voilà qui ressortent nus, pour se sécher devant la cheminée. Ce sont cinq guerriers puissants, très grands, près de sept pieds, et très musclés. Tous les cinq sont roux,  bien velus sur tout le corps, des toisons pubiennes très fournies, au-dessus de membres virils de bonne taille.

Ce sont sûrement des combattants redoutables, se dit Joel en les voyant. 

Ils l’appellent, et lui demandent s’ils peuvent rester nus ici devant l’âtre chaud, c'est tellement agréable !

 « Pas de problème, dit Joel. Je ferme les douches, vous ne serez pas dérangés. Je vais vous chercher à boire ! Ainsi vous pourrez ne vous rhabiller qu'au moment de sortir d’ici pour manger. Dans les coins, vous avez des sièges d’aisance avec de l’eau. Vous êtes ici chez vous ! »  Et il s'en va chercher une amphore de vin et cinq godets.

     « Mais nos armes, elles ne risquent rien ? demande l’un d’entre eux. »

« Ne vous inquiétez pas, mon frère Gael veille sur vos chevaux et sur vos armes ! »

Et les fiers soldats du roi trinquent à sa santé, à la leur, et à la nôtre, nous qui les avons accueillis de si belle manière !

  Voilà le curé de la paroisse, l’abbé Paul, qui veut prendre une douche. Joel lui dit que c’est complet ce matin, mais qu’il pourra revenir cet après-midi. L'abbé précise qu’il viendra avec Gertrude et Germaine. « Pas de soucis, vous serez bien accueillis ! »

 Les soldats ont vidé l’amphore, ils avaient une grande soif ! Joel leur fournit des tuniques et des chausses, leur disant qu’après le repas, ils retrouveront  leurs habits de soldats, tout propres comme promis ! Et ils se rendent dans l’auberge. Child revient justement de l’école. Il leur sert un godet de vin fin. L’amphore déjà éclusée dans les douches ne les empêche pas d'apprécier  ! Ils nous racontent leur histoire.

 « Nous venons des pays du grand Nord, nous sommes des Vikings ! »

 « Je me nomme Aleski. Aleski Leskigson. » dit celui qui semble être le chef.  J’ai une sœur, Ingrid Leskigson, qui doit travailler dans une auberge, dans l'un des bourgs autour de l’abbaye des Glandières. Peut-être la connaissez-vous ? »

Child répond par l’affirmative : « Elle travaille à l’auberge de Jean-Louis Stamm, à Laudrefang, le premier village à l’ouest. Je peux la faire mander si vous désirez la voir. »

 « Ce sera un plaisir, je ne l’ai pas vue depuis un bout de temps ! » répond Aleski.

 « Cet après-midi,  je vais faire demander qu’elle vienne , elle pourra être là ce soir. Gael ira la prévenir. »

« Grand merci, Child ! Je continue les présentations : voici mes cousins les frères Simonson, Simen et Isak, et mes autres cousins, les frères Erikson, Nils et Enzio.  Nos mères sont les trois filles de Dolf Patisson, le chef de notre clan. Nous sommes en route pour rejoindre le roi Charles, nous sommes archers-instructeurs et allons former les soldats du roi. Le roi nous attend pour le mois de mai, nous sommes en avance ! »

Child est content de trouver des collègues. Il leur explique son travail d'instructeur auprès des jeunes de l’école. Quant à  Gael et Joel, ils leur narrent leurs aventures avec Helmut.

« Nous sommes entre archers ! Trinquons ! »  

     Estelle amène les plats. Elle les a faits plantureux, elle suppose qu’ils doivent avoir un solide appétit, au vu de leurs corpulences !

Et les Vikings se régalent, mangent et boivent à satiété. Ils demandent à Child : « Emmène-nous à cette fameuse école. Nous avons le temps, et nous vous montrerons quelques astuces que nous avons mises au point entre nous. »

Child envoie donc Gael prévenir Jacou et Dillon qu’ils auront des archers instructeurs supplémentaires, cet après-midi ! C'est d'accord. Ils sont attendus là-bas d’ici une heure, s’ils le veulent bien. « Impeccable ! cela nous laissera le temps de digérer !  dit l’un d’eux en demandant une autre assiette.»  Child envoie maintenant Gael prévenir Émile,  qui prendra en charge leurs cinq destriers pour la nuit. Émile vient les chercher avec Nestor, qui leur dit : « Ne vous en faites pas, ils seront bien traités ! » Puis les Vikings partent pour l’école.

Gael prend ensuite un cheval pour monter à Laudrefang. Arrivé à l’auberge, il se présente : « Je m’appelle Gael Wasch, Je suis le nouvel assistant de Child, l’aubergiste de Durandalem. Il m’envoie faire une commission pour Ingrid Leskigson. » Ingrid est là, tout intriguée.

 « Qu’as-tu à me dire, Gael ? »

« Votre frère, Aleski, est à Durandalem, avec ses quatre cousins. Ils seraient heureux de vous revoir ! »

 Cette nouvelle ravit la grande rousse.

« Si Jean-Louis le permet, je viendrai en fin d’après-midi voir mon frère et mes cousins !» « Oui, bien sûr, Ingrid, nous nous passerons de toi ce soir à l’auberge, répond Jean-Louis. Tu peux aller annoncer sa venue, Gael ! » Et Gael retourne à Durandalem, et annonce donc la venue d’Ingrid pour la fin d’après-midi.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 11/02/2021 18H34
 Les bigotes.

     Comme convenu, l’abbé Paul se présente aux douches, accompagné de ses bigotes favorites, Germaine et Gertrude. Les vieilles filles sont frileuses, elles veulent qu’il fasse bon si elles doivent se découvrir. Joel leur assure qu’il fait suffisamment chaud pour qu'elles soient nues sans avoir froid ! « Être nues ! Mais vous n’y pensez pas ! » dit Germaine. Joel l’emmène dans une douche, lui explique comment avoir de l’eau à bonne température, que la porte sera fermée, et que personne ne pourra la voir.  Elle pourra alors se déshabiller, prendre sa douche. Le savon est là, et elle aura une serviette pour se sécher. Elle pourra alors se rhabiller et sortir. Rassurée, la vieille fille s’enferme donc. Après les explications de Joel, Gertrude y va aussi.  L’abbé Paul se fait lui aussi expliquer le fonctionnement. Il a encore quelques craintes, et demande si toute cette eau ne va pas user sa peau.  « Aucun risque, curé ! dit Joel en souriant. Une douzaine de personnes y sont déjà venues, même des enfants, et personne n’en est ressorti avec la peau usée... Mais propre, oui ! »   L'abbé décide donc d'y aller.  Mais une ultime question le turlupine.

 « Et si je fais un malaise, comment ferez-vous, si j’ai verrouillé la porte ? »

 « Pour cela, j’ai un système qui me permet d’ouvrir de l’extérieur.  Mais rassurez-vous, je ne l’utiliserai qu’en cas de nécessité.  N’ayez aucune crainte, je veille ! » 

Vingt minutes plus tard, l’abbé Paul ressort, ravi : « C’est une bénédiction de Dieu, cette douche ! » Puis c'est au tour de Gertrude de ressortir, enchantée. Ses longs cheveux encore humides lui font craindre de prendre froid, mais Joel la conduit devant la cheminée, la fait asseoir sur le banc dos à l’âtre, et lui dit qu’ils vont vite sécher ici, et qu’elle ne ressortira qu’une fois ses cheveux bien secs. L’abbé Paul s’assoit lui aussi sur le banc, pour profiter de la bonne chaleur.

     Germaine, elle, n'est toujours pas réapparue. Écoutant à la porte, Joel n'entend que l’eau qui coule. Un peu inquiet, il demande à voix haute : « Vous allez bien, Germaine ? » Elle le rassure : « Oui, oui ! C’est trop bon...Oooh, j’y resterais bien tout l’après-midi ! »

« Mais il faut garder assez d'eau pour les suivants ! » la presse Joel, sentant bien qu’elle ne veut plus sortir. Alors, le curé se lève et la presse à son tour : « Voyons, Germaine, nous devons y aller, maintenant ! - Bon, bon, j’arrête ! Mais c’est trop bon... Oui, trop bon ! » Et quelques minutes plus tard, elle aussi se fait sécher les cheveux devant la cheminée, tout enjouée. « Je reviendrai, je reviendrai... Oh oui, je reviendrai ! »



Le livreur de charbon.

     Pierre est venu livrer le charbon derrière le bâtiment, une grande quantité, qu’il a dû pelleter pour remplir le silo.  Il arrive en nage, et demande à Joel s’il peut profiter de la douche. « Pas de soucis, Pierre, je te donnerai des habits propres et secs pour te rhabiller ! »  Le curé salue Pierre au passage, et en profite pour prendre des nouvelles de l’abbaye et de l’abbé Jean. 

« Inutile de m'expliquer, dit Pierre à Joel. Je sais comment ça fonctionne, j’ai déjà utilisé celle de l’école ! »  Il entre dans une douche, se déshabille, et commence à se laver.

     L’abbé Paul et les deux filles quittent le bâtiment, les cheveux enfin secs, remerciant grandement Joel pour son établissement.  « Oh oui... Comme le dit Germaine, nous reviendrons souvent, c'est sûr ! »

     Juste comme ils repartent, voilà qu'Yvette se présente. Michel est absent, il travaille avec moi sur un chantier. Elle veut en profiter pour se faire propre. Elle salue l’abbé et les deux bigotes... qui toisent cette étrangère d’un regard suspicieux ! Pendant que Joel explique  à Yvette comment ça marche, voilà Pierre qui ressort brusquement de la douche, il a oublié de prendre les habits de rechange. Et  Pierre, tout nu, se retrouve nez à nez avec Yvette. Laquelle sent aussitôt un frisson la parcourir, en voyant cette verge immense. Elle rougit, elle lui lance un regard qui en dit long sur ses intentions ! Pierre n'hésite pas, il la pousse dans sa douche, et referme la porte...

  Joel sait bien ce qui va se passer. Il leur dit qu'il va fermer la porte du bâtiment, par précaution. Il reste dans le sas, au cas où d’autres se présenteraient.

   (Annexe 18. Pierre, Yvette.)

  Quand il revient, Yvette et Pierre sont devant la cheminée, nus. Joel donne des habits à Pierre, et leur demande de vite se rhabiller, d’autres pourraient les surprendre ! Une fois vêtus, Pierre et Yvette quittent Joel et le remercient, le priant de rester discret sur ce qui vient de se passer. « Maintenant, dit Pierre, il est l’heure d’aller boire une bonne pinte chez Child, avant de retourner à l’abbaye ! ».Yvette l’accompagne, elle y attendra le retour de Michel.

    Les Vikings, eux, sont vraiment contents d’avoir fait halte à Durandalem et d’être allés visiter l’école. Ils y sont restés un bon moment, ont bien profité des installations et des filles, pour le grand plaisir de toutes et de tous. Ils sont de retour à l’auberge dans la soirée. Ils resteront dormir. Ingrid, la sœur d'Aleski, vient d'arriver de Laudrefang. Et ce sont de grandes embrassades, sur la bouche comme il sied aux gens du Nord. Ils ont beaucoup de choses à se raconter.  La soirée est bien avancée quand ils vont se coucher. Child héberge donc les Vikings. Quant à Ingrid, Gael et Joel lui offrent l’hospitalité pour la nuit, car il est trop tard pour qu'elle retourne à Laudrefang !  Elle accepte volontiers, d’autant qu’ils ont une douche dans leur appartement.

(Annexe 19. Gael, Joel, Ingrid.)

    Demain, Jacou va faire découvrir aux Vikings un nouveau pouvoir...
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Posté le : 13/02/2021 21H34
Mardi 28 avril.

    Ingrid Leskigson, son frère et ses cousins prennent le petit déjeuner dans l’auberge, avant de repartir ensemble. Les Vikings s’arrêteront à l’école. Ingrid continuera sa route vers Laudrefang, pour reprendre son service à l’auberge de Jean-Louis Stamm.

 Joel a préparé les douches communales, il attend les clients.

Voici les premiers. Claude Kaas, notre apothicaire, droguiste et marchand, arrive avec sa petite famille : Rosine son épouse, et Maxime, leur petit rouquin de cinq ans. Joel les fait entrer, leur montre les douches. Rosine demande à faire entrer Maxime avec elle, il est bien petit pour se doucher seul. « Il n’y a aucun inconvénient !  dit Joel » et il leur explique le fonctionnement. Deux douches sont donc utilisées, Rosine avec Maxime dans l’une, et Claude tout seul dans l’autre. Pensant aux couples qui ont déjà testé les douches, Joel se dit : « C'est sûr, sans le gamin, ç'aurait été différent ! »

La famille Kaas ressort enchantée des douches. Pourtant Maxime, au début, a hurlé sous l’eau. Il n’aimait pas trop ça ! Comme tous les autres, ils repartent tout contents d’avoir testé ce nouveau système. Après leur départ, Joel nettoie les douches, les aère, et à midi, il ferme la maison.

 L’après-midi, c'est au tour de Richard Schaff, de Naborum, de son épouse Carole, et de leur fille Nadège.  Joel les accueille, et leur explique comment ça marche, chacun dans une douche. Richard en ressort enchanté. Son épouse lui en avait dit beaucoup de bien. Elle avait raison, il trouve cela superbe ! Maintenant, une bonne pinte à l'auberge...

 Nadège voudrait rester à Durandalem,  pour passer quelques jours avec Alyson et Jeanne. Chez Child, elle demande à mon épouse Estelle si nous pourrions l’héberger.  « Je n’ai rien contre, lui répond-elle. Alyson va arriver, elle sera sûrement ravie de te revoir !  »

 Richard et Carole, quant à eux, s’en retournent sans leur fille à Naborum.

 La soir est tombé. Beaucoup sont venus à l’auberge pour papoter et boire un coup. Il y a là le Fernand Bauer, ses commis Edouard et Jacques Basin, et Gildas Dor, et aussi Clovis Hune et sa famille...

     Les Vikings rentrent de l'école et réservent les chambres pour ce soir. Demain, ils reprendront la route. Sur ces entrefaites, Émile, qui a pris leurs chevaux en pension le temps de leur séjour, fait son entrée à son tour.  Il leur dit qu’il ramènera leurs montures demain matin. Mais voici une calèche qui arrive, un coursier de Naborum qui mène une dame à l’auberge...



Yvonne Basin.

 Quand ils voient entrer le coursier et la dame, une grande brune de six pieds, Édouard et Jacques, les commis du Fernand, reconnaissent aussitôt leur mère, Yvonne Basin ! Ils se précipitent et l’embrassent en la serrant dans leur bras. 

« Mais que fais-tu donc ici ? » demande Jacques.

« Je me sens bien seule dans ma maison depuis que vous êtes partis ! »

Il faut dire que leur père, Jean Basin, était décédé l’année dernière d’une maladie foudroyante.

« Oui, je voulais depuis longtemps vous revoir, vous serrer dans mes bras, vous me manquez ! dit-elle, la larme à l’œil. »

« Viens t’asseoir avec nous !  propose Édouard. »  et il lui présente Gildas, qu'elle connait de vue, et le Fernand Bauer.

Le coursier demande si elle pense retourner avec lui à Naborum, il se fait tard.  : « Non, allez-y seul, dit alors le Fernand, elle restera avec ses fils ce soir ! » Et s’adressant à Yvonne, il lui propose l’hospitalité dans sa ferme. Elle accepte volontiers, elle pourra profiter de ses fils un peu plus longtemps.

 Fernand commande donc cinq menus, « Ce soir,  nous dînons ici ! » dit-il en souriant. Child presse Berthe et Estelle de faire en sorte que tous fassent un très bon repas, il sait que les Vikings ont un appétit féroce ! Estelle demande à Alyson de l’aider, et Nadège se propose d’aider elle aussi.

   J’arrive avec Benjamin, Michel et Yvette. Nous nous attablons pour manger. La soirée est longue et festive. Les Vikings racontent leurs aventures nordiques en buvant pintes sur pintes, et Aleski est vraiment content d’avoir pu revoir sa sœur Ingrid.

     Puis tout le monde s’en retourne chez soi. Avec Nadège, j’ai une petite pensionnaire ! Je lui demande combien de temps elle pense rester. Quelques jours si c’est possible, dit-elle. « Aussi longtemps que tu voudras ! »  Et je vois le sourire d’Alyson.

     Le Fernand quitte à son tour l’auberge, avec Yvonne entre ses deux garçons. Arrivés à la ferme, le Fernand propose son lit à Yvonne,. Lui, il dormira dans la cuisine, devant la cheminée. Les garçons embrassent leur mère, et les trois commis se retirent dans leurs chambres.

Yvonne ne sait pas comment aborder le sujet, puis finalement,  elle ose : « Vous savez, Fernand... J’aurais bien besoin d’une compagnie cette nuit.  Je me sens si seule depuis tant de mois, vous comprenez... »
Le Fernand accepte alors de partager son lit avec elle. En tout bien tout honneur, tient-il à préciser. Il lui donne une chemise de nuit qu’il a gardée après le décès de son épouse, il y a quelques années. Il sort de la chambre un instant, le temps qu’elle se déshabille, qu'elle enfile la chemise et qu'elle se couche.

 Bien que d’habitude il dorme nu, ce soir il enfile lui aussi une chemise, et s'allonge auprès d’elle. Il la sent crispée dans le lit. Il lui tend son bras. Elle pose alors la tête sur son épaule,  bien blottie dans ce bras puissant...

(Annexe 20. Le Fernand, Yvonne.)
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 14/02/2021 18H13
 Mercredi 29 avril.

Yvonne et le Fernand.

     Au matin, c'est le Fernand qui se lève le premier. Yvonne dort encore. Il endosse une tunique, et ranime la cheminée dans la cuisine. Il a plu cette nuit, et l’humidité se ressent.

    Yvonne apparaît. Elle a enfilé ses habits. Cette nuit, elle a très bien dormi.  C'est sûr, elle ne dormait pas si bien, toute seule dans sa maison de Naborum, confie-t-elle au Fernand avec un sourire...  Tout en préparant le petit déjeuner, le Fernand lui propose de rester quelque temps à la ferme. Espérant d’autres belles nuits avec lui, elle accepte avec joie, et se propose de leur faire à manger pour se rendre utile. On la dit bonne cuisinière !

     Les deux garçons ne tardent pas. Édouard et Jacques sont heureux de déjeuner avec leur mère.  À leur grande joie, le Fernand leur annonce qu’Yvonne va rester quelque temps à la ferme, pour se reposer.   Il va aller chez Child ce matin avec elle faire quelques emplettes. Vous savez ce que vous avez à faire, dit-il à ses commis.

     En chemin, il propose à Yvonne de passer d'abord par les douches. Ils sont quelque peu poisseux, suite à leurs ébats de cette nuit. Et cela leur fera du bien de se relaxer sous l’eau chaude.

  Chez Child, Émile et Nestor ont ramené les chevaux des Vikings. Les guerriers sont en partance pour rejoindre le roi Charles.  Ils promettent de revenir. Comme dit Aleski : « C’est trop bien, Durandalem ! »

  Quand Yvonne et le Fernand arrivent aux douches, Joel est dehors. Il a activé le feu de la chaudière. Ils lui demandent s’ils peuvent utiliser la douche tout de suite. Joel rappelle que l’ouverture n'est qu'à dix heures, normalement. Mais ils insistent,  si bien que Joel finit par les laisser entrer.  « Tu connais le système, Fernand. tu expliqueras à madame. Moi, j’ai encore des choses à faire avant l’ouverture, mais je pense que l’eau doit être déjà assez chaude. Et j’ai allumé la cheminée. D’ici peu il fera bon à l'intérieur. »

    Le Fernand  accompagne Yvonne dans la douche du fond, près de la cheminée. Ils se déshabillent, et chacun peut enfin admirer le corps de l’autre. Yvonne découvre un corps robuste, des pectoraux bien développés et des gros bras bien musclés, un ventre plat avec de beaux abdominaux. Une épaisse et longue toison rousse couvre tout sous le pubis, cachant un pénis de cinq pouces, très fin,  et de petites bourses bien accrochées derrière. Elle est étonnée de la petite taille du pénis du Fernand au repos ! Fernand, lui, admire Yvonne, et la contemple du haut en bas de ses six pieds. Ils font la même taille.

     Cachés en partie par sa magnifique chevelure brune, ses yeux verts ont un regard espiègle. Son corps est bien charpenté. De larges épaules se prolongent par  des bras longs et fins. Ses seins tout ronds aux tétons tout roses sont bien accrochés.  Son épaisse toison brune laisse deviner des lèvres pendantes, entre ses jambes effilées, sous un fessier bien rebondi.

(Annexe 21. Yvonne, le Fernand)

     Après la douche, ils remercient Joel de les avoir laissés la prendre avant l’heure.

     Chez Child, ils se procurent quelques denrées. Yvonne va faire la cuisine chez lui, annonce-t-il à Child, qui est heureux que son beau-frère Fernand ait trouvé une compagne. Ils retournent à la ferme avec leurs achats de victuailles et de vin.

Les trois commis sont en train de travailler à la construction d’une tour en pierre derrière la ferme, à côté de la grange. Elle servira de support à une cuve d’eau que je vais poser, élément indispensable des douches que je vais installer à la ferme. Une dans le corps de ferme, et une dans la grange, à côté des quartiers des commis. Ils devraient avoir fini demain, Michel viendra poser un plancher pour supporter la cuve.



 Les copines

     Alyson et Nadège vont chercher leur copine Jeanne au moulin de P’tit Louis. Elles vont bien s’amuser, toutes les trois. Leurs corps les titillent... Elles ressentent des fourmillements, là-dedans !

       Nadège raconte à ses amies l’aventure qu’elle a eue avec un garçon, et la douleur qu’elle a ressentie... Les deux autres n’ont pas encore connu ce genre d’aventure.

Elles décident d’aller aux douches communales, pour explorer ensemble leurs corps. Il est onze heures quand elles arrivent. Joel leur demande : « Vous venez vous doucher, je suppose ? » Dans l’affirmative, il donne une serviette à chacune. Mais il est un peu étonné qu’elles pénètrent toutes les trois dans la même douche, et il leur en fait la remarque. Elles rétorquent qu’elles aiment bien se faire frotter le dos. Alors, il les laisse faire, tout en précisant qu’elles ne doivent pas faire de chahut, car tout s’entend dans la maison ! Les trois filles ferment la porte et se déshabillent.

     (Annexe 22. Découverte. Alyson, Jeanne, Nadège.)

     En sortant de la douche, elles sont tout excitées...  Cette douche leur a fait un drôle d’effet ! Elles saluent Joel au passage, en pouffant de rire. Il leur sourit, tenant une serviette devant son bas-ventre pour ne pas leur faire voir qu’il les a entendues sous la douche. C'est promis, il ne dira rien à personne !

 Les trois amies se promènent dans le village.  Elles aimeraient bien, là, tout de suite, trouver un garçon qui les initierait aux plaisirs d’un acte sexuel ! Mais les garçons de leur âge sont à l’école... Un jour prochain, elles rendront visite aux commis du François, se promettent-elles en rigolant et en rougissant à la fois.

     Pour l’heure, il est temps de manger. Alyson invite ses amies à l’auberge, maman Estelle n’y verra pas d’inconvénients ! Elles passent par le moulin prévenir la mère de Jeanne, et se rendent donc chez Child.

     Avec Michel, j’installe depuis deux jours une douche au chalet. Et aussi une baignoire, Yvette adorant prendre des bains. Une chaudière est installée derrière le chalet, ainsi qu'une salle d’aisance accessible depuis l’intérieur.. Michel construit donc une annexe pour y mettre la chaudière et la réserve de charbon nécessaire. Une rivière qui descend à proximité du chalet remplira la réserve d’eau. Le conduit que j’ai installé il y a quelque temps ne monte pas assez haut pour remplir la réserve, le chalet étant bâti à flanc de colline.

 Les cantonniers travaillent d’arrache-pied, les raccordements au tuyau d’eaux usées n’en finissent plus.

 Pierre est arrivé avec son charbon. Il fait le tour des demandeurs, et se rend compte qu’il faudra deux charrettes par semaine, sans compter l’école !

 Le soir venu, l’installation fonctionne. Ils vont pouvoir prendre du bon temps ! À l’auberge, avec Child, nous discutons de l’opportunité de se faire livrer le charbon directement par le convoi qui vient du nord de l’Austrasie, sans passer par l’abbaye des Glandières, qui nous fournit jusqu’à maintenant. Pierre n’est pas enthousiaste. Lui, il aimait bien livrer le charbon à Durandalem, particulièrement à l’école, où une charrette pleine est nécessaire.


Jeudi 30 avril

Les douches payantes.

     La nouvelle des douches communales s’est répandue dans la région. Des gens de Naborum sont venus exprès ce matin. Joel est content, les six douches fonctionnent.

     Par décision du bourgmestre Jacou, le prix d’entrée des douches, jusque-là gratuites, sera désormais d’une once. C’est un prix raisonnable, au vu des frais engendrés par le charbon, l’eau chaude et les lessives. Cela permettra à Joel de toucher un salaire pour son travail. Le bourgmestre adjoint, Child, offrira une boisson à chaque client des douches. Le paiement se fera dans l’auberge, juste à côté des douches. Ce sera effectif dès demain 1er mai. Un écriteau apposé sur la bâtisse précisera le tarif.

Michel arrive à la ferme du Fernand, avec sa charrette à bras, pour confectionner un plancher sur le mur que les commis ont bâti.
Message edité le 15/02/2021 20H13
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Posté le : 15/02/2021 20H27
Vendredi 1er mai

Les douches du Fernand.

Aujourd’hui, je fais une installation chez le Fernand, avec l’aide de Léon Iser, le forgeron de Laudrefang. Les commis et Gildas Dor nous aident à porter les cuves et la chaudière. Ce matin, Léon, Émile, Nestor et moi, nous les avions chargées sur une charrette d’Émile.

 Émile et Nestor s'apprêtent  à retourner chez eux. Émile me demande « Quand pourrai-je avoir enfin le même système chez moi ? ». Je lui réponds que la semaine prochaine, ce sera fait ! Nous positionnons la cuve d’eau en hauteur, sur le mur que les commis ont bâti. Le plancher est en place. Nous installons la chaudière dessous. Léon et moi nous occupons des douches et des raccords. Les commis fixent les tuyaux emmanchés jusqu’à leur douche. Pendant ce temps, Yvonne s’active en cuisine pour nous préparer un bon repas. Et en fin d’après-midi, le système est opérationnel, l’eau chauffe, le Fernand est ravi ! Dès ce soir, il l’inaugurera avec Yvonne. Et les commis enthousiastes d’ajouter : « Nous aussi ! » Léon envisage de développer le système dans son village. Pourquoi pas sur le modèle des douches communales ? Il va en parler aux instances de Laudrefang, trop heureux de participer activement à un tel progrès ! Puis il retourne chez lui.

Le soir venu, après le souper -  un souper nettement amélioré depuis qu’Yvonne est aux fourneaux, selon l’avis général -  le Fernand propose à Yvonne de tester cette douche. Ils quittent la table et vont dans la chambre se déshabiller...

(Annexe 23- la douche de la ferme. Le Fernand, Yvonne.)

 Les commis s'étaient promis de tester aussi. Ils s’en retournent dans leurs quartiers dans la grange. Après une courte discussion pour savoir qui commence, ils décident d’y aller ensemble. La douche est assez spacieuse pour trois ! ils se déshabillent alors, se montrant nus les uns aux autres.

Édouard, jeune homme de vingt ans, a déjà été vu nu lorsqu’il est sorti mouillé, dans les douches communales. Les cheveux bruns, les yeux noirs, six pieds de haut, il a un corps musclé, des pectoraux développés. Il n’est pas du tout velu, sa toison brune est clairsemée. Son membre de quatre pouces est assorti de belles bourses. Il a de bonnes cuisses et de longues jambes.

Jacques est le cadet d’un an d’Édouard. Il a la même chevelure et la même corpulence que son aîné. Un peu plus grand, six pieds deux pouces, presque imberbe lui aussi. Son pénis est aussi un peu plus long, cinq pouces, et de beaux testicules pendent de chaque côté.

Gildas est le plus âgé des trois, il a vingt et un ans. Il a de beaux cheveux blonds, ses grands yeux d’un bleu intense, surmontés d’épais sourcils blonds, lui donnent un regard mystérieux. Haut de six pieds, il a un corps robuste, de beaux pectoraux et des bras puissants. Très velu, de longs poils blonds ornent son bas-ventre, et cachent en partie les testicules tout aussi velus, avec une pilosité blonde qui leur donne l'air d'être en or. Son phallus de six pouces pend entre ses cuisses musclées. Les frères observent tout à loisir ce magnifique blond nu devant eux... Puis les trois commis activent la cheminée, et pénètrent dans la douche.

(Annexe 24- la douche de la grange des commis. Edouard, Jacques, Gildas.)



Aux douches communales.

Ce matin, devant les douches communales, du monde attend l’ouverture. Joel informe les futurs clients qu'à compter de ce jour, il faudra s’acquitter d’un droit d’entrée d’une once par personne. Le paiement se fait à l’auberge. Malgré l’écriteau apposé sur la bâtisse, d’aucuns ne le savaient pas, ne l’avaient pas lu, ou ne savaient pas lire. Mais une once, ce n’est pas cher ! Ils vont donc toutes et tous chez Child, où Berthe leur délivre un billet d’entrée, qui donne droit à une boisson au choix à l’auberge après la douche. Tout le monde est ravi de ce cadeau, un canon coûte déjà une quarte à lui seul.

Les douches sont en fonction. Les enfants doivent être accompagnés par un adulte, mais ne paient pas l’entrée. Les serviettes sont fournies. Des habits propres et secs peuvent être achetés.

Dès dix heures, les six douches sont occupées. Deux femmes avec un enfant, une femme seule, un homme seul, et deux couples. Joel prévient d'emblée les couples que les rapports sexuels ne sont pas le but des douches, et que tous les bruits s’entendent dans le bâtiment. Il sent qu’il va devoir faire des rappels à l’ordre plus d’une fois ! il précise aussi qu’il ne faut pas gaspiller l’eau, il en faut pour tout le monde.

Et c’est un joyeux brouhaha qui s’élève, des cris de surprise, des rires... et malgré la mise en garde de Joel, des gémissements qui n’ont pas l’air douloureux du tout ! Les premiers sortis sont l’homme et la femme seuls. Ils vont près de la cheminée se sécher les cheveux, et apprécient cette chaleur de l’âtre. Puis sortent les femmes avec les enfants, suivis d’un couple. Autour de la cheminée, ils commentent ces bienfaits. Certains apprécient aussi les coins d’aisance, avec un confort qu’ils n’ont jamais connu ! Il ne reste plus qu’un couple dans une douche. Tandis que les premiers sortent, les cheveux bien secs,  Joel nettoie et aère les douches libérées, pour accueillir les clients suivants. Dans l'unique douche encore occupée, maintenant que tous les autres clients sont partis, Joel entend fort bien les cris de jouissance de madame. Il va donc frapper à la porte, pour leur signifier qu’ils doivent se dépêcher, que d’autres attendent pour se doucher. Et il entend : « Oh ouiiii ! » « Dépêche -toi ! » « Plus vite ! » « Oui ! » « Oui ! » « Ouiiii ! » « Haaaa ! » Puis le silence, et l’eau qui s’arrête... Il remet en fonction les autres douches, et peut à nouveau accueillir les clients.  Cinq douches sont prêtes.
Message edité le 17/02/2021 09H52
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 16/02/2021 20H50
1er mai. suite.

L'hospice des Œuvres de Naborum.

Un homme arrive, avec une femme et quatre enfants de trois à cinq ans. Il explique à Joel que la femme et les enfants sont sourds et muets. Ils viennent de la Maison spéciale des Œuvres de Naborum. Lui, il les attendra chez Child. La femme demande par gestes si elle peut prendre les quatre enfants avec elle. Joel répond oui de la tête, et parvient par gestes à lui expliquer le fonctionnement. Il lui donne cinq serviettes.

Trois nouveaux couples se présentent.  Joel leur rappelle d'être discrets, vu que les actes sexuels s’entendent dans tout le bâtiment.  À ce moment, le dernier couple retardataire sort de la douche, l'air épuisé. Le premier nouvel arrivant réagit : « Oh, nous, nous savons nous tenir ! ». Le deuxième : « Hmmm... Quelle bonne idée ! ». Et le troisième couple sourit...

Alors que  Joel explique le fonctionnement aux trois couples, surviennent deux jeunes hommes qui lui demandent : « C’est le même prix, si on va à deux sous la même  ? » Joel répond que oui, en souriant.  Et après les explications, les deux garçons s’enferment donc dans la même douche.
Là, Joel est un peu débordé. Il doit alimenter la cheminée, mais d’abord il lui faut nettoyer la dernière douche, quelque peu souillée. Et voilà qu'en plus, deux filles et un garçon arrivent, au moment où il sort chercher du bois pour la cheminée. « Oui, il y aura bientôt une douche libre... Mais pour trois, il faudra patienter, pas mal de clients viennent d’arriver ! »
Il revient avec ses bûches. À son entrée dans  le couloir, il est assailli par une cacophonie de bruits d’eau, de cris variés, de cris d’adultes. « Oh là là, pense-t-il... Ce ne sont plus des douches, c’est une bauge !»
Il annonce aux jeunes dehors qu’une douche est disponible. Les trois jeunes gens ont bien sûr entendu tous ces bruits fort évocateurs. Et c'est tout émoustillés qu'ils s’engouffrent ensemble dans leur cabine. Joel leur explique comment ça fonctionne. Mais il ne se hasarde pas à les mettre en garde eux aussi sur ce qu’ils vont faire, vu l'ambiance sonore éloquente ! Heureusement que la femme et ses enfants sourds-muets, eux, n’entendent pas... Il faudra vraiment qu’il en parle à Child dès ce midi.
Il ressort. Personne d'autre n’attend. Il va charger la chaudière et vérifier qu’il y ait encore suffisamment d’eau chaude, ce qui est le cas. Il se demande en lui-même si ce couple qui disait savoir se tenir avait finalement craqué, à entendre ainsi les autres. Et il en rigole tout seul !

De retour dans le couloir, il attend que ces parties se finissent. Voilà les deux garçons qui ressortent, nus.

Blonds tous les deux, ils se ressemblent beaucoup. Joel leur demande d’où ils viennent. Ils se présentent donc. Ce sont les cousins Gouvy : Ernest, fils d’Erwin Gouvy, et Hector, fils d’Erman Gouvy. Ce sont les cousins d’Achille, le fils d’Émile Gouvy, qui est à l’école des soldats. Leurs pères sont trois frères de Hombourg. Ils ressemblent à Achille. Plus âgés que lui, ils ont dix-neuf ans, de longs cheveux, mais blonds. 
Des yeux verts, la même corpulence d’athlète, et le même grand sexe long et fin de huit pouces, couvert en partie par une toison blonde abondante.  « Mais Achille, nous ne l’avons pas beaucoup vu, il était tout le temps chez les moines du monastère des Récollets... » Ils vont ainsi se sécher devant l’âtre. Joel sourit en voyant ces beaux corps. Il leur demande néanmoins de s’emballer dans les serviettes. Mais les garçons les ont mouillées dans leurs ébats, et les habits sont trempés aussi ! Joel va donc chercher deux serviettes et deux tuniques, « Ramenez vos habits près de la cheminée, ils seront vite secs ! ».

Il entend toujours couler la douche des sourds-muets, se dit qu'ils en profitent bien. Tour à tour les douches se libèrent. Les couples ressortent, les yeux brillants. Comme il le supposait, vu leur état d’épuisement, le premier couple n’a manifestement pas pu se tenir, contrairement à ce qu'ils prétendaient ! Les amants vont profiter de l’âtre et sourient à Joel, comprenant bien qu’il les a entendus... Et Joel commence à nettoyer les douches et à les aérer les unes après les autres. Les clients, séchés, sortent de l’établissement et vont se désaltérer à l’auberge, et bénéficier de la boisson offerte. Les cousins Gouvy, dont les habits ont fini par sécher, se rhabillent pour sortir.

 Midi approche. Il n’y aura plus de clients ce matin. Le trio de jeunes gens sort enfin. Ils rigolent tous les trois. Ils se sont bien amusés et promettent de revenir avec leurs copines et copains. Ils sont venus en calèche de Falkenberg, à trois lieues de Durandalem, derrière Laudrefang.

Il ne reste plus que la douche avec la femme et les enfants, qui coule toujours. Joel finit par s’inquiéter, écoute à la porte, et entend des gémissements d’enfants. Il décide donc d’ouvrir la porte avec son passe-partout. Bien lui en a pris... La femme est assise sous la douche, inconsciente. les enfants à côté, mouillés, tremblent de froid ! Il ferme d’abord  l’eau, et vite, vite, il enveloppe les enfants dans les serviettes et les amène un à un près de la cheminée pour qu’ils se réchauffent. Ils sont contents d’être à la chaleur. Puis il retourne dans la douche et relève la femme, qui gémit doucement, les yeux fermés. En la soutenant, il la frotte énergiquement sur tout le corps.
C’est une brune d’une trentaine d’années, de cinq pieds cinq pouces, aux longs cheveux noir ébène. Une poitrine volumineuse et des tétons très gros, un corps bien proportionné, avec une épaisse toison pubienne qui tombe entre deux jambes effilées.
Sous les frottements de Joel, elle rouvre les yeux, de magnifiques yeux dorés, et regarde avec étonnement ce garçon qui la frotte, puis elle lui sourit. Joel la soutient pour l’emmener devant la cheminée, où elle se remet de son malaise. Sans doute de l’eau trop chaude ! Il va dans ses appartements ramener une boisson forte pour lui donner un coup de fouet, et prend les habits dans la douche pour habiller les enfants, deux filles et deux garçons.
La femme va mieux.  Elle embrasse Joel sur le front, pour le remercier. Elle voit les enfants souriants, qui lui prennent les mains affectueusement et se lovent contre elle, manifestement contents qu’elle aille mieux. Elle se rhabille, ses cheveux ont séché à la chaleur de la cheminée, elle reste un moment assise avec les enfants devant l’âtre. Joel les laisse savourer cet instant de bonheur retrouvé, et nettoie sa douche. Puis il prend la femme par la main, les enfants se tiennent par la main, et il amène tout le monde à l’auberge, fermant l’établissement.
L’homme qui les avait escortés sort juste comme ils arrivent. Il était inquiet de ne pas les voir revenir. Tout le monde sourit...Le voilà rassuré ! Child arrive à son tour, il revient de la livraison à l’école. Joel les installe à une table dans l’auberge presque pleine, il fait servir des boissons aux enfants et à la femme, et explique à l’homme ce qui s’est passé.
L’homme se présente. Il s’appelle Bernard Palice. À Naborum, il est le gardien de l’hospice où sont les enfants, et la femme qui les accompagne se nomme Anne Paris. Il demande à Child s’ils peuvent manger ici. Child a entendu les explications de Joel .« Bien sûr ! Anne et les enfants doivent reprendre des forces !  Et toi, Joel, je te félicite pour ta réactivité...»

Deux des trois couples sont attablés. Ils profitent de l’occasion pour manger à l’auberge, dont la réputation est parvenue jusqu’à eux. Ils sont venus ensemble, de Pont de Rosselle, derrière Hombourg, pour acheter des étoffes. On leur a dit que dans l’échoppe de Child, le choix était grand. Et ils se sont déjà mis d'accord avec Gael pour faire leur choix après le repas. Les cousins Gouvy sont aussi attablés, ils demandent s’ils peuvent voir leur cousin Achille. Child ne sait pas si Achille peut sortir. Il envoie Gael se renseigner à l’école.

En cuisine, les femmes s’affairent. Il y a vraiment beaucoup de monde,  beaucoup de repas à préparer. Et Berthe, en vraie cheffe, dirige Estelle et Alyson. Elles sont aidées par Nadège, toujours en vacances chez nous les Schmit.  Child fait le service. Il est content. Cette histoire de douches communales, c’est vraiment un accélérateur pour le commerce à Durandalem !

Voilà Gael de retour, avec Achille. Les cousins Gouvy sont épatés de voir ce gaillard d’à peine seize ans devant eux, si costaud, si rayonnant ! Après de grandes embrassades, il s’assoit à table avec eux, et les trois cousins se racontent leurs aventures. Les cousins sont émerveillés par l’instruction qu'Achille a déjà  reçue.  Il se garde bien de leur parler des pouvoirs qu’il a acquis, mais il couvre d’éloges les filles de l’école.  Sur le coup, Ernest l'envie un peu : « Ah ! pourquoi sommes-nous si vieux ? »

Une fois qu’il a mangé, Joel va préparer les douches pour l’après-midi, ferme les fenêtres, remet des bûches dans la cheminée, et remplit la chaudière de charbon pour chauffer l’eau, elle a été beaucoup consommée ce matin. De retour à l’auberge, Child a fini son service. En cuisine, le coup de feu est passé. Les adolescentes débarrassent les tables, servant encore quelques liqueurs aux clients enchantés.

Joel détaille sa matinée à Child, évoque son embarras lors des bruits dans les douches. Child sait bien que les douches sont un stimulant pour les choses du sexe , il l’a lui-même expérimenté avec Berthe ! Il voit mal comment interdire la chose aux clients. Certains viennent même exprès, comme ce trio dont lui a parlé Joel.

Il ira donc demander à Michel Wald si l'on ne pourrait pas isoler acoustiquement les douches, sur un côté, par exemple. Ce qui réglerait le problème.

Dans l’après-midi, Achille retourne à l’école.  Ses cousins rentrent à Hombourg. Ils pourront dire à leur oncle Émile qu'il va vraiment très bien, Achille !
Message edité le 17/02/2021 09H52
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Arcachon Arcachon
Posté le : 16/02/2021 21H30
Il y a eu un gros bug pour mes corrections, aujourd'hui, on dirait...
Je vois ci-dessus qu'elles ne sont plus là. perplexe
Je t'ai envoyé un MP.
Message edité le 16/02/2021 21H37
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 16/02/2021 22H53
Voilà !
Une erreur de manipulation de ma part...
Désolé pour cette frayeur, Ô mon correcteur adoré !
Message edité le 16/02/2021 22H54
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Arcachon Arcachon
Posté le : 16/02/2021 23H32
Ouf ! J'aime mieux ça... clin d'oeil
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 17/02/2021 17H32
 Lundi 4 mai.

Les travaux dans les douches.

Ce matin, la moitié des douches ne seront pas disponibles. Michel construit une double paroi entre les douches et devant celles de droite, afin d’assurer l’isolation phonique, pour plus d’intimité.

Joel ouvre quand même les douches à dix heures. Seules trois seront disponibles. Justement, trois femmes venues ensemble de Naborum en calèche se présentent. Joel leur explique le mode opératoire, et elles s’enferment chacune dans une douche. Michel est à l’œuvre. Il pose des cloisons qu’il a préparées au chalet. Il a demandé à Émile d’apporter des bottes de paille pour bourrer l’espace entre les cloisons, ce qui devrait nettement atténuer le bruit. Ce soir, il aura terminé.  Et demain, on pourra tester la nouvelle acoustique de la salle des douches.



Message edité le 17/02/2021 18H01
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 18/02/2021 20H23
 Mardi 5 mai.

Les essais d’insonorisation.

Ce matin, Joel s'est assuré qu’il y a de l’eau chaude en quantité suffisante, et assez chaude. Il a préparé quelques boisseaux de bois pour la cheminée, et la chaleur est bien présente dans le couloir et dans les douches. Michel est volontaire pour tester les douches avec Yvette, pour juger de l’isolation phonique qu’il a faite hier. Joel doit être témoin auditif de la chose !

Alors Michel et Yvette s’installent dans la douche, et se déshabillent.

(Annexe 25 - Essai de douche insonorisée. Michel, Yvette.)

 Une nouvelle arrivante se présente à l’entrée. Il s’agit d'Anne Paris, la sourde-muette venue l’autre jour avec ses enfants, qui avait eu un malaise dans la douche. Aujourd’hui, elle est seule. Elle veut remercier Joel pour ce qu’il a fait. Elle a particulièrement apprécié les frottements qu’il lui a prodigués dans la douche pour la ranimer. Elle lui fait comprendre, en prenant sa main et la frottant sur son flanc, qu’elle désirerait que Joel recommence, dans la douche. Joel, qui l’avait vu nue, ne dédaigne pas l’invitation ! Il lui fait signe de patienter un instant. Il court à l’échoppe demander à son frère Gael d'assure la permanence à sa place, le temps qu’il s’occupe d’elle. Et aussi d’être le témoin acoustique de l’insonorisation. Michel et Yvette vont sans doute faire du bruit ! Gael, avec l’autorisation de Child, vient donc aux douches, et Joel et Anne entrent dans la deuxième cabine insonorisée, munis de serviettes. Anne se déshabille en souriant.  Puis, nue, elle déshabille Gael... Et là, stupéfaction muette en découvrant son phallus, un monstre de huit pouces de long et deux de large. Elle ne s’y attendait pas ! Joel fait couler l’eau, et ils se mettent sous le jet.

(Annexe 26 - Essai de douche insonorisée. Joel, Anne)

Michel, en sortant de la douche, demande : « Alors Joel, qu’as-tu entendu ? » Gael répond : « Joel est dans la douche.. Moi, c'est Gael. J’ai eu l’impression, en m’approchant de la porte, un peu avant que vous sortiez, qu’on égorgeait un cochon au loin... Mais c’est tout ! Cousine, je ne t’ai pas entendue ! » « Et pourtant, si tu savais comme j’ai crié ! » « Mais si tu veux, on pourrait refaire ça tous les deux, maintenant ! » dit Gael, qui sent déjà une grosse bosse dans ses braies. « Oh non, pas maintenant...  Je suis bien assez déglinguée pour l’instant, mais je prends bonne note ! » dit-elle en riant, sous le regard étonné de Michel. Joel ressort à son tour avec Anne, dont les yeux dorés scintillent comme des étoiles. Il confirme à son frère que l’isolation acoustique est vraiment efficace. « Maintenant, dit Gael, je dois retourner à l’échoppe. » ,Joel lui demande s’il y a encore des clients. Il regarde dehors mais personne n’attend. Alors, une fois son frère sorti, il verrouille la porte, tombe la serviette, enlève celle d’Anne, et tous les deux s'installent nus devant la cheminée. Michel et Yvette font de même, et tous les quatre profitent de la chaleur de l’âtre sur la totalité de leurs corps. Michel admire les gros seins d’Anne, et le puissant sexe de Joel. Ce dernier demande à Michel : « Peux-tu faire cette isolation des deux côtés, et renforcer encore la cloison du couloir ? Cela devrait éteindre tout bruit, aussi fort soit-il, venant de l’intérieur des douches. Vu que je ne pourrai plus entendre ce qui se passe, il faudrait aussi installer un système de miroirs que moi seul pourrai déverrouiller, pour contrôler s’il y a un problème dans une douche. L’aventure de la dernière fois avec Anne n’aurait peut-être pas connu une fin aussi heureuse, si la douche avait été insonorisée. Et il faudra aussi demander à Robert d’installer un système visible du couloir, pour savoir si l’eau coule dans la douche. » Michel trouve ces améliorations très intéressantes et nécessaires.  Ils en parleront avec Robert et avec Child, qui doit prendre la décision finale, en tant que bourgmestre. Pour finir, ils récupèrent leurs habits et s’en revêtent. Ils se donnent rendez-vous chez Child pour boire quelques canons après ces tests, certes réussis, mais quand même épuisants...

La Confrérie du Blauersland.

Dans l’après-midi, quatre voyageurs venus de Strateburgo, à trente lieues à l’est, arrivent à l’auberge pour y passer la nuit. Ils sont attendus demain à Mettis, disent-ils à Child. Ils ne veulent pas boire d’alcool. Child leur sert de l’eau au sirop. Il leur parle des douches, et ils veulent bien essayer. Les voilà donc chez Joel, qui leur explique comment s’en servir. Sans attendre plus longtemps , ils vont tous les quatre devant la cheminée et se déshabillent complètement. Ils ont tous les quatre la tête rasée. Leurs pubis aussi sont rasés, juste quelques petits poils blonds qui ont  repoussé. Tous de la même taille, six pieds. Ils ne sont pas musclés. Des membres virils de quatre pouces avec de petites bourses.
Joel leur explique que le déshabillage, normalement, doit se faire dans les douches... Ils lui disent : « Nous sommes des compagnons du Blauersland, une congrégation qui vit nue toute l’année. Ici, dans ce lieu, nous nous sentons à l’aise. Le voyage dans nos braies était bien long, et cela nous était pénible de rester dans nos frusques empoussiérées. Est-ce un problème ? » Joel répond  : « Non, mais il ne faudrait pas que d’autres personnes arrivent ! Je vais verrouiller la porte, il y a une cloche au cas où quelqu’un se présenterait. Et votre congrégation, quelle est donc sa doctrine ? »

« Notre mode de vie consiste à vivre nus, ensemble, hommes, femmes et enfants, en nous respectant nous-mêmes, les autres, la nature et les animaux. Nous ne mangeons pas de viande, et nous buvons peu d’alcool. » Joel demande alors d’où ils viennent, et pourquoi ils sont venus à Durandalem. Ils lui répondent qu’ils viennent de Strateburgo. Ils sont à la recherche d’un homme qui jadis faisait partie de leur congrégation, et qui, d’après leurs renseignements, résiderait dans la région de Mettis. On leur a conseillé cette auberge pour faire étape, la route pour Mettis est encore longue. « Notre Grand Ordonnateur, le chef de notre congrégation, Maître Clément Sandre, est atteint d’un mal mystérieux. Nous avons besoin du savoir de l'homme que nous recherchons, c’est un grand sorcier ! Il pourra sûrement le guérir... » « Et vous connaissez son nom ? » demande Joel. « Oui. Il s’appelle Artz. Jacou Artz. » Ça alors... Jacou Artz ! Joel alors leur dit qu’il en connait un très bien ! 

« Figurez-vous qu'il est notre bourgmestre, notre médecin, et le guide des futurs soldats du roi, qu’il forme dans une école, au bout du village. Il se pourrait fort bien que ce soit lui, l'homme que vous cherchez ! » Il leur dit alors qu’il va s’occuper d’eux, leur mode de vie lui plaît. « Je vais aller le chercher, prenez votre douche en prenant votre temps.  Je verrouille la porte, vous ne serez pas dérangés. » Il les quitte donc, verrouille la porte, et va voir Child pour lui conter l’histoire . Child alors l’envoie à l’école prévenir Jacou.

Devant le portail de l’école, il le fait demander.  Anatole va prévenir Jacou, qui enfile une tunique et accourt. Joel lui parle de ces quatre voyageurs qui cherchent un certain Jacou Artz pour guérir leur grand Ordonnateur. « Tu es sûr ? Ils ont bien dit "Grand Ordonnateur" ? » « Oui ! ils disent faire partie des compagnons du Blau quelque chose… » « Le Blauersland ? » « Oui, c’est ça, ils viennent de Strateburgo. » « Je les connais ! Mène-les ici, je les hébergerai pour la nuit. » Et Joel repart vers l’auberge, informe Child , et retourne aux douches pour avertir les quatre hommes. Il les trouve toujours nus, mouillés devant la cheminée, prenant du bon temps à la chaleur de l’âtre. Il leur dit « J’ai vu Jacou Artz, c'est bien l'homme que vous recherchez :  il connait le Grand Ordonnateur et votre congrégation ! Il vous invite à l’école pour y passer la soirée et la nuit. Dès que vous serez prêts, je vous y mènerai. » Les quatre hommes se réjouissent,  plus besoin d’aller jusqu’à Mettis ! « Enfilez ces tuniques, je me charge de faire laver vos habits, vous les récupérerez demain matin. À l’école de Jacou, tout le monde vit nu ! Ces tuniques seront suffisantes pour aller à l’école. Child va s’occuper de vos chevaux. » Et la petite troupe arrive au portail de l’école. Anatole leur ouvre, les fait entrer dans l’enceinte, et referme la porte. Joel revient à l’auberge, mission accomplie ! Il prend les habits des voyageurs, et les porte à Berthe pour qu’elle les lave. Child a envoyé Gael chez Émile, qui revient avec Nestor pour prendre en charge les quatre chevaux. Puis Joel s’occupe de ses douches, les nettoie, les aère, et charge la chaudière.

Berthe s’occupe donc des habits des quatre hommes, les cousins Cohen. Demain matin, ils seront secs.
Message edité le 18/02/2021 20H50
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 20/02/2021 21H17
Mercredi 6 mai.

Le programme des douches.

Dès l’aube, Jacou, Chantal, et les cousins Cohen sont chez Child. Pendant que les cousins se revêtent de leurs habits tout propres, Jacou passe par la boutique de Claude Kaas pour prendre quelques onguents qui pourraient lui être utiles à Strateburgo. Puis la troupe fait ses adieux à l’auberge, et passe chez Émile. La veille, Nestor a bien étrillé les chevaux fatigués, et ce matin, ils sont en pleine forme , comme le constate Théo... Pour Jacou et Chantal, Émile a préparé deux de ses meilleurs destriers.

Et les voilà partis tous les six pour Strateburgo. Ils ont trente lieues à parcourir, ils y seront dans l’après-midi.

Joel s’occupe de la chaudière des douches communales et réactive le feu dans la cheminée, au fond du couloir. Bientôt, il fait bon dans les douches. Il est encore tôt.

Il vient boire un café chez Child avec son frère Gael. Ils bavardent à propos des douches, du monde qui passe aux douches, du bouche à oreille qui va en amener encore plus…

Michel et moi arrivons chez Child en même temps. Nous discutons des systèmes que Joel aimerait avoir, et de l’isolation de toutes les douches. Child, qui est le bourgmestre en l’absence de Jacou Artz, nous donne l’autorisation de procéder aux travaux. « Joel, tu les assisteras dans la mise en œuvre de ce chantier. ! »
Le système des miroirs peut être facilement installé. Michel se charge de la conception et de l’installation, qu’il effectuera en même temps que l’insonorisation des cloisons. Pour ma part, je vais imaginer un système de bascule qui sous eau montrera un flotteur avec un fanion rouge, et sans eau un fanion vert. C’est facile à faire, mais il faudra arrêter l’eau en amont pendant les travaux. Joel propose que cela soit fait en deux temps, d’un côté puis de l’autre, ce qui permettrait d’avoir toujours trois douches opérationnelles.
Nous convenons de faire les travaux d’isolation supplémentaires lundi prochain, le 11 mai. Michel a encore des chantiers à terminer auparavant,  et il doit confectionner les panneaux pour les parois. « Pour ma part, dis-je, je ferai les modifications sur les tuyaux mardi 12 et mercredi 13 mai prochains, le temps de fabriquer les pièces nécessaires. Je n’aurai pas le temps avant. Pour l’heure, j’ai un chantier à démarrer chez Émile, pour des douches et pour le lavage des chevaux. J’attends Léon qui doit descendre de Laudrefang pour m’aider. Avec Émile et Nestor, nous devrions avoir fini rapidement ! ».

Estelle arrive à l’auberge avec Benjamin, Alyson et Nadège.  Benjamin veut apprendre à cuisiner, avec Alyson. Quant à Nadège, après une semaine passée au village, elle ne veut plus rentrer chez elle ! Ses parents, Carole et Richard Schaff ne semblent pas trop pressés de récupérer leur fille...  Ils profitent de leur tranquillité à Naborum !

Léon arrive lui aussi à l’auberge, et nous partons chez Émile. Le matériel est déjà sur place. Nestor m’a aidé à le charger sur une charrette hier au soir, et l’a porté là-bas. Pendant que nous faisons les installations de tuyaux et de chaudière, Nestor, avec le renfort de son ami Isabeau, construit la tour qui doit supporter la cuve d’eau.

Vers onze heures, une calèche arrive à l’auberge, Pierre Gross aux rênes. En descendent l’abbé Jean Christian, et trois autres abbés de l’abbaye de St Martin des Glandières :Simon de Beauvoir, l’archiprêtre dirigeant l’abbaye, et deux frères,Albert et Alfred Hitch. Ils viennent prendre une douche. Pierre leur en a vanté les bienfaits pour le corps et l’âme. Joel leur dit qu’ils peuvent entrer , tout est prêt.

Les curés se font expliquer le fonctionnement, et pénètrent chacun dans une douche. Pierre aussi en prend une.

Peu de temps après, ils ressortent, et vont se sécher les cheveux, tout en louant le Seigneur pour ces bienfaits.

Ils auraient aimé passer aussi chez Georges le barbier.  Mais son échoppe était fermée.

« Elle sera ouverte cet après-midi, leur dit Joel. Le mercredi matin, Georges travaille à l’école. »  Alors, en attendant l'ouverture,  ils décident de manger à l’auberge.



Les tailleurs de pierre.

Dans l’après-midi se présentent à l’auberge quatre ouvriers des carrières de pierres de Tenquin. Ce sont Roger et Aimé Burn, Nicolas Derek, et Maurice Alanis. Comme beaucoup d'autres, ils ont entendu parler des douches, et sont venus les essayer.  Mais ils ont soif, et prennent d’abord un canon de vin. Ensuite, ils se présentent chez Joel pour les douches. Ils veulent aller à deux par cabine. Non pour des histoires de sexe, mais comme ils sont très musclés, ils ne peuvent pas se frotter seuls le dos ! Joel sourit en voyant ces géants très larges d’épaules, avec des corps tout en muscles sous leurs habits serrés. Avisant la cheminée, ils décident de se déshabiller là sans plus attendre, les douches leur semblant trop étroites pour le faire à l'aise.

Roger et Aimé Burn sont deux frères, de trente-deux et trente ans. Blonds, très velus, ils mesurent tous les deux sept pieds deux pouces, des tailles de géants. Corps hyper-musclé, des bras comme des cuisses, et des mains comme des pelles à charbon. Une grosse toison blonde leur cache le pénis. Un petit pénis pour leur corpulence, à peine quatre pouces, avec de petites bourses très velues elles aussi. Des jambes aux cuisses énormes, des mollets gros comme des bras, et des pieds comme leurs mains...

Nicolas Derek, trente ans, est aussi très grand. Sept pieds, roux à la longue chevelure, une longue barbe rouge, il ressemble à un Viking. De corpulence identique à celle des frères Burn, avec une toison rousse très fournie, et un pénis de cinq pouces.

Maurice Alanis, trente ans, est un peu moins grand : six pieds huit pouces. Une pilosité noire sur tout son corps le fait ressembler à un animal à fourrure ! il est du même acabit que les autres, avec une verge de six pouces qui pend entre deux testicules énormes, tout noirs.

Joel est admiratif devant ces corps imposants. Mais il craint que les pommeaux des douches ne soient un peu bas pour eux... « Ne t’inquiète pas, nous gérons ! dit Roger. » Et ils pénètrent dans les douches, les frères dans l’une et les deux autres ensemble dans une autre. Sous la douche, ils chantent à tue-tête, comme au chantier. Ils ont des voix puissantes, et l’insonorisation s'avère un peu limite ! « Il faudra que je le dise à Michel, pense Joel. Ces quatre-là sont vraiment hors normes ! » Ils ressortent, et vont se faire sécher à la chaleur de l’âtre. Au vu de la surface à essuyer, Joel juge bon de fournir un supplément de serviettes ! Puis il commence à nettoyer et aérer les deux douches utilisées. Ils lui sont reconnaissants de son attention. « Nous allons boire un autre coup à l’auberge, dit Maurice en se rhabillant. Comme tu nous es sympathique, tu es notre invité ! » « Je vous remercie, répond Joel, ce sera avec joie ! La journée est finie. Je vous rejoins, le temps de nettoyer les douches et de fermer la maison. » Les géants arrivent donc chez Child et commandent deux pintes de vin, du meilleur de Child, pour eux et pour Joel qui va les rejoindre. Child, voyant la taille imposante des tailleurs de pierre, leur demande si les douches ont été assez hautes. Ils lui répondent, en rigolant, qu’ils se sont assis !  Joel arrive enfin. Les quatre hommes trinquent avec lui, et invitent Child à trinquer avec eux.

Puis ils s’en retournent à Tenquin, en disant tout le bien qu’ils pensent de Durandalem, des douches et de Joel, et se promettent de revenir.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 22/02/2021 18H32
Jeudi 7 mai.

L’attaque de Durandalem.

Léon Iser entre chez Child tôt le matin, l’air paniqué,  tout essoufflé...  Et il raconte d'une voix haletante : « Une horde de pillards est en train de sévir ! Ils ont pillé les échoppes de Falkenberg,  ils vont arriver à Durandalem ! C’est un cavalier venant de Falkenberg qui a donné l’alerte.. Ils seront sur le village dans une heure au plus ! » Child alors réagit : « Gael, tu vas prévenir le curé Paul, qu’il sonne l’alarme ! Joel, tu vas foncer à l’école de Jacou les prévenir ! Ce sont déjà de bons soldats, ce sera leur baptême du feu. Que tous les villageois viennent prendre les armes à l’échoppe ! »
Il est huit heures. Tandis que l’abbé Paul sonne l’alarme, Joel court vers l’école, sonne la cloche du portail

 Il explique à Anatole ce qui se passe, et aussitôt, les élèves soldats s’organisent, sous la direction de Dillon. Les filles leur distribuent la potion qui permet de voler.
Chacun s’équipe d’un arc et d’un carquois rempli de flèches. Ils se positionnent le long du mur d’enceinte côté ouest, c'est par là que devraient arriver les pillards. Alix, qui a déjà expérimenté une grande hauteur de vol, fait le guet. Il les a repérés, ils descendent la colline !  « Je vois cinq cavaliers, une trentaine de pillards à pied... Deux chariots suivent... Pour l’instant ils marchent...  Ils seront sur nous dans quelques minutes ! »

Dans le village, tous les hommes se sont armés. Les femmes et les enfants se sont réfugiés dans les douches, qui semblent un abri sûr contre les flèches et les lances des pillards. Child et Gael ont pris des arcs à double courbure, qui permettent de décocher des flèches sur une grande distance. En aval des murs de l’école, on dispose une rangée de boucliers pour protéger les hommes. Ils sont tous équipés d’arcs, avec une épée à portée de main, au cas où le corps à corps deviendrait inévitable.

« Tenez-vous prêts, ils seront bientôt à portée de flèche ! Visez d’abord les cavaliers, ce sont sûrement eux les chefs de la horde ! » dit Dillon, observant les signes d’Alix.

Alix descend derrière le mur, lève la main, engage une flèche, bande son arc.
Dillon crie :  « Maintenant ! » Les garçons montent le long du mur,.. Et voilà dix flèches sifflant dans les airs, terrassant en une volée les cinq cavaliers, chacun transpercé de deux flèches ! Les garçons se remettent à l’abri. Les pillards à pied ont un moment d’hésitation, puis chargent en courant.

« Maintenant ! » et dix des pillards s’écroulent.

« Maintenant ! » et dix autres sont touchés.

Une quatrième salve nettoie le côté ouest de l’école. Quelques-uns des pillards s’éloignent de l’école, prenant au sud, hors de portée des archers.  Mais ils tombent aussitôt, criblés de flèches venues de nulle part. Des flèches  décochées en rafales par Child et Gael, qui enchainent les tirs. Bientôt, plus un pillard n’est debout. Anatole ouvre le portail, Joel en guet à l’entrée avec un arc. Et au cri de « Tue ! tue ! » de Dillon, les dix garçons et Dillon sortent en courant, nus, vers les pillards. Et de leurs épées, en leur perçant le cœur, ils achèvent les quelques survivants.

Dillon crie : « Joseph ! Hugues, Gabin ! Arrêtez les chariots ! » Et Joseph, Hugues et Gabin récupèrent leurs arcs, et partent dans les airs à la poursuite des chariots qui fuient, gravissant la colline. Ils sont bientôt rattrapés par les trois archers. En plein vol, ils décochent leurs flèches. Les conducteurs, criblés de traits, s’écroulent à côté des chariots. Gabin et Hugues ramassent les corps des infortunés pillards. IIs s’installent aux rênes et ramènent les chariots et les cadavres dans l’enceinte de l’école.

Le combat a été bref, inégal. Les pillards n’avaient aucune chance devant ces soldats surpuissants ! Child réussit à en capturer un vivant, l’épaule transpercée par une flèche.

« D’où venez-vous ? » demande-t-il, menaçant le pillard de son épée. Le pillard répond  en flamand, une langue que comprend Child. « Nous venons du Nord, nous sommes des déserteurs de l’armée flamande qui vient en renfort à Pépin, dit-il en grimaçant. » Child lui demande combien d’autres suivent et, apprenant que les pillards étaient seuls, donne alors des ordres. « Pierrot et Claude Stein, vous allez creuser une fosse devant le mur ouest, pour ensevelir ces gueux. » Plusieurs hommes ramènent des pelles et creusent un grand trou. Trente-six corps sont dépouillés et ensevelis, et les flèches sont récupérées par les soldats, toujours nus.  Puis désignant Michel et Gael, Child leur dit « Emmenez notre prisonnier à l’échoppe. Gael, tu le mettras aux fers, et tu iras quérir le médecin de Naborum, afin qu’il soigne ce mécréant !  Tu préviendras aussi les pères de Hugues, de Charles et de Damien, qu’ils viennent en hâte ici. »

Il est neuf heures du matin.

 « Allez prévenir l’abbé Paul qu’il sonne la fin de l’alarme ».

 « Émile, avec Nestor, vous récupérez les chevaux des pillards. Ils sont à vous dorénavant. »

« Alix et Xavier, vous allez vous vêtir et faire le chemin jusqu’à Falkenberg pour annoncer la bonne nouvelle, qu’ils viennent récupérer le butin des pillards. Mais soyez vigilants et discrets !  Il ne faut pas que l’on vous voie dans les airs ! Et rejoignez-nous ensuite à l’auberge. »
Les deux garçons retournent donc à l’école, enfilent une tunique, reprennent une rasade de potion, et filent vers Falkenberg.
Message edité le 22/02/2021 21H20
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Lannemezan Lannemezan
Posté le : 22/02/2021 22H09
boudiou , ça rigole plus mort de riremort de rire ; fini l'touch'pipi et les p'tits soins mort de riremort de rire ; on rentre dans le vif du sujet , saignant ou à point ?? mort de riremort de rire vous le voulez comment votre barbare teutonique mort de riremort de rire? avec des soldats comme ça pas etonnant que l'carolus magnus va pouvoir " empirer " mort de rire
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Arcachon Arcachon
Posté le : 23/02/2021 14H23
Il faut bien que Roro exprime toutes ses facettes.

Il y a la facette "Peace and Love", certes...
Mais là, c'est la facette "Star Wars" ! clin d'oeil
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Lannemezan Lannemezan
Posté le : 23/02/2021 14H37
cet episode en dit long sur ce qui va venir , avec les apprentis de cette ecole ; pour l'instant ça rase un par ci par là , mais j'cre ben qu'ça va leur chauffer au derriere ; non seulement ça va empirer avec le gus à la barbe fleurie , mais dejà ça empile ; encore bien d'autres recits passionnants avant roncesvalles , si Roro nous y emmene
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 23/02/2021 18H49
La fête.

La fosse comblée, Child propose : « On érigera une stèle rappelant aux éventuels téméraires que Durandalem sait se défendre ! »

« Je vous invite toutes et tous à l’auberge, pour fêter nos héros... qui s’habilleront exceptionnellement pour l’occasion ! dit-il en riant.»

Et les jeunes soldats retournent à l’école. Ils enfilent une tunique, les filles aussi, et tout le monde se retrouve à l’auberge. Aujourd’hui, c’est la fête !

Tout le monde est heureux. Grâce aux jeunes soldats, aucun blessé n’est à déplorer parmi les villageois ! Manon est contente de revoir sa mère Berthe, Michel de revoir ses filles Marianne et Mariette, et le Fernand est fier de ses fils François et le Borgne, qui ont sauvé le village ! Un grand festin se prépare. Les filles de l’école, Marianne, Mariette, Josiane, Josette et Manon se proposent spontanément pour aider Berthe et Estelle. Clovis Hune et Alvin Koch sont partis chercher de la viande, P’tit Louis ramène tout le pain qu’il a cuit pour la journée, Child sort ses réserves de vin. Et chacun célèbre la victoire dans une grande allégresse.

« Lors de l’attaque, vous étiez nus  ! » fait remarquer Child.

« Oui, répond Dillon. Comme tu sais, nous vivons constamment nus à l’école... et si c’était permis, nous serions restés nus devant vous ! Jacou voudrait que tout le village vive nu ! »

En volant vers Falkenberg, Alix et Xavier aperçoivent une petite armée rassemblée en hâte sur la route. Ce sont des gens de Falkenberg et des environs partis à la poursuite des pillards. Se posant à l’abri des regards,  les garçons vont à leur rencontre, et leur expliquent ce qui s’est passé à Durandalem. « Tous les pillards sont morts, dit Alix. Nous les avons décimés, nous, les élèves soldats de Durandalem. Et nous avons récupéré le butin de leurs pillages ! »

Prétendre qu’ils ont tué les pillards ! Le bourgmestre de Falkenberg, Maître Simon Lang,  doute fortement des dires de ce gamin... : « Venez donc à Durandalem constater par vous-même, propose alors Xavier. Venez récupérer les chariots, venez fêter la victoire chez Child notre aubergiste et bourgmestre, avec une délégation de vos braves. Vous serez les bienvenus, après l’épreuve que vous avez endurée ! »

Maître Simon Lang se convainc peu à peu que ces jouvenceaux disent vrai. Il a entendu parler de l’école, des enseignements du sorcier Jacou Artz, et de ceux du maître d’armes Dillon d’Ortega, qu’il connait et apprécie... Il décide de s'y rendre, désigne quatre notables pour l’accompagner, et quatre hommes pour rapatrier les chariots. Il ordonne aussi à son armée : « Rebroussez chemin, et allez rassurer vos compagnes, annoncez que les pillards sont morts. Les chariots vont revenir à Falkenberg, et nous autres, nous serons de retour dans la soirée. »

 Alix et Xavier annoncent alors qu’ils partent prévenir le village de leur arrivée, et filent comme des flèches. Maître Lang, voyant ces jeunots courir à si grande vitesse, est maintenant persuadé qu’ils ont des pouvoirs hors du commun. Dès qu’ils sont hors de vue, ils s'envolent pour filer encore plus vite, et arrivent rapidement à l’auberge raconter de quoi il retourne. Child envoie aussitôt Anatole et Dillon à l’école, pour accueillir les hommes de Falkenberg venus récupérer les chariots remplis des rapines des pillards.

Les gens de Falkenberg se présentent à l’école. Maître Simon Lang reconnait Dillon,  le salue, et lui dit : « Alors, c’est donc vrai ! vous les avez eus ! » Et Dillon leur montre la fosse où les cadavres sont ensevelis : « Ils était trente-sept. Ils sont tous là ! Sauf un, qu’on a gardé pour qu’il nous parle de ces pillards. Il est notre prisonnier. » « Nous les avons dépouillés, ils étaient chargés d’argent. Cet argent servira à réparer les dégâts qu’ils ont causés, et à dédommager les blessés et veuves de votre cité ! »

 Et tandis que les deux chariots repartent vers Falkenberg, Dillon, Anatole, Maître Simon Lang et quatre des notables de la ville, Henri Wurst, Joseph Pax, Bernard Palis, et Jean Claudel, se dirigent vers l’auberge où la fête bat son plein.

Le médecin de Naborum, Benoit Krier, un homme blond de cinquante ans, de six pieds, est là. Il a soigné la blessure du renégat, qui dit s’appeler Hantz Burg, 25 ans, un géant de sept pieds cinq pouces, blond, natif de Sterdam dans la Lagune, au nord du pays belge.

Gael a prévenu les parents de Hugues, Carole et Richard Schaff, ainsi que Damien Fleich, le père de Gabin, et Vivien Kauf, le père de Charles.  Tous les quatre arrivent en calèche pour fêter leurs fils.

Nestor est parti au galop à Hombourg prévenir Émile Gouvy, le père d’Achille, tandis qu'Isabeau est parti à Tenquin avertir Roger Capes, le père d’Armand,  et Guillaume Holz, le père d’Alix. Eux aussi sont attendus à midi pour les réjouissances.

Léon est retourné donner la bonne nouvelle au village de Laudrefang, qui craignait le passage des pillards.  Il revient avec les parents de Xavier, l’aubergiste Jean Louis Stamm, son épouse et sa serveuse Ingrid, et avec Louis Brett, le père de Joseph.

Child accueille les invités et leur présente les héros, tous des jeunes soldats, qui ont massacré de leurs flèches les pillards. Une nouvelle ovation s’élève dans l’auberge.  Et au dehors aussi, l’auberge est trop petite pour accueillir tout le village. Les hommes, les femmes, les enfants, tous réunis, tous les habitants de Durandalem acclament eux aussi leurs héros !

Il est midi. Maintenant, tout le monde sait que les jeunes soldats du roi combattent nus. Cela en étonne plus d’un, mais après tout, se disent-ils, ce sont des héros ! Ils peuvent bien  être nus s’ils le veulent !  La nouvelle du village en fête s’est propagée au-delà de Hombourg et de Tenquin. Les abbés des Glandières, menés par Pierre,  sont venus aussi pour l’événement !

Maître Simon Lang s’étonne de ne pas voir Jacou Artz. « Eh non, je regrette, il n'est pas là, lui dit Child. Il est parti à Strateburgo, pour soigner le Grand Ordonnateur de la confrérie du Blauersland, Maître Clément Sandre. Il ne sera de retour que dans un jour ou deux, s’il a trouvé le moyen de guérir la maladie du Maître. »

Avec l’accord de Maître Simon Lang, les notables de Falkenberg, Henri Wurst, Joseph Pax, Bernard Palis et Jean Claudel, proposent aux jeunes soldats de les accueillir chez eux, afin que toute la cité leur rende hommage ! Child est d’accord, Dillon aussi.  Ils le méritent tous  ! Child demande à Émile de préparer une grande charrette pour les emmener à Falkenberg dans la soirée. Maître Simon se charge de les héberger là-bas. Il organisera demain une grande fête en leur honneur !

Oui, tout le monde est heureux.  Les pères des élèves de Dillon sont on ne peut plus fiers de leurs grands fils. La fête se poursuit tout l’après-midi.  Mais Marianne juge bon de retourner à l’école chercher l’élixir qui remet d’aplomb ceux qui ont trop bu...  Car ils sont nombreux à s’être laissé tenter par des excès de boisson, aujourd’hui !
Message edité le 23/02/2021 19H00
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Posté le : 24/02/2021 15H21
Le voyage à Falkenberg.

La journée se termine. Les parents s'en retournent chez eux, porteurs d'un sentiment de fierté et de gloire. Les habitants retournent à leurs travaux, qu’ils ont tous et toutes abandonnés ce matin.  Les filles nettoient l’auberge et ses abords, ramassent les cruchons et bouteilles vides, et une fois le tout bien rangé, rentrent à l’école avec Anatole. Elles préparent les beaux habits des garçons, ceux qu’ils avaient lors des portes ouvertes.

Les garçons, accompagnés des notables et du bourgmestre de Falkenberg, arrivent à l’école, et voulant eux-mêmes se laver, leur proposent une sudation et une douche avant de partir sur Falkenberg. Les notables sont intrigués, ils ne connaissent ni la sudation, ni les douches !

Hésitant à se mettre nus, ils acceptent finalement de s’enrouler dans une serviette que les filles leur tendent. Au vu de ces jeunes hommes au pubis rasé, il se disent que leurs sauveurs,  ce sont vraiment des jouvenceaux !  Mais ils remarquent aussi que certains garçons, notamment Dillon, sont fort bien montés pour leur jeune âge...  Ils pénètrent dans la salle de sudation, et ont vite trop chaud ! Dillon leur conseille : « N’hésitez pas à enlever la serviette, vous aurez moins chaud... »

Maître Simon Lang montre l’exemple. C’est un homme de quarante-cinq ans, un brun de six pieds.  Un corps musclé et velu, une toison très abondante sur un pénis long de cinq pouces et large d’un pouce, des jambes fermes et musclées. C’est la première fois que ses notables le voient nu.

Henri Wurst, grand propriétaire terrien de quarante-six ans, suit l’exemple de Simon, et tombe la serviette. C’est un petit homme roux de cinq pieds deux pouces, trapu mais costaud. Une barbe rousse descend de son visage, sa toison rouge couvre une partie de son pénis de quatre pouces et large de deux, entre des jambes épaisses.

 Joseph Pax, hôtelier et propriétaire de l’hôtel Pax, se décide aussi. Il a vraiment trop chaud et transpire à grosses gouttes. C’est un grand homme de cinquante ans, six pieds cinq pouces, les cheveux gris. Il a un corps fin, des bras et des jambes fines, une toison grise sur un pénis fin d’à peine un demi-pouce de large, mais d'au moins sept pouces de long.

Bernard Palis, marchand de la ville, tombe également sa serviette. Il hésitait, mais voyant le sexe de Joseph Pax, il n’a plus de gêne. Il a quarante ans. Blond, six pieds trois pouces, assez musclé, bien velu, mais cela ne se voit guère. Sauf sa toison dorée très abondante, qui ne cache qu’une partie de son  long sexe fin de huit pouces, un demi-pouce de large.

Jean Claudel finit par laisser lui aussi tomber sa serviette. À trente-cinq ans, il est le patron d’une grande ferme de la ville. Les cheveux noirs et un corps très fin, maigre, de six pieds six pouces. Une pilosité bien fournie sur tout le corps, y compris sa toison en broussaille, toute noire, qui camoufle un pénis de cinq pouces de long et un de large. Sa silhouette élancée le fait paraître encore plus maigre.

Ils s’observent mutuellement. Jamais ils ne s’étaient montrés nus les uns aux autres. Ils finissent par se sourire, puis par rire de leurs gênes respectives, qui se sont vite estompées. Encore une victoire de Dillon !

Au bout de vingt minutes, , Dillon les emmène tous en nage sous la douche, qu’ils apprécient beaucoup. Leurs corps sont épurés, lavés des toxines accumulées par une vie de labeur, et ils se sentent vraiment bien une fois qu’ils se sont séchés.

Les filles, en tuniques pour une fois, leur apportent des habits propres qu’ils enfilent prestement, un peu gênés d’être nus devant ces beautés. Elles leur disent que leurs habits vont être lavés, et qu’on les fera parvenir à Falkenberg dès que possible. Les garçons revêtent leurs beaux habits. Les voilà parés pour monter à Falkenberg. Emile a mené la charrette attelée de deux chevaux devant l’école. Chacun prend son arc, son carquois et son épée, ce sont des soldats ! Ils quittent Durandalem pour aller fêter leur victoire. Avant de partir, les filles leur ont offert une boisson stimulante, ils sont en pleine forme ! Dillon va dans le cabinet de Jacou prendre quelques fioles. Jacou l’a informé sur leurs utilités.

En chemin, ils rencontrent deux cavaliers, des hommes de Falkenberg qui venaient aux nouvelles. Ils repartent au galop prévenir toute la ville de l’arrivée des héros.

Arrivés à Falkenberg, les garçons sont acclamés comme des rois. Ce sont les sauveurs des reliques de l’église, des ors de l’orfèvre, et de tout ce que les pillards avaient dérobé.

Joseph Pax dit : « Ce sera un honneur que vous passiez la nuit en mon hôtel, vaillants héros ! »

 Simon dit alors : « Habitants de Falkenberg, demain est un jour de fête ! nous fêtons nos héros ! » Et ce sont des acclamations, des ovations qui accompagnent les garçons jusqu’à l’hôtel Pax.

Simon Lang, le bourgmestre de la ville, prend Dillon en aparté : « Nous avons de bien belles filles à Falkenberg. Vos élèves sont-ils aguerris quant aux choses du sexe, du moins les plus vieux ? » Dillon éclate de rire : « Ce sont tous sont des bêtes de sexe, du plus jeune au plus vieux ! Et si vous avez des filles qui nous rejoignent à l’hôtel, ce sera une superbe soirée, je vous le garantis ! » Alors Simon donne quelques directives, tandis que les héros s’installent dans le grand salon de l’hôtel et se font servir à boire.

Une grande table est dressée dans la grande salle à manger. C’est un hôtel luxueux, et la noblesse et le clergé de la région font partie de la clientèle. Ce soir, hormis les notables qu’ils connaissent déjà, sont invités à la table quelques personnes importantes de la ville : le curé Jacques Kirsch, heureux d’avoir récupéré les reliques de saint Thomas le saint patron de la ville, et quelques commerçants... En somme, le gratin de Falkenberg ! Le repas servi est composé de mets raffinés. Plusieurs plats différents sont proposés, accompagnés de vins des plus fins venant des côtes de la Provence.

Puis Simon demande à Dillon de raconter cette fameuse bataille aux notables de la ville.

« Ce n’était pas vraiment une bataille, c’était comme à l’entraînement quand nous faisions du tir sur cible ! Nous avons d’abord éliminé les cavaliers. Nous sommes dix, ils sont tombés tous les cinq en même temps. Puis nous avons atteint les fantassins de nos flèches. Nous sommes tous de très bon archers. Nous avons un Maître archer, le meilleur, Childéric Germain, qui nous a excellement formés. Chaque volée de dix flèches touchait dix pillards. En quatre volées, il n’en restait plus un debout ! Nous sommes sortis, et nous les avons achevés de nos épées plantées dans le cœur. En cinq minutes, l’affaire était réglée ! »

Les questions fusent :

« Vous êtes tous de Durandalem ? 

- Non, seul François, le Borgne et moi sommes du village, dit-il en montrant les garçons nommés.  Charles, Gabin et Hugues sont de Naborum, Alix et Armand sont de Tenquin, Xavier et Joseph sont de Laudrefang, Achille est de Hombourg.

- Mais quel âge avez-vous ?

 - Le plus jeune, Alix, vient de fêter ses quinze ans, Xavier et Charles ont quinze ans, Achille, Armand et Le Borgne ont seize ans, François et Gabin ont dix-sept ans, Hugues et Joseph ont dix-huit ans, et moi-même, leur instructeur, j’ai vingt et un ans.

- Vous êtes bien jeune pour être instructeur ! Où avez-vous reçu votre instruction ? 

- J’avais dix ans quand j’ai été recueilli et adopté par Maître Jean d’Ortega, le Maître d’armes de Mettis. C’est lui qui m’a enseigné tout mon savoir ! 

- Ah ! Maître d’Ortega ! sa réputation va au-delà de la contrée ! 

Et l’école, elle existe depuis quand ? 

- Elle a été créée et bâtie pour nous, ce printemps. Nous en sommes à deux mois d’instruction.

- Si peu de temps ! et cela va durer jusqu’à quand ? 

- Jusqu’à la fin de l’été... Nous devons rejoindre le roi Charles en renfort.

-  C’est vrai que vous avez des super-pouvoirs ?

 - On le dit…

- Pouvez-vous nous montrer ? »

Alors, mentalement, Dillon  ordonne aux garçons de se lever à son top et de dire à haute voix : « Nous sommes les soldats du roi. » Et au top, d’une seule voix, tous se lèvent et proclament : « Nous sommes les soldats du roi ! » avant de se rasseoir.

L'assistance est stupéfaite.

« C’est très impressionnant ! dit Simon. L'on en est presque effrayé...»

« Une dernière question : c’est votre baptême du feu ?  demande le chef de la garde de Falkenberg.

 - Oui, pour tous les élèves, c’est leur premier vrai combat. Pour ma part, j’ai déjà combattu au côté de mon père, Jean d’Ortega, dans les plaines de Belgique. »

«  Nous pouvons certes vous applaudir, braves soldats du roi ! dit Simon. »

Et  la tablée des notables de se lever et d'applaudir en chœur. Quand ils se sont rassis, au top mental de Dillon, tous les garçons se lèvent et disent : « Merci ! » Ce coup-ci, tous ont rigolé !

Simon dit alors :« Maintenant, nous allons vous laisser vous reposer.  Veuillez passer dans le salon d’à côté, nous ne vous dérangerons pas. Demain, nous vous ferons visiter la ville. Et nos onze garçons quittent la table, en remerciant l’assistance pour cette soirée. Ils passent au salon d’à côté. Simon ferme la porte derrière eux.

Onze filles pénètrent alors dans le salon par une autre porte. Elles sont très légèrement vêtues…

(Annexe 27. L’hôtel Pax. Dillon et les garçons.)

Les garçons sont nus. Ils ressortent ainsi du salon. La salle à manger est vide, et un majordome, très sérieux malgré la nudité des garçons, leur demande de le suivre jusqu’à leurs chambres.
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