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Durandalem, une histoire...

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Issoire Issoire
Posté le : 16/05/2022 21H17
Encore une fois la science au service de l'humanité
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 18/05/2022 08H37
  Mercredi 10 avril.


     Préparatifs pour Oche.

Pierre et Johan Martinet, Alexa Dumas et Guenièvre Spohr sont chargés d’escorter les convois de  pierres du Blauersland pour encore quelques voyages. Ils doivent arriver cet après-midi, et repartiront demain pour le deuxième voyage de la semaine. Il est prévu deux livraisons de cinq chariots par semaine. Pour les pierres de Tenquin, trois chariots par jour, dont deux sont convoyés par les frères Holz, qui en temps ordinaire sont les vigiles des Thermes.

   Le temps de l’absence des élus, qui vont se rendre à Oche à l'invitation de l'Empereur, ce sont Gael et Joel Wasch qui occuperont par intérim les fonctions de bourgmestre et de bourgmestre adjoint.

     Les invités arrivent les uns après les autres, de Hombourg, de Tenquin, de Laudrefang... Une charrette arrive de l’abbaye des Glandières. Pierre est aux rênes, avec l’archiprêtre Simon de Beauvoir et son second, l’abbé Jean Christian.

     Bientôt, l'effectif des invités à Oche est au complet.

     Les gardes, leurs familles, et les abbés de l’abbaye des Glandières seront logés pour la nuit à l’hôtel des Thermes.

     On s'active pour préparer le voyage. Il faudra quinze attelages pour transporter cent treize adultes, vingt enfants, ainsi que toute la nourriture et toute la boisson pour le voyage aller-retour.

     Les quinze chariots seront agencés comme suit :

  - Deux chariots pour nous les Schmit et pour quelques autres, soit dix-huit adultes, dont Jacou, Chantal, Anatole, Marie et Apollinaire, et six enfants. Chariots conduits par les membres de la famille Schmit.

  - Quatre chariots pour les gardes vétérans et leurs familles, soit quarante adultes. Deux conduits par les gardes vétérans, et deux par leurs enfants.

 - Un chariot conduit par un palefrenier, pour la famille Deir et pour les filles rescapées de Khan, soit six adultes et neuf enfants.

 - Trois chariots pour les notables - vingt-cinq adultes et six enfants - conduits par les familles des notables.

 - Deux chariots pour le clergé et pour l’intendance, soit seize adultes, conduits par les gardes.

     - Un chariot pour la famille des palefreniers - quatre adultes - et pour les outils, les armes, les deux muids d’eau et la chaudière. Conduit par la famille.

     - Deux chariots conduits par les palefreniers pour les bagages, la nourriture, la boisson.

 Dans les écuries d’Émile, on prépare donc trente chevaux, qui demain à l'aube seront attelés aux chariots.

Chacun prépare ses bagages, toutes les affaires nécessaires pour le voyage et pour le séjour à Oche.  Les gardes emportent leurs costumes d’apparat, ceux-là mêmes de leur première parade lors des portes ouvertes de l’école, il y a trente-deux ans. Mais ils ont eu droit à une bonne séance de retouches par Josiane et Josette, à la buanderie de l’école.  Dame, depuis cette première parade, ils ont quelque peu grandi et forci !

     Les enfants des vétérans ont négocié deux chariots pour eux, et deux pour leurs parents. Les frères d’Ortega sont préposés aux chariots des enfants. Ils sont heureux de se revoir si vite , ils n’avaient prévu de se revoir que cet été... Pendant le voyage, ils auront sûrement l'occasion de s’amuser encore !

  Vers dix-sept  heures, cinq chariots vides arrivent à la porte est. Albert Fart et Paul Spohr sont de garde.

      Ils reconnaissent, malgré leurs habits, les gardes Pierre Martinet, Alexa Dumas, Johan Martinet et Guenièvre Spohr.

     Les charretiers sont les compagnons du Blauersland, les enfants de Georges Stand, Valentine, Roger, Isabelle, Piot et Mousse. C’est leur première visite à Durandalem. Ils sont épatés par ces murailles, par ces portails qui s’ouvrent tout seuls, et aussi par ces quinze chariots dans le pré, avec une multitude de gens tout nus qui y chargent des affaires... On leur avait dit que le Blauersland n’était pas la seule communauté à vivre nue, ils en ont aujourd’hui la confirmation !

Les gardes les aident à déposer leurs chariots vides. Les palefreniers étant occupés à préparer le voyage vers Oche, ce sont les gardes de nuit de la Garderie qui prennent en charge leurs chevaux.

     Puis ils les emmènent aux douches communales chez Joel, et ensuite à l’auberge pour se désaltérer. Il fait déjà chaud en ce printemps. Leurs habits  leur collaient à la peau... Ils sont bien contents de rester nus après cette bonne douche !

     Quand, à dix-huit heures, les gardes en pause s’envolent nus prendre leurs postes, les compagnons sont étonnés, bien qu'ils aient été témoins de  quelques envols de leur escorte, qui allait parfois en reconnaissance sur le trajet. Et quand les quatre gardes relevés arrivent eux aussi nus, en volant, les compagnons sont de plus en plus intrigués par tous ces pouvoirs  !

     « - Et vous volez tous comme cela, au village ?  dit Roger Stand.

     - Oui, nous avons tous ce pouvoir, répond Christina, mais seuls les gardes l’utilisent tous les jours...

     - Mais comment est-ce possible de voler ainsi ? demande Isabelle.

    - C'est grâce à une potion spéciale que sait préparer notre savante herboriste Chantal !

- Oh, dites, on pourrait en avoir ?  demande Mousse, le plus jeune.

- Je ne sais pas... Mais vous verrez Chantal ce soir, vous pourrez lui poser la question. »

    L’escorte des compagnons leur propose alors de monter aux Thermes, où ils rencontreront Jacou, qui effectuera le paiement des pierres.

      « Vous pourrez vous reposer, dit Alexa, vous aurez chacun une chambre  à l’hôtel.  Et ce soir vous mangerez au restaurant, avec les gardes vétérans qui partent demain pour Aix. »

      Le soir au restaurant, les enfants des vétérans se sont retrouvés. Ils ont formé les couples pressentis lors de leur rencontre le mois dernier : Alex Holz avec Juliette Kauf, Théo Gouvy avec Marie Schaff, Georges Gouvy avec Anne Schaff, Roméo Kauf avec Sylvie Stamm, Benoît Kauf avec Mia Gouvy, Pierre Schaff avec Sophie Stamm, Paul Schaff avec Marie Gouvy.

 Quant à Charlotte et Claudette Brett, elles attendront demain pour retrouver leurs amants, Jean d’Ortega et Aimé d’Ortega.

     Les enfants des deux vétérans Bauer, Joséphine Bauer et Francis Bauer, les rejoindront demain avec leurs conjointe et conjoint, Paul Dor et Pauline Basin.

     Cette nuit, ils dormiront en couple dans les chambres. Mais demain, pendant le voyage, ils prévoient déjà de se mélanger !

     Le soir, une fois que toutes et tous ont regagné leurs chambres à l’étage de l’hôtel, on discerne comme un brouhaha feutré. Mais il n’y a pas que les jeunes : les vétérans profitent eux aussi de ces instants tranquilles pour se livrer à d'agréables ébats !

     Au bout d’un moment, les vétérans sont redevenus calmes. Quelques jeunes batifolent encore, puis c’est le silence. Les concierges font le tour pour éteindre les luminaires. Les Thermes s’endorment...
Message edité le 26/05/2022 01H39
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Issoire Issoire
Posté le : 18/05/2022 13H50
Un joli cortège d’invités pour se rendre à Aix , l’historien nous ayant déjà fait toucher du doigt l’enthousiasme de l’empereur pour les plaisirs de la chair on peut supposer qu’un tel aréopage de jeunes et moins jeunes ,bénéficiant des potions et onguents de Chantal et Jacou , nous offrira un scénario que même Dorcel lui-même n’aurait imaginé.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/05/2022 02H04
  4- Le voyage d’ Oche.


     Jeudi 11 avril.


     Le départ vers Oche.


     Christina Hahn est en réserve aujourd’hui.

 Tout le monde est debout de bonne heure. Les gardes de nuit, une fois relevés par les gardes de jour, donnent un coup de main pour atteler les trente chevaux du convoi.

     Aux Thermes, le petit déjeuner est pris, et toutes les villageoises et tous les villageois se retrouvent dans le pré, à côté des écuries d’Émile, pour dire au revoir aux voyageurs en partance réunis autour de Jacou.

     Jacou prend la parole.

     «Chères Durandalemoises, chers Durandalémois, chers soldats vétérans, vous et vos familles, soyez les bienvenus pour ce voyage ! Nous arriverons à Oche demain vendredi, dans l’après-midi. L’Empereur Charlemagne, qu'il n'est pas besoin de vous présenter, nous y attend.

     Je vois que pour le moment, nous sommes tous vêtus. C'est vrai qu'il fait encore frais,  le matin ! Durant le voyage, je vous demanderai de ne pas vous montrer nus. Ainsi les conducteurs, toujours visibles, devront être habillés. Nous traversons l’Austrasie, et ce territoire est loin d’admettre et d'autoriser la simple nudité !

   Il vous reste un court moment pour vérifier que vous n’oubliez rien, et nous pourrons embarquer.  Chantal va distribuer la potion qui permet de communiquer mentalement, afin que nous puissions communiquer entre les chariots sans arrêter la marche du convoi. »

     Chacun s’installe dans le chariot qui lui est attribué, et bientôt, le départ est donné !

     Dans le chariot de tête, où ont pris place les musiciens, la musique accompagne le départ. Le deuxième chariot est occupé par ma famille et moi, et par Jacou, entre autres.  Les trois suivants sont ceux des notables et de leurs familles. Puis deux chariots de vétérans. Deux chariots pour l’intendance.  Un chariot pour les rescapées de Khan. Un chariot pour les outils et les armes, pour une chaudière et deux muids d’eau. Deux chariots pour les bagages et la nourriture. Et enfin les deux chariots des jeunes ferment la marche.

  Benoît Spohr et Paul Frisch, de garde au portail est, nous ouvrent le passage. Tous les villageois qui restent nous saluent.

     Dans le premier chariot des jeunes, les couples ont pris place : Alex Holz avec Juliette Kauf, Théo Gouvy avec Marie Schaff, Roméo Kauf avec Sylvie Stamm, Paul Dor avec Joséphine Basin, Francis Bauer avec Pauline Basin, et Aimé d’Ortega avec Claudette Brett.

     C'est Aimé d’Ortega qui tient les rênes.

     Dans le deuxième chariot des jeunes  : Georges Gouvy avec Anne Schaff, Benoît Kauf avec Mia Gouvy, Pierre Schaff avec Sophie Stamm, Paul Schaff avec Marie Gouvy, et Jean d’Ortega avec Charlotte Brett.

     C’est Jean d’Ortega qui tient les rênes.

      Les frères d’Ortega sont aux rênes, mais très vite, ils se font remplacer par d’autres jeunes, afin de pouvoir eux aussi fêter les retrouvailles avec leurs amantes respectives.

     Francis Bauer prend les rênes, et Aimé se rend à l’arrière du chariot. Il est aussitôt déshabillé par Claudette, déjà nue. Elle attendait vraiment ce moment  avec impatience !

   Même scène dans le deuxième chariot. Benoît Kauf prend les rênes, et Jean d’Ortega, tiré à l’intérieur du chariot, est aussitôt accaparé par Charlotte Brett.

     Dans les deux chariots, seuls les frères d'Ortega sont en forme. Les autres ont déjà beaucoup donné de leur personne la nuit dernière... Mais cela ne les empêche pas de participer aux ébats des quatre amants. Ils les couvrent de caresses pendant qu’ils copulent, ajoutant au plaisir des quatre jeunes gens. Les cris et gémissements sont en partie étouffés par le bruit des roues sur les pavés du chemin...

    Mentalement, Jacou demande à Armand Capes et Gabin Fleich de se vêtir et d'aller faire une reconnaissance par les airs, afin de trouver un endroit assez vaste pour y contenir les quinze chariots disposés en cercle.

     Les deux vétérans décollent alors de leurs chariots, et montent très haut pour ne pas se faire trop remarquer. D’en bas, avec leurs habits flottant au vent, on pourra les prendre pour de gros oiseaux !

     Ils repèrent un bel endroit, à la sortie de la grande forêt, et reviennent prévenir Jacou.

     « Les chariots pourront y être d’ici une heure ! estime Armand.

     -  Parfait... Nous y ferons halte pour le déjeuner. Tu guideras le chariot de tête, c’est Benjamin Schmit qui tient les rênes. »

     Une heure plus tard, nous y sommes. On place les chariots en cercle, on dételle les chevaux  pour qu'ils se reposent.  Plusieurs feux sont allumés, les cuisinières se mettent à l’œuvre. Les tréteaux et les planches sont sortis, et bientôt, toute la communauté peut s'attabler.

     Il fait bien chaud. Beaucoup se sont mis à l’aise, nus, protégés de la vue d'éventuels passants par les chariots. Mais il ne passe pas grand monde…

Pendant le repas, quelques jeunes ont sympathisé avec les orphelines rousses.

     Afin de faire plus ample connaissance, et avec l’approbation de Jacou et de Marie Brett, les cinq plus grandes, Gertrude et Berthe Hoff, Anne Bonté, Claudine Schmit, et Edeltraud Bour vont se réunir avec Jean et Jacky Muller, Simon Schmit, Léon Wilkinson, Charles Muller,  Norbert Burg et  José Pferd, tous célibataires.

     Sur les conseils de Marie Brett, et en sa compagnie, les garçons vont leur faire découvrir les plaisir du sexe, bien loin des viols qu'elles ont subis avec Khan et ses lieutenants. Tout en participant aux initiations, Norbert Burg et José Pferd se relaieront pour conduire le chariot.

De leur côté, les plus jeunes, Paulette et Annie Hoff, Joelle, Josette et Josiane Bonté, Claudette et Claudia Schmit auront droit à une initiation musicale, dans le chariot des musiciens.

     Quant à Jeannette Deir, elle rejoint l'un des chariots des notables, en compagnie d'Emanuel Frisch, qui est célibataire, par un heureux hasard...



     L’ordonnancement des chariots est changé :

      Agathe Stein, éducatrice des enfants, propose de prendre tous les petits de huit à douze ans, soit dix enfants, à l'avant d'un chariot.  Agnès et Angèle Hune se proposent pour faire faire la sieste aux quatre tout-petits de un ou deux ans,  à l’arrière du même chariot. Du coup, pour accueillir tout ce petit monde, on décide de vider un des chariots de victuailles pour l’aménager avec des coussins et des petites couches.

     Le convoi se remet en marche. Des notes de musique et des chants s'élèvent du premier chariot. En revanche, en fin de convoi, dans les trois derniers chariots, c’est une mélodie d'un tout autre genre qui se fait entendre... Dans le chariot des orphelines rousses, Marie a pris la direction des opérations !
...


     Après ces découvertes ô combien jouissives, tout le monde se repose. Les garçons s’endorment, vidés. Les filles commentent ce qu’elles viennent de vivre. Et quelques-unes se lèchent mutuellement, pour se procurer encore du plaisir...
Message edité le 26/05/2022 01H37
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Issoire Issoire
Posté le : 21/05/2022 08H58
Remarquable organisation et une intendance apparemment sans défaut. Le voyage ne serait-il que préliminaires aux festivités qui se laissent deviner une fois rendus chez l’empereur ?
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/05/2022 23H40
Ah ça ! L'organisation a toujours été le fort de Jacou ! Et les festivités en question seront d'ordre impériales !
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Arcachon Arcachon
Posté le : 22/05/2022 17H19
Citation :
L'organisation a toujours été le fort de Jacou !

Et comme tu adores rédiger des plannings hyper-détaillés et des longues listes d'effectifs, ça tombe on ne peut mieux...ange
Citation :
Et les festivités en question seront d'ordre impériales !

Note du correcteur : on écrit "d'ordre impérial".clin d'oeil
Message edité le 22/05/2022 17H32
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 23/05/2022 12H32
5- Les tailleurs de Lugdon.

    
     Pendant le trajet, en fin d’après-midi, un sérieux incident perturbe le rythme paisible du convoi.

     Voilà qu'une bande de pillards à cheval, sortis des bois, surgit devant le premier chariot conduit par Benjamin !

      Aussitôt, tout en prévenant mentalement Dillon et les soldats, il leur demande :

     « Qui êtes-vous, et que voulez-vous ?

      - Donnez-nous votre or et vos marchandises ! »

    Les bandits sont dix, et quatre d’entre eux commencent à galoper le long du convoi, de chaque côté.

     Une volée de flèches les terrassent, d’un coup !

     « Rendez-vous tout de suite ! », crie Dillon, qui a surgi nu au-dessus du convoi, avec quatre vétérans nus.

     Les bandits, voyant cela, tentent de fuir. Mais Dillon et ses hommes sont vite devant eux, leur coupant la retraite.

     Les autres soldats sont là, tous nus, onze arcs sont prêts à tirer.

     « Rendez-vous, sinon vous mourrez ! »

     Alors, les bandits veulent riposter, empoignent leurs propres arcs…

      Erreur fatale ! Ils n’ont pas le temps de charger une flèche qu’ils sont immédiatement transpercés des traits des soldats.

     Le convoi fait une pause, le temps de creuser un trou pour ensevelir ces pillards, après les avoir dépouillés. Leurs vêtements sont brûlés.

     Dillon envoie ensuite ses soldats en repérage aux alentours. Il y en a peut-être d’autres. Ceux-là n’avaient guère de butin avec eux...

     Alix revient. De l’autre côté de la forêt, il a repéré deux grands chariots, sans chevaux, avec quatre hommes à proximité.

     Dillon décide alors d’aller au-devant d’eux, toujours nu, avec six de ses soldats.

     « Les quatre autres, faites le tour de la forêt pour les prendre à revers ! »

     En chevauchant sur sept des chevaux des pillards, Dillon et sa troupe aperçoivent les quatre hommes qui tentent de se cacher derrière les chariots.

     « Sortez de votre cachette ! »

Les quatre hommes se montrent, tout tremblants devant ces soldats nus et menaçants. Ce sont quatre hommes jeunes, la trentaine ou un peu moins.

     « Pitié ! nous ne sommes que des marchands ! »

     Dillon descend alors de cheval. Ses soldats gardent les quatre hommes en joue. D’en haut, les quatre soldats sont prêts eux aussi à intervenir.

     « Qui êtes-vous, demande Dillon, et où sont les chevaux de ces chariots ? .

 - Nous sommes des marchands de Lugdon, dit l'un d'eux. Nous allions vendre nos étoffes à Oche, à l'occasion des  grandes festivités qui sont prévues. Et nos chevaux, eh bien, ce sont ceux que vous montez ! Les pillards nous sont tombés dessus, et nous les ont volés...

    - Combien étaient-ils ?

 - Ils étaient dix,  nous ne pouvions rien faire contre eux ! Ils voulaient de l’or, mais nous n’en avons pas ! Toute notre fortune se trouve  dans ces deux chariots. Notre échoppe a brûlé à Lugdon... Nous n’avons plus rien, hormis ce que nous avons pu sauver des flammes. Nous espérions pouvoir ouvrir un commerce à Oche.

 - Vous ne craignez plus rien, les pillards sont morts et déjà enterrés, vous voilà à nouveau libres... Nous allons vous rendre vos chevaux ! Comment vous appelez-vous, et d’où venez-vous ?

- Je suis Jean d’Istres, voici mon frère Paul, et nos cousins, les jumeaux Albert et Alfred Einstein. Comme je vous l'ai dit,  nous venons de Lugdon, la grande ville au sud. Nous avions un commerce de tissus et d'étoffes, à l’entrée de la ville. Hélas, quelqu’un y a mis le feu.  Un concurrent probablement... »

     Dillon envoie alors Le Borgne et Alix pour récupérer les chevaux restés avec le convoi.

     « Le Borgne, tu expliqueras ce qui se passe, vous reviendrez avec les chevaux et nous les attellerons !  Que le convoi reprenne sa route sans nous, nous le rattraperons ! »

Les marchands ont un moment de stupeur en voyant les soldats s’envoler. Dillon se  tourne vers Jean d’Istres :

     « Vous n'avez besoin que de huit chevaux...Les deux autres étaient aux pillards ?

   - Non ! ils étaient à pied ! Les chevaux nous appartiennent tous. Nous avons deux chevaux de secours.

     « Bien ! dit Dillon, dès qu’ils seront là, nous rejoindrons le convoi, Nous sommes des villageois invités par Charlemagne, et je vous invite à vous joindre à nous pour le voyage, nous allons aussi à Oche !

     - Ce sera avec la plus grande joie... Nus tels des dieux ! Vous nous sauvez la vie ! »

     Le Borgne et Alix ramènent les trois chevaux, puis les soldats retournent rejoindre le convoi. Seuls Le Borgne et Dillon restent avec les marchands.

     Une fois les huit chevaux attelés, et les deux autres attachés derrière les chariots, ils repartent vers le convoi au pas forcé, et ne tardent pas à le rejoindre.

     Le soir venu, le convoi - dix-sept chariots maintenant - s’installe pour passer la nuit.

    « La région semble peu sûre, dit Jacou. Dillon, tu organiseras des tours de garde toute la nuit !  Maintenant, faisons des feux et préparons le repas du soir. Vous les forgerons, installez la chaudière pour les douches .Que chacun aille ramasser du bois pour les feux... Mais prenez vos armes, on ne sait jamais ! »

     Puis, s’adressant aux nouveaux venus :

     « Venez, joignez-vous à nous. Notre nudité ne doit pas vous effrayer ! Nous sommes des nudistes, dotés certes de quelques pouvoirs, mais nous ne sommes ni des dieux, ni des êtres surnaturels ! Asseyons-nous ensemble, et racontez-nous votre histoire... »

     Jean d’Istres, son frère Paul et les cousins Albert et Alfred Einstein se présentent à nouveau.

     « Nous venons de Lugdon, la grande ville au sud. Nous allons vendre nos tissus à Aix, à l’occasion de la grande fête prévue ce dimanche. Nous faisions  route depuis quatre jours, quand les bandits nous sont tombés dessus ! »

    J'interviens sur ces entrefaites.

     « Il y a de l’eau chaude, dis-je à Jacou en souriant, je pense que nos nouveaux amis apprécieront une bonne douche... Et nos nez seront soulagés, si tu vois ce que je veux dire !

   - Tu as raison Robert, emmène-les !

   - Suivez-moi, vous allez vous laver, et nous vous donnerons des vêtements propres. Sans vouloir vous vexer... vous puez !

- C’est vrai ! Cela fait quatre jours que nous sommes sur la route, et nous avons bien transpiré... Les journées sont déjà chaudes !

 - Déshabillez-vous, mouillez-vous. Nos buandières vont vous frotter, puis vous rincer. Il faut économiser l’eau...

    Et je laisse les marchands entre les mains d'Agnès et d'Angèle Hune. Je retourne avec Jacou attendre le repas du soir.

  Les quatre marchands, abasourdis, se laissent faire. Agnès et Angèle Hune les frottent énergiquement au savon, puis les rincent plusieurs fois, avec l’eau récupérée dans un grand baquet. À la vue de ces jouvencelles nues, les marchands ont bien sûr des réactions ostentatoires ! Agnès et Angèle pouffent de rire. Une fois qu'ils sont séchés, elles demandent à visiter leur chariot en leur compagnie. 

Elles meurent d'envie de voir et de caresser leurs belles étoffes...

   ...

 Après un  petit moment de récupération, les marchands offrent aux jumelles quelques magnifiques étoffes de Lugdon. Elles acceptent volontiers, se drapent dans des soies chatoyantes, et ils vont tous ensemble rejoindre le groupe.

Les tréteaux sont en place, tout le monde est attablé.

     Les cuisinières, Manon, Pénélope, Angèle, Paulette, Josiane ont concocté un superbe repas, et toutes et tous se restaurent à leur faim. Les jeunes des trois derniers chariots sont particulièrement affamés ! Il faut  dire qu’ils ont beaucoup donné de leur personne tout au long de cet après-midi...

      Ce soir, comme le temps est clair, tout le monde dormira à la belle étoile. Dillon a réuni les gardes, afin d'organiser le plan de garde du campement pour la nuit.  Bien sûr, les dix vétérans sont de la partie. Il y a aussi Amandine Bardot, la vigile, Jeannot Muller, Jacky Muller, Jacques Martin, Jean Martin et Aline Spohr, ce qui permet de constituer quatre équipes de quatre gardes.

     Il y aura donc quatre tours de garde,  de trois heures chacun, de ce soir vingt heures à demain matin huit heures.  En l’absence du clocher du village pour donner l’heure, c'est une clepsydre qui est de service.

  Les gardes de faction sont aussi chargés d’entretenir les feux autour du campement, pour mieux éclairer l’ensemble. Quand on se tient debout sur les muids d’eau, la visibilité est parfaite, et l'on peut surveiller toute la zone.
Message edité le 26/05/2022 01H35
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Posté le : 23/05/2022 18H28
Toujours aussi efficaces les soldats , même vétérans, après les campagnes menées aux côtés de l’empereur. Quand aux marchands ils n’auraient pu faire meilleure rencontre et sauront probablement apprécier l’accueil chaleureux de leurs sauveurs.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/05/2022 00H01
6- L’arrivée à Oche.    



     Vendredi 12 avril.



  Le jour se lève sur le campement. Dillon transmet à Jacou le rapport des gardes. Cette nuit, aucun événement à signaler, hormis une horde de loups qui, effrayés par les feux, ont fait un grand détour.

Après un petit déjeuner consistant, le convoi se remet en route.

     Jean d’Istres, son frère Paul et les cousins Einstein se sont mis d’accord pour récompenser ceux qui les ont sauvés d’une mort certaine : leurs étoffes appartiennent maintenant à Jacou et à ses hommes !

Mais Jacou ne l’entend pas de cette oreille.

     « Non, non...Vos étoffes vous appartiennent... Mais puisque vous tenez tant à nous remercier, aidez-nous donc à parer nos filles, pour l'arrivée à Oche cet après-midi. De belles tuniques en soie pour toutes les filles ! Josette et Josiane feront les retouches...

     - Excellente idée, nous nous y attelons sur l’heure ! »

     Et les chariots d’étoffes roulent à côté des autres chariots, conduits par les frères d’Ortega. On embarque les filles au fur et à mesure. Josiane et Josette , chacune dans un chariot avec les marchands, parachèvent les tenues.

     Quand arrive la pause de la mi-journée, il ne reste plus que le chariot de tête à pourvoir. L'on décide  de parer musiciennes, musiciens et vétérans d’un costume décoré du blason de Durandalem.

Le convoi repart vers quatorze heures, les chariots d’étoffe roulant devant et derrière le chariot des musiciens.

     Un moment de pause. Jacou demande à Dillon de s'envoler en repérage avec deux vétérans pour voir si la ville d’Oche est encore loin.

   Dillon, Le Borgne et François partent nus dans les airs, en longeant les forêts. Ils sont rapidement de retour, et Dillon informe Jacou.

     « Nous sommes à peine à une lieue de l’entrée de la ville !

     - Alors, habillez-vous de vos beaux costumes d’apparat, et repartez là-bas annoncer notre arrivée. Mais pas en volant, bien sûr... à cheval !

       Une fois vêtus, les trois soldats galopent vers la ville.

  « Que tout le monde s’habille,  dit Jacou. Pas de nudité publique ici ! »

     Et le convoi se remet en marche.

Entre-temps, Dillon et ses soldats arrivent aux portes de la ville.

     Les gardes en faction les arrêtent.

     « Qui êtes-vous ?  demande l’un d’eux.

    - Je suis Dillon d’Ortega, et voici ma garde.   Nous sommes l’avant-garde du grand convoi qui vient de Durandalem, suite à l'invitation de Sa Majesté l’Empereur Charlemagne ! »

     Celui qui paraît être le chef envoie alors l'un de ses gardes dans la cité. Il revient peu de temps après, accompagné de deux gardes richement vêtus. L'un d'eux est Jean d’Atton, l'un des gardes personnels de l’empereur .

  «  Sois le bienvenu, Dillon d’Ortega ! Où sont tous les autres invités ?

  - Ils arrivent d'un moment à l'autre... Nous sommes nombreux !

  - Oui, je m'en doute, vu que l’Empereur nous a dit de réserver pour vous toute une aile du palais.  Venez, je vais vous montrer ! »

     Et une fois mis pied à terre, les quatre gardes se dirigent vers le palais impérial.

     « Voilà ! tout ce grand bâtiment sur trois niveaux vous est réservé, ainsi que toute cette cour, qui sera clôturée une fois que vous y serez. L’Empereur,  soucieux votre confort, vous permet de vivre ici suivant vos préceptes de nudité. Et au bout du bâtiment, des thermes privés sont à votre disposition... Mais j’entends le signal d'un cor, c'est sûrement votre convoi qui arrive. Allons à sa rencontre  ! »

 Le convoi arrive, effectivement. Devant le chariot de tête, Jacou, en tenue d’apparat, se tient majestueusement sur son cheval.

     « Bienvenue, Maître Jacou !  dit Jean.

     - Merci,  Maître d’Atton !

     - Vous allez suivre Dillon, il va vous montrer vos quartiers. »

     Dillon remonte sur son cheval et dit au convoi de le suivre.

     Le convoi s’ébranle, et le voilà bientôt dans la grande cour devant le bâtiment. On range les chariots le long du bâtiment, on dételle les chevaux.

    Sitôt les chariots rangés, une brigade d’ouvriers glissent d’immenses panneaux qui occultent la cour à la vue de la cité.

    « Que signifie ceci, Dillon ? s'inquiète Jacou. On nous enferme ? 

     - Non, rassure-toi, il n’y a rien à craindre. Sur  ordre de l’Empereur, nous sommes ici chez nous, tout le bâtiment est pour nous, et nous pouvons vivre nus ici dans cette cour et dans tout le bâtiment !  »

     -  Superbe ! Allons visiter notre domaine...  »

     Et il pénètre dans le bâtiment. Au rez-de-chaussée, un grand office équipé pour nourrir plus de cent personnes. Une brigade de personnel attend. Et à côté, de grandes écuries, largement suffisantes pour loger tous les chevaux ! Là aussi, du personnel attend.

     Au premier niveau, des grandes salles meublées, et trente appartements confortables.Au deuxième niveau, rien que des appartements. Il y en a soixante, assez pour loger tout le monde. Et toute une équipe de filles de salle...

     Alors,  Jacou redescend et se déshabille devant les villageois.

     « Eh oui, ici, nous allons pouvoir vivre nus ! Vous allez décharger tous les chariots. Les offices sont ici à droite. Vous choisirez chacun un appartement, un par couple, les petits enfants avec leurs parents. Guillaume et Alphonse vont vous donner vos appartements. Les enfants des vétérans, deux par chambre. Les orphelines aussi. Une fois tout le monde installé, rendez-vous dans la cour !

    Jean d’Atton arrive, nu lui aussi. Il annonce aux invités que d'ici une heure, l'Empereur va venir  les saluer.

    « Ici au fond, précise Jean, vous avez un sas d' habillage-déshabillage qui communique avec le reste du palais. La porte est gardée jour et nuit par nos gardes, et nul ne peut entrer habillé sans votre consentement.  Ce serait bien que vous ayez aussi des gardes de votre côté. Nous allons en désigner quatre, qui seront à vos ordres !

  - Vous nous avez vraiment bien installés, le remercie Jacou. Nous préparons le repas de ce soir. Crois-tu que l’Empereur et ses gardes pourraient y participer ?

- Je vais lui en parler... Ce sera sûrement avec joie qu’il acceptera !  Je vous signale qu'à l’office vous trouverez une réserve de vins d’Oche, des coteaux de Mosel, ainsi que quelques alcools des abbayes environnantes. Bon, je vais voir l’Empereur, et je reviens avec lui ! »
Message edité le 26/05/2022 18H51
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/05/2022 20H43
coucou

Pour respecter un peu l'Histoire et l'historique de la ville, le nom d'Aix est remplacé par celui d'Oche.
La grande Chapelle ne sera inaugurée qu'en 805, et la ville ne prendra le nom d'Aix-la-Chapelle que plus tard.
C'est une information pour que vous suiviez l'histoire, Oche ne sort pas d'un chapeau, mais de la précision historique d'un érudit en la matière.
C'est le nom Francique de la ville en l'an 801.
Le Francique étant, comme chacun le sait, la Langue de Charlemagne.

L'auteur vous remercie de votre attention.
ange
Comme à Durandalem, portez-vous bien nus.
Rorobetise
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Arcachon Arcachon
Posté le : 26/05/2022 21H16
Notons que le "ch" de Oche, en francique, se prononce en fait comme le "ch" râclé de l'interjection allemande "ach !" (gross Malheur...) . Mais en version doublée, c'est plus amusant de le faire rimer avec "moche" ou "belle-doche" !
Notons aussi que le premier document écrit à son sujet (765) la nomme en latin "Aquis villa".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aix-la-Chapelle
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/05/2022 22H51
Merci pour ces précisions Ô Grand Correcteur de l'Empire !ange
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 28/05/2022 00H12
  Le personnel du palais de l’Empereur.



     Dans les écuries, les chevaux seront bien traités. Pour s’occuper d’eux, l’empereur a mis des palefrenières et des palefreniers à disposition de ceux du village, qui sont enchantés d’avoir de l’aide !

Les palefrenières et palefreniers d’Oche se présentent.

  «  Joséphine de Beauharnais... Paulette d’Emplette... Émilie de Prusse...  Gaelle de Monfils... Georges de Latour... Didier d'Airdeux...

 - Enchantés ! Je suis Hantz Burg, et voici Nestor Pferd, Vivien Stock, José Pferd et Norbert Burg. Comme vous le voyez, nous sommes nus, et vous aussi, vous pouvez être nus. Cela ne pose pas de problème, mesdemoiselles, vous verrez qu’ici tout le monde est nu! »

Alors, les Ochoises et les Ochois laissent tomber leurs vêtements, et se regardent les uns les autres, un peu troublés. Jamais les garçons n’avaient vu les filles nues ! Ils se sentent déjà tout excités...

     « Rassurez-vous, les garçons, dit Hantz, voici une boisson qui efface toute pensée sexuelle. Une gorgée chacun, et vous pourrez travailler sereins. Nous aussi, nous sommes des hommes, et nous devons nous tenir correctement devant les dames ! »

    Dans l’office, là aussi, c'est la rencontre avec le personnel mis à disposition...

     « Mais vous êtes toutes nues ! s'étonne celui qui semble le plus âgé.

     - Eh oui, répond Manon, nous sommes toujours nues !  .

- Bon, heu, je... Je me présente : Roger Bacchus, chef cuisinier. Et voici mon équipe. Deux cuisinières : Angéla Merkel et Maria Hilfe. Trois commis : Bernadette Soubirou, Jeannot Lapin et  Jean Transenne. Et les deux jumelles filles de salle, Marie et Jeanne Masse.

 - Enchantée ! Moi, je suis Manon Germain. Et voici les personnes de mon village qui vont participer à l’élaboration des repas :  Estelle Schmit, Josiane Lutz, Pénélope Field, Agnès Fergusson, Alison Mayer et Paulette Holz. Oui, comme vous le constatez, nous sommes toutes nues. Tout le monde vit nu dans notre village, et sans aucun problème. Et vous aussi, vous pouvez vous mettre nus... N’hésitez pas, vous verrez, c’est très agréable de travailler ainsi ! 

- Ah, si vous le dites... dit Roger Bacchus. Eh bien, on va essayer ça !

Et joignant le geste à la parole, il montre aussitôt l’exemple en se mettant tout nu.

     Les trois commis n’osent pas... Depuis qu’ils ont vu les filles de Durandalem arriver nues, ils sont perturbés par des érections incontrôlées. Manon leur donne alors à chacun une rasade de sa potion qui éteint les envies. Aussitôt, les jeunes garçons sentent leur pénis redevenir bien sage.  Ils se risquent alors à tomber les habits. Les voilà nus devant les filles pour la première fois !

     Elles aussi franchissent le pas, et tout le monde sourit de se voir ainsi, en toute simplicité...

     De leur côté, Alphonse Holz et Guillaume Bardot ont pris en charge la distribution des appartements. Ils rencontrent le personnel de service des deux étages.  Les filles de chambre sont huit. Elles aussi, bien sûr, sont très étonnées de voir arriver tout ce monde tout nu !

    « Bonjour mesdames ! Je suis Alphonse Holz, et voici Guillaume Bardot...

     - Enchantées, messieurs !  dit l'une des filles. Mais nous sommes un peu gênées d’être habillées, alors que vous...

    - Ne soyez plus gênées, dit Alphonse, enlevez-les, vos habits. N'hésitez pas, c'est votre Empereur lui-même qui vous y encourage ! » .

     Elles se déshabillent et se présentent :

     « Innès de la Frésange. chef d'équipe... Madeleine de Commercy... Marguerite du Raz... Line de Renauld... Josette de Fine... Nathalie d’Hospital... Georgette le Maire... Fine de Champe... »

    Le technicien en charge des appartements, qui n’a encore rien dit, ne peut s'empêcher de rougir devant ses collègues nues, toutes plus belles les unes que les autres ! Et comme il se doit, ses braies se tendent quelque peu à l'entre-jambe.

     Alphonse sourit, se dirige vers lui, et lui tend la fiole de potion.

     « Bois, tu vas voir... Rien de tel pour soigner les bosses sous les braies ! »

     Le garçon boit, et effectivement, son membre reprend tranquillement sa position de repos.

     « Comment t’appelles-tu ? demande Guillaume.

   - Jacques de Compostelle... Je suis le technicien du bâtiment.

    - Enchanté, Jacques. Maintenant, tu peux te déshabiller...

    Timidement, il enlève ses braies, dévoilant ainsi son long pénis aux filles qui lui sourient.

    «  Eh bien, c’est parfait. Certes, nous sommes nombreux, près de cent vingt invités.  Mais nous autres  Durandalémois, nous sommes très propres, nous avons une hygiène irréprochable ! Vous n’aurez donc pas beaucoup de travail avec nous... »

    Jacou sonne le rappel, conviant tout le monde à descendre dans la cour. L'arrivée de l’Empereur est imminente !
Message edité le 30/06/2022 09H59
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 30/05/2022 15H21
L’arrivée de Charlemagne.


     Charlemagne fait son entrée par le sas...

   Et au grand étonnement du personnel du bâtiment, il n'est vêtu que de sa couronne ! Jean d’Aton, Pierre de la Lande, Louis de Piennes et Georges de Caunes, les quatre gardes personnels qui l'accompagnent, sont aussi nus que lui, juste parés d'un ceinturon soutenant leur épée.

Quand l’Empereur arrive sur le perron du bâtiment, Jacou s’incline devant lui, imité par tous les habitants du village.

    « Relève-toi, Maître Jacou ! Toi aussi, Maître Forgeron de l’Empire !  Et vous toutes, et vous tous, nobles et fiers villageois de Durandalem ! Relevez-vous, relevez-vous ! »

     Sur un signe convenu de Jacou, les musiciens entonnent alors un hymne cher à l’Empereur. Un hymne qu’il avait fort apprécié et applaudi lors de sa visite à Durandalem.

     « Oh, c’est formidable... Tes musiciens sont là ! »

     Dillon à son tour fait un signe... Et les dix soldats vétérans et leur chef s’envolent, se posent, et viennent se placer devant Charlemagne, un genou à terre.

     « Ah, mes braves soldats... Vous qui avez remporté tant de batailles...Soyez honorés !  Demain, en la salle de garde du palais, nous vous rendrons les honneurs qui vous sont dûs !  Relevez-vous, braves soldats ! ... Mais j'aimerais voir si mes invités  sont installés correctement ! »

  Et il se dirige vers le bâtiment, suivi de ses gardes, de Jacou et de Dillon.

     Les voici à l’office.  Charlemagne est content de voir que tout son personnel est nu.

     « Merci à vous d’avoir, comme moi, adopté les préceptes de nos invités !

     - C’est un honneur que de vous servir, Majesté, dit le chef cuisinier, et c'est un honneur d’accueillir ces braves de Durandalem ! 

     - Bravo, bravo ! »

     Puis il se dirige vers les écuries, où les palefreniers nus étrillent les chevaux. Étonnés de le voir nu parmi eux, ils s’arrêtent et s’inclinent devant leur Empereur.

     - Très bien, jeunes gens. Bravo pour votre respect des préceptes de nudité de nos hôtes !

    - C’est un honneur que de vous servir nus, Votre Majesté !

    - Très bien ! Continuez... »

     Puis il monte aux étages, et rencontre les filles de salle. De ravissantes créatures, auxquelles l’Empereur n’avait jamais accordé jusque-là la moindre attention...

     « Bravo, mesdemoiselles ! Cela me fait grand plaisir de vous voir ainsi... Je vous félicite pour votre dévouement !

  - Votre plaisir est le nôtre, Majesté, répond Innés de la Frésange en s'inclinant .

 -  J'ignorais que d’aussi belles jeunes filles travaillaient ici... Je reviendrai tantôt vous voir !

   -  Mais ce sera un honneur que de vous accueillir, Majesté !

     Et Innés s'incline à nouveau.

     Il repart alors, toujours flanqué de ses quatre gardes.

     « Jean d’Aton m'a dit que vous m’invitiez pour le repas du soir...

   - C'est exact, répond Jacou. Ce sera un honneur que de vous avoir à notre table, Votre Majesté !

 - Soit ! j’accepte volontiers...  Mes gardes et moi, nous serons là dans une heure !

 - Eh bien, c’est parfait ! Nous vous attendrons... »

     L’Empereur ressort par le sas, enfile la tunique qu’il avait retirée. Ses gardes se rhabillent aussi, et le sas se referme.

Dans la grande salle, Jacou donne ses consignes :

     « Vous allez dresser les tables pour cent vingt convives. 

    La table d’honneur sera bien sûr présidée par l’Empereur, deux de ses gardes à sa gauche, les deux autres à sa droite. Moi, je serai en face de lui, avec Robert à ma droite et Dillon à ma gauche. De chaque côté, nos vétérans, avec chacun son épouse ou son compagnon en face de lui.

    Nous procéderons de la même manière avec les notables.

     Une grande table parallèle accueillera les vingt enfants des vétérans et les dix enfants des  notables.

 Une table  de douze pour les musiciens et leurs familles.

Une table pour les célibataires : les tailleurs, Jeannette Deir, les orphelines rousses.

.Une table pour les quinze jeunes enfants de un an à onze ans.

Une table pour l’intendance : Chantal Iser et Anatole Brett, Marie Brett, Manon Germain et Isabeau, Charles , Jeannot et Jacky Muller, Pénélope Field, Jacques et Jean Martin, Aline Spohr. Les filles de salle et le technicien. Et les cuisiniers et les commis.

Une table de quatre pour les membres du clergé.

Une table de douze, enfin, pour le personnel des écuries.

 Voilà, on gardera cet agencement durant tout notre séjour ! »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 01/06/2022 10H42
   La soirée avec l’Empereur.



     Le soir venu, l’Empereur arrive, toujours accompagné de ses fidèles gardes.

     Tout le monde est debout devant sa place, et attend que Charlemagne et ses soldats soient installés pour s’asseoir.

  Concocté par les cuisiniers du palais, le repas est un banquet digne de ce nom. De nombreux plats  appétissants se succèdent : des hors-d’œuvre, des plats de viandes de gibier et de volaille, des entremets divers, des tourtes et autres quiches farcies. Le tout accompagné de vins de Mosel et de pétillant des régions de Neustrie.

     Charlemagne est enchanté ! Nu à table, loin du lourd protocole qu’un Empereur se devrait d’appliquer, il plaisante, il rit, il boit, il trinque avec les petites gens, ce qu’il ne fait pas d’habitude. Il fait le tour des autres tables pour discuter avec les notables, avec les jeunes...

La table des rousses rescapées de Khan le ravit tout particulièrement. Quelles magnifiques créatures ! Il invite les cinq plus grandes, Gertrude, Berthe, Anne, Claudine et Edeltraud, dans ses appartements ce soir, après le repas.  Si elles le veulent, bien sûr ! Mais elles ne disent pas non...

     « Ce sera un grand honneur que d’être reçues dans vos appartements, Votre Majesté ! »

     Puis il continue son tour des tables, et arrive à celle des huit filles de salle qui lui ont tant plu tout à l'heure.

     « - Je serais ravi de votre visite demain soir !

     - Quel honneur pour nous, qui sommes de petites gens...  dit en s'inclinant Innés de la Frésange.  Soyez assuré que nous n’y manquerons pas !  Mais pour l'heure, nous n’avons pas de vêtements qui soient dignes de votre palais... »

     Jean d’Istres, attablé à côté avec son frère et ses cousins,  intervient alors.

     « Si votre Majesté me permet de leur parler…

      - Dites !

     - Demain matin, les filles, vous viendrez à notre chariot, et nous vous confectionnerons des tenues dignes d'une visite à Sa Majesté ! »

   - Je ne crois pas vous connaître, messieurs, l'interrompt Charlemagne. Vous êtes de Durandalem ? »

     - Non, votre Majesté. Nous sommes des marchands d’étoffes de Lugdon.  Nous venions faire commerce à Oche quand des pillards nous ont attaqués.  Ils ont voulu aussi attaquer le convoi de Durandalem ! 

     - Ils ont dû le regretter, ça ! rigole Charlemagne.

     - Certes, mais ils n'ont pas eu le temps le regretter longtemps, ils ont tous péri ! Puis Maître Jacou et toute la communauté nous ont recueillis, ils nous ont sauvé la vie ! Nous sommes éternellement redevables, et ce sera un honneur que d’habiller ces jeunes filles afin qu'elles visitent Votre Majesté !  Si Votre Majesté nous le permet, nous voudrions aussi vous offrir une tenue digne d'un Empereur. Nous pourrions venir vous suggérer quelques étoffes de Lugdon...

   - Pourquoi pas ? Venez donc me voir demain, quand vous en aurez fini avec les habits de ces demoiselles.

     - Votre Majesté sera pleinement satisfaite, nous vous l'assurons. »

     Le repas se poursuit, l’Empereur retourne à sa place et les musiciens s’installent en face de lui.

     Apollinaire a écrit quelques vers en son honneur, et toute la troupe les a mis en musique. Le moment est venu de les lui chanter !

     « Vous nous avez tous invités
Dans votre si belle cité
Tous vos invités sont venus
Fiers d'être ici, fiers d'être nus !

O grand Empereur sans pareil
Dans votre plus simple appareil
Vous avez su nous accueillir
Cela mérite un air de lyre !

Nous apprécions ce grand honneur
Nous savourons notre bonheur
Sujets comblés de la fierté
De charmer Votre Majesté !

Vous savez si bien recevoir
 Nous aimerions tant vous revoir
 Alors chez nous en Austrasie
Quand vous voulez, revenez-y
Vous serez chez vous, comme ici ! »

       L’Empereur applaudit chaleureusement.

     « Bravo Apollinaire ! Bravo mesdames et messieurs les artistes ! Me ferez-vous l'honneur d’animer le bal que nous donnons demain soir, après les cérémonies officielles d’honneur de vos vétérans ?

     - Votre Majesté, l’honneur, ce sera pour nous... L'honneur  de vous divertir et de vous faire danser ! chante alors Benjamin, accompagné de sa lyre à huit cordes.

     - Splendide ! Ah, Jacou, quel beau peuple nous as-tu amené là ! »

     Le repas se termine. Charlemagne prend congé, suivi de ses gardes, et se tourne vers la table des jolies rousses :

     « Mesdemoiselles, n'oubliez pas, je vous attends dans mes appartements, après ma visite aux gens du palais !

- Je les y conduirai moi-même, Votre Majesté ! promet Dillon. Dans une heure, elles seront chez vous ! »

  - Merci, Maître d’Ortega ! »

     Et l'Empereur descend et ressort par le sas.

     « Mesdemoiselles, dit alors Dillon, il est temps pour vous de revêtir vos beaux habits confectionnés par nos tailleurs... Rendez-vous en bas devant le sas ! » .

     Et il va lui-même revêtir son habit d’apparat de chef de la garde de Charles, embelli par les frères d’Istres et les frères Einstein.
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Arcachon Arcachon
Posté le : 02/06/2022 00H55
(Note du correcteur)

Vous avez failli échapper à cette petite variante de la fin de la chanson d'Apo !

"Alors chez nous en Austrasie
Quand vous voulez, revenez-y
Bronzer votre impérial zizi !"

ange
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Issoire Issoire
Posté le : 03/06/2022 09H44
Absent quelques jours j’ai eu le plaisir de trouver de belles pages d’histoire à consulter , dans lesquelles on s’aperçoit que ce fripon d’Empereur a toujours une grande appétence pour la gent féminine et un point commun avec le grand Kahn concernant les jeunes femmes rousses.
Tout ceci soutenu par la science laisse supposer de bien torrides rencontres.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 03/06/2022 15H36
en ces temps-là, on ne s'embarrassait pas toujours avec le protocole !mort de rire
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 04/06/2022 22H58
  « Mesdemoiselles, dit alors Dillon, il est temps pour vous de revêtir vos beaux habits confectionnés par nos tailleurs... Rendez-vous en bas devant le sas ! » .

Et il va lui-même revêtir son habit d’apparat de chef de la garde de Charles, embelli par les frères d’Istres et les frères Einstein.  

Les cinq rousses  arrivent en bas, somptueusement vêtues, arborant des ornements d’or dans leur chevelure. Elles ont été subtilement parfumées par Chantal, qui sait bien quel effet ce parfum va faire sur l’Empereur...

     Dillon arrive à son tour. Il a fière allure dans son habit magnifique !

     Ils franchissent le sas. Jean d’Aton les attend pour les guider dans cet immense palais. Sans lui, on se perdrait facilement.

   Les voici devant la grande porte donnant accès aux appartements privés de l’Empereur.

     Jean frappe trois coups du pommeau de son épée. La porte s’ouvre, manœuvrée par deux gardes.

    Charlemagne est là, debout, simplement vêtu d'une ample tunique d’hermine. Quand il voit les filles, il est aussitôt subjugué par leur beauté !

     « Quels somptueux habits ! Comme ils vous subliment ! Vous êtes des créatures de rêve...

  - Ce sont les tailleurs que nous avons recueillis en route qui les ont habillées, précise Dillon.

    - Elles sont merveilleuses ! Et dans ces vêtements elles sont superbes, elles sont, elles sont...

    - Bon, eh bien, je vais prendre congé !  dit Dillon. Jean, viens par là, j’ai quelques petites choses à te donner...

     Et l’emmenant à l’écart  :

   «   Je te laisse quelques pommades.  Celle-ci augmente la taille du sexe, tout en retardant l’éjaculation. Une lichette sur le gland suffit ! Et pour éjaculer en abondance, il suffit de respirer cette fiole. Mais rejoignons le groupe... Pourras-tu raccompagner ces demoiselles dans leurs quartiers ?

 - Avec plaisir, Maître d’Ortega ! Et toi, tu vas retrouver seul ton chemin pour le retour ?

     « Oui-da ! Merci ! Eh bien, je vous souhaite une agréable soirée... »

     Et il sort des appartements, et les gardes referment la lourde porte.

     « Maintenant, venez,  mes belles, venez avec moi sur ce divan, venez vous asseoir avec votre Empereur ! »

     Elle s’exécutent. Charlemagne, encore ébloui par leur beauté, hume  voluptueusement leur parfum envoûtant. La réaction de son membre est immédiate !

... Gertrude, Berthe, Anne, Claudine, Edeltraud, Charlemagne, Jean d’Aton, Pierre de la Lande, Louis de Piennes, Georges de Caunes...

    ... Puis, Charles appelle, et tout un bataillon de servantes accourt aussitôt. Équipées de serpillières, de serviettes, de seaux, elles commencent par essuyer les dix participants, quelque peu souillés par leurs ébats, avec des lingettes  nettoyantes et parfumées.  Puis elles nettoient les alentours, toutes les taches qui parsèment la pièce. Et elles repartent comme elles sont venues.

     Nouvel appel de Charlemagne. D’autres servantes apportent alors des boissons et des en-cas pour réconforter tout le monde.

     « Et maintenant, dit l’Empereur, je vous invite au bain ! » .

     Et ils se rendent dans une grande pièce où un bassin d’eau chaude les attend.

     Ils apprécient cette douce chaleur, immergés jusqu’au cou. Au sortir du bain, il se font sécher par des femmes équipées de serviettes. Pour enfin revêtir, les hommes comme les filles, une épaisse tunique chaude.

     « Mesdemoiselles, vous nous avez donné, à mes gardes et à moi, du bon temps comme rarement nous en avons connu... Soyez-en grandement remerciées !

 - Ce fut un réel plaisir pour nous aussi, dit Edeltraud. Nous avons follement joui... Qu'ils nous paraissent loin, maintenant, tous ces viols infâmes que nous avons dû subir !  Néanmoins, nos intimités ont été quelque peu bousculées par vos majestueuses verges... et nous irons consulter nos médecins afin de calmer les élancements que toutes nous ressentons !

     - Croyez bien que j’en suis sincèrement désolé...

     - Oh, vous ne devez pas, dit Berthe. C’était vraiment trop bon ! Et si c’était à refaire, nous serions bien évidemment prêtes à recommencer ! »,

Et les autres filles d'acquiescer.

     « Vous êtes des chouettes brins de filles, les rousses ! dit alors Jean d’Aton. Si vous le voulez bien, je vais maintenant vous raccompagner dans vos quartiers.

     - Volontiers ! Le temps de nous rhabiller... »

     Charlemagne alors embrasse chacune d'elles sur le front.

     « Allez, mes belles, vous êtes filles de l’Empire, maintenant, et nul ne pourra désormais  vous faire du mal... Ainsi ai-je décrété ! »

     Une fois rhabillées, elles suivent Jean d’Aton, qui les guide jusqu’au sas. Les voilà de retour dans le bâtiment des Durandalémois.

     Sitôt  dans leurs appartements, elles font venir Marie et Chantal qui savent déjà quoi faire avant même de les ausculter. Les pommades de Chantal les soulagent immédiatement.

     Marie dit alors :

     « Vous devriez maintenant faire abstinence pour un ou deux jours, dit Marie. Le temps que vos vagins se raffermissent et reprennent leur forme naturelle. Pour le moment,  ils sont encore bien dilatés ! Par contre, sourit-elle, vos anus sont restés intacts...

  - Eh oui,  nos vagins ont suffi  à ces messieurs ! dit Anne. Mais quelle puissante médecine que cette fiole qui fait éjaculer....Ils en ont vraiment mis partout ! » .

     Chantal leur donne une potion à boire.

     « Cela va vous aider à dormir.  Demain, vous vous sentirez en pleine forme...  Bonne nuit, les filles ! »

     Et chacune s’en retourne dans son appartement.  Tout le bâtiment est calme, on n’entend que le bruit des pas de Marie et de Chantal sur le gravier de la cour. Les gardes de Charlemagne veillent au repos des invités...
Message edité le 05/06/2022 10H03
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