Citation :
GREENPEACE, PARLONS EN!!!!!
J’ai cessé de soutenir Greenpeace, et avec moi mon entourage, aux environ de 1990, à peu près au moment où Patrick Moore son cofondateur au début des années 70 quittait le groupe, vu la dérive écolo fasciste que prenait le groupe.
J’ai écouté P Moore à Paris lors d’une conférence dénonçant le drame qui allait se jouer avec l’interdiction du riz doré et ce que cela allait provoquer dans les pays pauvres comme le Bengladesh. Afin de favoriser la synthèse du carotène, c’est un riz génétiquement modifié qui évite ainsi aux populations pauvres, une carence en vitamine A. Cette carence condamne annuellement à la cécité, ½ million de personnes avec une majorité d’enfants.
Des activistes écolos avaient organisé une manifestation contre ce riz transgénique, supposée prouver que les paysans pauvres refusaient d’acquérir et de planter ces semences.
Imaginez le pauvre agribengali contre les semenciers de la Haute technologie !!!
Mais la réalité était différente. Dans ces groupes de manifestants on voyait de filles avec les cheveux teints en rose ou violet et des paysans avec des tatouages tribaux et tout un tas de ramassis du même acabit.
Les paysans en question étaient des étudiants écolos venus jouer les paysans à l’invitation d’associations écolos dont Greenpeace !!!
Il y en a à foison de ses anecdotes montrant que les associations de défense de l’environnement sont loin d’être aussi vertueuses qu’elles le prétendent.
La première grande lutte de Greenpeace est l’opposition aux essais nucléaires en Alaska et dans le Pacifique, tout cela dans un contexte de la peur d’un accident nucléaire. Les bombes seront quand même tirées, mais Américains et Soviétiques signeront les traités de non prolifération et les essais se feront sous terre. Il faut dire que les teneurs en iode 131, en césium 137 et en strontium 90 avait contaminé dans des proportions catastrophiques toute la chaîne alimentaire.
Greenpeace c’était fait un nom, son succès était planétaire. Avec Greenpeace, les Français réalisent qu’il existe une opposition internationale aux essais à Mururoa avec le sabotage du Rainbow Warrior et la mort d’une personne.
Apres l’arrêt des essais nucléaires, P Moore et Greenpeace choisissent un autre combat : Les baleines. Ce combat fera apparaître des fissures dans le groupe, les anti nucléaires purs et durs étant horrifiés par une campagne « Sauvons les baleines ». Les bébés phoques suivront les baleines.
Des antennes plus ou moins indépendantes se créent de par le monde et mènent des campagnes sans l’aval du groupe fondateur. Des tensions apparaissent et les scientifiques du groupe cèdent le pas aux écolo-activistes, à l’écologie politique au moment où la sphère soviétique s’effondre et le communisme avec.
Le mouvement voit arriver un flot de militants déçus du communisme. La lutte « finale » devient avant tout politique. Il faut empêcher, condamner, exclure, interdire, détruire et démolir même. Il faut répandre la peur. La peur amène beaucoup d’argent.
Bob Hunter, un des fondateur et figure principale de Greenpeace, le disait « il y a un gros risque que cela se transforme en un écofascisme ».
Tout le monde ne peut pas avoir comme Patrick Moore , un doctorat en écologie et pour changer le comportement environnemental des gens, la seule manière est de créer une mythologie populaire, une sorte de religion de l’environnement où le commun des mortels aura foi en des gourous. Eh bien cinquante ans plus tard, cette intuition était terriblement exacte.
La réflexion des benêts a été entièrement formatée par les lobbying écolos. Ils pensent comme Greenpeace et ils ne le savent pas. Leurs idées, quand ils en ont, sont les leurs, leurs slogans : sur le niveau marin qui monte, sur les glaciers de montagne et polaires qui fondent, sur les tempêtes qui s’amplifient, sur les récifs qui meurent, sur le plastique, sur le bisphénol, sur la chimie, sur la signification des mots pollution, environnement, durable, ce qui est vert , ce qui ne l’est pas, sur le chlore, sur le CO2, sur le CH4, sur le piège du développement et ses mensonges….
Sur tout absolument tout, ils nous ont imposé leurs codes, leurs visions, leurs projets, leurs rejets.
Elle est là la catastrophe pour la planète !
Lø
Lire de Patrick Moore, les 700 pages des « Confessions d’un repenti de Greenpeace pour une écologie scientifique et non politique ».