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Durandalem, une histoire...

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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/04/2021 06H59
Les deux posts, " L'histoire de Durandalem en 768 " et " L'histoire de Durandalem, l'école de Dillon, sont fusionnés à partir de la date du 18 mai 768, ici.

Voici donc la suite de l'histoire...

Lundi 18 mai

Les nouvelles embauches.

Jacou est descendu prévenir Child de l’arrivée de nouveaux habitants, futurs embauchés, qu’il devra héberger un temps, jusqu’à la construction de leurs logements. Il constate que tôt le matin, personne n’est nu, à part Gael, Joel et Hantz, qui déjeunent à l’auberge. Il faut dire que ce matin, il fait relativement frais.  Cela semble annoncer de la pluie. Elle serait la bienvenue : le débit de la cascade est plus faible, et les réserves d’eau sont loin d'être pleines...

« Oui, Child, trois familles de trois personnes et une famille de quatre arrivent de Mettis ce matin. Il y a aussi ceux de Naborum, que tu as vus samedi, qui ne devraient pas tarder à arriver. Eux, tu n'auras pas à les héberger, sauf si tu as de la place. Tu les enverras tous à l’école. Je vais aussi garder Pénélope à l’école. Avec la nouvelle chambre froide, elles peuvent préparer plus de repas. cela va soulager Berthe et Estelle ! Tu livreras encore aujourd’hui, le temps qu’on s’organise à l’école. »

Pendant que Jacou est parti prévenir Child, les maçons sortent de l'école construire un abri, devant le bâtiment en construction. Il va bientôt pleuvoir. Ils vont tranquillement attendre les pierres.

Quant aux bûcherons - ou plutôt mineurs, c’est leur nouveau métier - ils vont dans la colline.  Ils abattent d'autres arbres. Cela dégagera le terrain derrière les murailles,  et cela fera du bois pour les constructions.

Voilà Jacou de retour à l'école. Il était temps,  il commence à pleuvoir.

Au bâtiment communal. Joel prépare les douches. Depuis hier, elles sont gratuites pour les habitants du village. Les bigotes en profitent. Il n’est même pas neuf heures, et elles attendent déjà l’ouverture. Joel décide alors de les faire rentrer. Quand il leur ouvre tout nu, elles font une drôle de tête ! Le curé les avait pourtant  prévenues, il a fait tout un sermon à la messe.  Joel leur dit que leur cher abbé a changé de discours, et que maintenant, lui aussi, il se montre nu. Elle n'en reviennent pas ! Elles entrent dans deux cabines, avec leur serviettes.

Elles ressortent de la bâtisse juste quand la pluie redouble. « Ah, ça valait bien la peine qu’on se sèche ! »  Et elles courent vite se mettre à l’abri.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/04/2021 07H02
Les jeunes Naboriens.

Peu de temps après, une calèche arrive à l’auberge. Ce sont les jeunes gens de Naborum, Paul Frisch, Jacques Martin, Albert et Georgette Fart, et Pénélope Field. Ils se sont un  peu mouillés en arrivant. Comme ils n’ont pas eu le temps de prendre un petit déjeuner,  Child leur en apporte un copieux pour les réconforter.

« Je vais vous informer de nos nouvelles lois sur la nudité... Maintenant, partout dans le village, chacun est libre d'être nu ou non, comme ça lui plait. Mais je dois vous préciser qu'à l’école, la nudité est obligatoire !  Je vous propose de prendre d'abord une douche. Ça vous réchauffera, et vos habits pourront sécher. Puis vous irez à l’école, au bout du village. S’il pleut toujours, je vous donnerai des capes.»

Les voilà donc aux douches. Ils saluent amicalement Joel. Depuis leur enterrement de vie de célibataire il y a quelques jours, eux et lui se connaissent ! Paul et Georgette vont dans une cabine, Jacques et Pénélope dans une autre, et Albert dans une troisième.

Deux charrettes de pierres arrivent de Tenquin. Gael dit aux livreurs d’aller au bout du village, là où les maçons les attendent, bien au sec sous l'abri qu'ils se sont construit. Quand ils voient que les charretiers sont tout trempés, les maçons leur font de la place sous l'abri, puis déchargent les charrettes. De leur abri, les charretiers regardent les maçons au travail, ahuris par ce qu’ils voient... Les pierres sortent toutes seules des charrettes, et vont sagement se mettre en tas à côté. En cinq minutes, les charrettes sont vides ! Les maçons disent aux livreurs d’aller à l’auberge. Là-bas, ils pourront prendre une douche chaude et se sécher, en attendant que la pluie cesse.

Les voici à l’auberge. Avant d'entrer, ils mettent les chevaux à l’abri sous le hangar d'à côté. Gael, nu, les emmène aussitôt aux douches. Joel les reçoit, nu lui aussi, et cela les étonne. La douche bien chaude les réconforte. Comme leurs habits sont trempés, ils ressortent drapés dans leurs serviettes. Les Naboriens, eux, sont déjà ressortis des douches. Joel songe en souriant  qu'aujourd'hui, ils n’ont pas dû batifoler...  . Il dit aux charretiers qu’ils peuvent profiter de la cheminée, nus s’il le veulent, c'est autorisé dans le village. Il prend leurs habits et les suspend sur une barre qu’il vient d’installer près de la cheminée.  Les autres clients qui viendront auront sans doute leurs habits trempés, eux aussi.

« Je vous donne des tuniques, si vous voulez. Ce matin, ce n’est pas le temps idéal pour se balader nu ! » Tandis qu'il nettoie les cabines utilisées, les charretiers enfilent les tuniques. En arrivant à l’auberge, ils les retirent...  Ils se sentent si bien, nus !  « Nous nous appelons Gilbert et Robert Gotsch, nous sommes jumeaux. Nous sommes venus de Tenquin livrer des pierres aux maçons. » Ce sont deux gaillards de quarante ans, six pieds cinq pouces, blonds, un corps musclé sans poil, une toison à peine visible, et un pénis de cinq pouces.



Les Wilkinson.

Une autre calèche arrive, avec quatre personnes, trois femmes et un homme. Eux aussi sont bien mouillés, malgré la capote de la calèche. Child, nu, leur sert une boisson chaude. « Vous êtes bien Child ? demande le garçon. Nous venons à Durandalem pour trouver du travail, c'est un certain Georges qui nous a dit de venir. Nous sommes les Wilkinson. Voici ma mère, Hilde, et mes sœurs Helga et Gretel. Moi je me nomme Axell. »

Il ajoute, voyant Gael et les deux charretiers nus :

« Vous êtes toujours nus comme ça, à l’auberge ?

- À Durandalem, la nudité est normale, mais chacun peut faire comme bon lui semble. Oui, je suis bien Child. Nous sommes au courant de votre venue...  Effectivement, il y a du travail pour vous ! Je vous propose d’aller d'abord prendre une douche à côté, puis vous irez à l’école, au bout du village, Jacou vous y attend. S’il pleut encore, je vous donnerai des capes, sinon vous pouvez y aller nus. Gael va vous emmener aux douches. »

Ne sachant pas de quoi il s’agit, ils suivent Gael, qui les emmène chez Joel. En entrant, ils voient les jeunes Naboriens, nus devant la cheminée.

« Bienvenue, dit Joel. Vous êtes vous aussi des nouveaux embauchés ? Je vous explique les douches. Vous me donnerez vos habits, je les ferai sécher, je vous donnerai des tuniques. »

Les Wilkinson se déshabillent  avant de rentrer dans les cabines. La nudité n’est pas un problème dans leur culture. Ils apprécient cette eau bien chaude qui les réchauffe, et ressortent nus, en se séchant.

Hilde Wilkinson est une grande femme rousse de six pieds dix pouces, de quarante-cinq ans. Un corps bien musclé avec une poitrine proéminente, de gros tétons pointus au bout de seins ronds. Sa toison rousse est abondante, elle a des cuisses fermes et musclées, de bons mollets et des grands pieds.

Helga est rousse, âgée de vingt-cinq ans, de même taille que sa mère. Elle aussi avec des seins ronds bien accrochés, un corps musclé et des tétons pointus, mais une toison coupée courte.

Gretel a vingt-trois ans, elle est légèrement plus petite, six pieds huit pouces, avec le même corps que sa sœur et sa mère.

Axell est un grand roux de vingt ans, de sept pieds. Un corps très musclé lui aussi. Pas très poilu, mis à part une toison rousse très abondante, mais qui ne parvient pas à cacher son pénis de sept pouces sur deux ! Et lui aussi a de grands pieds.

Ils ressortent ravis, ça leur a fait du bien, cette douche ! Ils se sèchent devant la cheminée, Les jeunes Naboriens se sont un peu poussés pour les laisser profiter de la chaleur.  Ils sont impressionnés par leur taille.

La pluie a cessé. Le soleil brille de tout son éclat sur le village, que l’évaporation fait fumer de toutes parts. Joel demande aux Wilkinson s’ils veulent profiter de ce beau soleil pour monter nus à l’école. ils acceptent volontiers. Leurs habits, une fois secs, leur seront portés à l’école.

Et voilà les neuf nouveaux embauchés en marche vers l’école, sous les regards curieux des habitants, qui pour la plupart sont nus au soleil.

Les charretiers prennent congé. Leurs habits sont secs, ils se rhabillent. Ils sont ravis de leur passage à Durandalem. Ils reviendront demain et prendront encore une douche, promettent-ils. Même s’il ne pleut pas !
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Posté le : 09/04/2021 07H05
Les Martinet.

 Les charretiers croisent une calèche remplie de monde. La calèche s’arrête chez Child. Six hommes et trois femmes en descendent, trempés jusqu’aux os. Ils sont surpris de voir tout le monde nu...Child, Gael, et aussi Hantz, avec son bras en écharpe. « Nous venons de Mettis, pour  trouver du travail ici, dit le plus vieux. Comme vous voyez, on a subi l’averse sur le chemin, nous voilà bien mouillés ! »

Child leur propose d’aller aux douches pour se réchauffer. Ils suivent Gael et sont accueillis par Joel, qui a fini de nettoyer les douches et peut de nouveau recevoir du monde ! Il leur explique le fonctionnement, leur dit de lui donner leurs habits mouillés, il les mettra à sécher, et leur donne des serviettes pour sortir des douches. Il leur fournira des tuniques en attendant. Mais là, neuf d’un coup ! « Je n’ai que six cabines. » « Pas de soucis, nous sommes en couple ! » Et les trois couples entrent dans trois douches, les trois jeunes dans les trois autres.

En sortant, ils sont réchauffés. Et enveloppés dans leurs serviettes, ils se placent autour de l’âtre que Joel vient de charger de bois, et qui rayonne beaucoup de chaleur.

« Comment se fait-il que vous soyez tous nus ?» demande le plus vieux des hommes. Joel leur explique la loi de Durandalem, et la philosophie hygiéniste de Jacou.  « Vous êtes venu chercher du travail ? Autant que vous le sachiez, vous travaillerez nus, toutes et tous ! »

Le plus vieux dit : « Oui, nous sommes les frères Martinet. Je suis Bruno, voici mon épouse Fleur, et mon fils Denis. Mon frère René, son épouse Delphine, et leur fils André. Et enfin mon frère David, son épouse Alice, et leur fils Roland. Nous n’avons pas l’habitude de nous montrer nus, mais puisque c'est permis , retirons nos serviettes ! »

Bruno Martinet a quarante-quatre ans. C’est un homme costaud de six pieds neuf pouces, brun, avec un corps velu, une toison dense, et un pénis de six pouces.

Son épouse Fleur, quarante ans, est une grande femme blonde, de six pieds six pouces. Des gros seins avec des gros tétons, une toison blonde taillée, et de longues jambes qui partent d’un fessier tout rond.

Son fils Denis, dix-neuf ans, est grand, blond, six pieds neuf pouces, des bras puissants et des pectoraux bien fournis, pas de poil et le pubis rasé, un pénis de sept pouces sur deux.

René Martinet ressemble bien à son frère, même taille, avec deux ans de moins. Quarante-deux ans, brun lui aussi, tout aussi velu, avec le même pénis de six pouces.

Sa femme Delphine, quarante ans, est une grande brune de six pieds cinq pouces, une belle poitrine et un pubis taillé, des jambes bien en chair surmontées de grosses fesses.

André, dix-neuf ans, est la copie conforme de Denis, mais en brun, et il est velu comme son père.

David Martinet a quarante ans, il est roux, sinon c’est le même corps que ses frères.

Alice, son épouse de trente-neuf ans, est une grande rousse de six pieds six pouces, des seins en pointe avec des tétons tout ronds, une toison rousse taillée, de grosses fesses et de belles cuisses, sur des jambes fines.

Roland a dix-huit ans. Il est roux, très velu, sept pieds, des pectoraux couverts de poils, une toison rousse très drue, et un pénis de huit pouces sur deux.

Une fois qu'ils sont bien secs, Joel leur dit de monter à l’école, leurs habits suivront. Ils décident de rester nus, et ils y vont.

Avant midi, Child et Gael, accompagnés de Hantz qui intègre l’école des gardes, montent à l’école emmener les repas que Berthe et Estelle ont préparés.





À l’auberge, c’est l’heure de l’apéritif !

Michel et moi sommes là, nus bien sûr. Nous avons fini de confectionner le portail ouest, nous le monterons cet après-midi. Ce matin, Estelle a surmonté ses réticences, elle est venue avec Alyson et Nadège, et toutes trois sont nues ! Bravo, Estelle ! Et Benjamin les suit, nu derrière… Du coup, Berthe s’y est mise aussi.

Alvin est là avec Elvire et Judith, tous nus. Ils attendent Roger, qui revient de Meisenthal. Le voilà  justement, tout étonné de voir tant de gens qui se baladent à poil dans le village ! En arrivant, voyant son père, sa mère et sa sœur nus, il croit rêver. Judith, nue, lui explique les nouvelles lois du village, depuis l’attaque d'hier matin où les soldats sont allés nus ! Roger informe Michel :  les vitres sont en route, elle arriveront demain. Quant aux ferrailles - comme il appelle les tuyaux et autres pommeaux et tôles de Mousson -  il en arrivera encore aujourd’hui, me dit-il. Maintenant, il veut prendre une bonne douche ! Joel lui signale qu’il va fermer, mais qu’il peut, en se dépêchant… Roger se défait de ses habits encore humides de la rincée qu’il a prise ce matin sur la route, et se colle sous l’eau bien chaude. Puis, se séchant en route, il revient nu avec Joel qui a fermé les douches.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/04/2021 07H08
Les embauchés à l'école.

À l'école, en cette fin de matinée, les gardes et les soldats prennent des cours de sciences, dispensés par Chantal assistée de Dillon.

Soudain, la cloche retentit. Anatole va ouvrir.
Tout un groupe de personnes nues attend devant le portail.
« Nous venons voir Jacou, c'est pour l’embauche ! »

Il les fait rentrer dans l’enceinte et demande mentalement à Jacou de venir.

Quand Jacou voit ces gens souriants et nus, il leur dit : « Bienvenue à l’école de Durandalem ! Je suis heureux de vous voir, toutes et tous, déjà nus ! C’est un bon début ! Je suis Jacou Artz, le maître de l’école. Voici Anatole Brett, le concierge. Pouvez-vous vous présenter ? »

- Paul Frisch, de Naborum, je viens pour un travail de garde.

- Jacques Martin, de Naborum, pour être garde aussi.

- Albert Fart, de Naborum aussi, garde aussi.

- Georgette Fart, de Naborum, garde.

-Pénélope Field, de Naborum, pour être cuisinière.

-Hilde Wilkinson, de Mettis, sans emploi.

-Helga Wilkinson, de Mettis, garde.

- Gretel Wilkinson, de Mettis, garde.

- Axell Wilkinson, de Mettis, mineur.

- Bien ! Les gardes, vous attendez un moment, je vous envoie Dillon, le chef instructeur.

- Hilde, la cuisine, ça te plairait, comme travail ?

- Oh oui, j’aime faire la cuisine !

- Alors,  toi et Pénélope, vous me suivez. Et toi, Axell, tu vas aller avec Anatole.

Il monte avec les femmes à l’office, et fait les présentations : « Hilde Wilkinson, Pénélope Field, Voici Manon Germain et Julie Klein. Manon, voici des renforts pour la cuisine, vous allez pouvoir faire tous les repas ici ! »

« - Dillon, les nouveaux gardes sont arrivés.

 - Je vais les chercher ! »

Et il revient avec les nouvelles recrues, trois garçons et trois filles. Les gardes sont enchantés d’accueillir les nouveaux... et surtout les nouvelles, qui en imposent par leurs carrures ! Il demande aux jumelles de venir. « Voici Marianne et Mariette, qui vont prendre vos mesures pour vous faire des habits de gardes. Vous serez nus la plupart du temps, mais il y aura des circonstances où il faudra vous habiller ! Vous allez faire les présentations, vous donnerez votre âge. 

- Joseph Spohr, 23 ans, de Lingen.

- Bernard Spohr, 23 ans, de Lingen.

- Benoit Spohr, 22 ans, de Lingen.

- Stéphane Spohr, 21 ans, de Lingen.

- Pierre Spohr, 20 ans, de Lingen.

- Paul Spohr, 20 ans, de Lingen.

- Paul Frisch, 18 ans, de Naborum.

- Jacques Martin, 22 ans, de Naborum.

- Albert Fart, 21 ans, de Naborum.

- Georgette Fart, 22 ans, de Naborum.

- Helga Wilkinson, 25 ans, de Mettis.

-Gretel Wilkinson, 23 ans, de Mettis. » 

Renseignements pris, Dillon est content de savoir qu’ils savent tous lire, écrire et compter. « Bien, c’est parfait ! »

« Nous allons dehors nous entraîner au tir à l’arc. Ceux ou celles qui ne savent pas vont apprendre ! »

Anatole emmène Axell à la chaufferie. « J’aurai besoin d’aide parfois, tu pourras me donner un coup de main ! - Volontiers ! » Et Anatole lui explique tout le système de chaufferie, de vapeur, les machines, la chambre froide…

La cloche retentit à nouveau. Anatole va ouvrir, ce sont les Martinet.

Ils se présentent à Jacou, qui est descendu.

« Nous sommes les frères Martinet, nous sommes des mineurs. Voici nos épouses, et nos fils qui veulent être gardes.

Bruno Martinet 44 ans, mineur; Fleur, 40 ans.

René Martinet, 42 ans, mineur; Delphine, 40 ans.

David Martinet, 40 ans, mineur; Alice 39 ans.

Denis martinet, 19 ans, garde

André Martinet, 19 ans, garde

Roland Martinet, 18 ans, garde

- Très bien. Denis, Roland et André, Marianne et Mariette vont venir prendre vos mesures pour des habits de garde. Vous irez ensuite derrière le bâtiment. Les gardes sont à l’entraînement. Vous vous présenterez à Dillon. 

- Dillon d’Ortega ?

- Oui, lui-même ! vous le connaissez ? 

- On était des élèves de Jean d’Ortega, son père !

- Alors il sera content de vous voir ! »

Une fois les mesures prises, ils vont derrière le bâtiment, et en effet, Dillon est très heureux de les revoir ! Ce sont déjà de bons archers ! Ils se présentent à nouveau, et intègrent le groupe.

« Bruno, René et David, les mineurs vont revenir pour manger, vous vous présenterez à nouveau. »

« Mesdames Martinet, voulez-vous un emploi ? »

- Bien sûr ! que pouvons-nous faire ? »

- Manon va venir vous chercher, il va s’agir de dresser la table pour le repas. Vous aurez d’autres tâches à exécuter : du ménage, de la cuisine, de la couture…Voulez-vous être initiées aux massages ?

- Oh, nous savons déjà masser.  Nos maris rentraient de la carrière fourbus, et nous savions les détendre ! 

- C’est superbe ! Vous êtes embauchées comme masseuses. Marianne et Mariette vous expliqueront tout. Mais pour l’instant, suivez Manon. »

La cloche retentit encore. Cette fois, c’est Child, avec Gael et tout plein de nourriture dans une charrette.  Ils ont emmené Hantz, qui sera  garde lui aussi.

Manon dresse la liste des couverts.

« Voyons, voyons... Jacou, Chantal, Dillon, Anatole, les dix soldats, les six gardes, les dix nouveaux gardes, les six maçons, les six mineurs... Les quatre nouveaux mineurs, les deux cuisinières, les deux nouvelles cuisinières....  Les deux masseuses, les trois nouvelles masseuses, sans oublier les deux buandières... Cela nous fait quand même un total de cinquante-sept couverts !

Nous allons donc devoir faire plusieurs tables... Une table pour les dix soldats. Une table pour les seize gardes. Une table pour les seize travailleurs, six maçons et dix mineurs. Une table pour les quinze qui restent : Jacou, Chantal, Dillon, Anatole, les cinq masseuses, les deux buandières et les quatre cuisinières. Ces dernières mangeront plus tard, chacune va s’occuper d’une table. Pénélope, tu t’occuperas de la table des dix soldats. Toi, Hilde, tu t’occuperas de la table des seize travailleurs. Et toi, Julie, tu t’occuperas de la table de Jacou, qui sera aussi la nôtre. Quant à moi, je m’occuperai de la table des seize gardes. »

Les tables sont dressées, la salle est pleine de tables ! Il est midi, Les convives vont arriver. Les maçons arrivent, vont prendre une douche, et s’installent, Hilde leur montre la table. Les mineurs suivent, les soldats sont déjà attablés, et voilà les gardes qui reviennent de leurs exercices. Bientôt,  tout le monde est là.


Les instructions de Jacou

Jacou prend la parole et s'adresse à toutes les tablées :
« Je souhaite à toutes et tous un bon appétit ! Comme vous le voyez, nous sommes nombreux. Et ce sera comme cela tous les jours, midi et soir. Il y a beaucoup de nouvelles et de nouveaux, je demanderai aux anciens de les aider au maximum à s’acclimater à leurs nouvelles tâches, et à leur nouvelle vie !

Tout le monde doit prendre une dose de remède, au moins une fois. Les arrivants de Mettis, pensez-y ! Chantal va passer parmi vous.

La plupart des nouvelles et nouveaux ne dormiront pas ici, mais à l’auberge, le temps de finir le bâtiment en face, qui avance bien. Ils rejoindront l’auberge après le repas du soir.

Cet après-midi, j’irai à la caverne avec quelques-uns d’entre vous.  Il s’agit d’une initiation que vous devez faire, n’ayez crainte, rien de méchant !

Les quatre nouveaux mineurs, Bruno, René et David Martinet, et Axell Wilkinson, rendez-vous à la buanderie chez Josiane et Josette, qui vous équiperont. Et aussi les trois nouvelles masseuses, Fleur, Delphine et Alice Martinet. Ainsi que les trois nouvelles cuisinières, Julie Klein, Pénélope Field et Hilde Wilkinson. Cela fait dix... Josiane, vous avez bien dix tenues d’avance ? Bon, alors, rendez-vous tout à l’heure à la buanderie.

Les filles, vous préparerez les chambres pour faire dormir dix personnes. Puis vous aiderez Manon à la cuisine pour le repas de ce soir.

Chantal, tu prépareras dix bols pour notre retour.

Dillon, tu t’occuperas des gardes. Entraînement sur cible.

Achille, toi qui maîtrises le flamand, tu resteras ici, tu enseigneras notre langue à Hantz.

Les soldats, vous allez patrouiller dans le village, trois groupes de trois d’un bout à l’autre, tout l’après-midi. Il va faire chaud, vous serez en armes, nus, vous pouvez faire des pauses chez Child... mais pas tous en même temps !

Le premier groupe ira directement à l’entrée du village, le deuxième gardera la muraille ouest, le troisième se promènera dans le village, et relèvera le premier groupe, à l’entrée, qui ira relever le groupe ouest, qui ira relever le groupe est, et ainsi de suite. Vous arrêterez quiconque arrive dans le village pour lui demander le motif de sa venue, que ce soit pour les douches, l’auberge, les livraisons...  Il faut dès maintenant sécuriser notre village, il faut que les villageois se sentent en sécurité. Ce sera le travail des gardes, quand ils seront tous initiés. Ce sera demain matin.

Les maçons, vous devez recevoir le bois cet après-midi. Michel viendra vous donner un coup de main, mais lui, il n’est pas initié. Alors, soyez prudents ! Deux d’entre vous pourront aider Michel et Robert à mettre le portail ouest en place.

Les mineurs, vous continuez avec les arbres. Si vous en avez marre, vous pouvez extraire du minerai et le ramener à la grande forge, juste à côté, derrière la muraille ouest.

-Je crois que j’ai tout dit. Des questions ? Bon, alors, bon après-midi à toutes et tous ! »
Message edité le 10/04/2021 11H38
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Posté le : 09/04/2021 07H10
Les charretiers d'Oche.

Child est revenu à l'auberge, il nous parle de tous ces nouveaux visiteurs qui sont passés ici, puis aux douches, et qui sont tous montés nus à l’école. Il rigole : « C’est Jacou qui devait être content de les voir, tous tout nus ! »  Nous passons à table. Child nous dit que l’école doit être  pleine à craquer, ils ne sont pas loin de soixante à table en ce moment, là-haut ! Et ce soir il aura du monde à dormir, à l’auberge...   Berthe plaint la pauvre Manon, mais Child la rassure : « Elle a reçu du renfort...Trois nouvelles personnes vont l'aider ! »

Après le repas, en train de siroter un digestif devant l’auberge, nous voyons passer trois de nos jeunes soldats, en armes ! 

« Que se passe-t-il encore ? demande Child.

- Nous assurons la surveillance permanente du village à partir de maintenant ! répond Joseph, qui est avec Alix et Le Borgne. Nous nous postons à l’entrée, et nous attendons la relève !

- On passera boire un coup au retour !  rajoute Le Borgne. »

Peu de temps après arrive un convoi de deux chariots. Joseph est dessus. Le convoi s’arrête et Joseph annonce : « C’est le bois pour le bâtiment ! Tu viens, Michel ? » Et Michel monte sur le chariot. Peu de temps après, les chariots sont déjà de retour, vides ! Joseph, avec Xavier, Armand et François, la patrouille de garde à la porte ouest, ont déchargé les chariots en un rien de temps ! Après ce qu’ils ont vu, les charretiers ont bien besoin d’un remontant... Ils entrent dans l’auberge, tandis que Joseph redescend à son poste à l’entrée du village. Les deux charretiers veulent bien manger un morceau. Ils viennent du nord d'Oche, et sont sur la route depuis hier. Child leur dit d’enlever leurs vêtements encore mouillés, ils ont été rincés par la pluie. Ils ne se font pas prier, se mettent nus, et s’installent au soleil en attendant leurs assiettes.

« Je m'appelle  Victor Rous, j'ai trente ans.  Et voici Amédée Kris, vingt-neuf ans. Nous venons de la scierie d’Oche. » Ce sont deux grands gaillards blonds, de six pieds six pouces tous les deux, taillés en V , les poitrails velus, une toison pubienne dense, et des pénis d'au moins six pouces. Une fois servis, ils mangent de bon appétit, et boivent quelques pichets de vin de Child. 

« Vous repartez tout de suite ? 

- Nous avons un peu de temps, mais nous devons être à Pont-de-Sarre au plus tard demain matin...  pour charger des céréales pour Oche.

- D’ici, ça fait six lieues.

- Alors, on n’est pas pressés, on peut arriver ce soir, tranquillement ! 

- Si vous voulez, vous pouvez prendre une douche, et sécher vos habits, juste à côté.

- Une douche ? De l’eau chaude, comme aux thermes d’Oche ? Vous avez ça ? Alors, bien volontiers ! 

- Gael va vous y emmener, il prendra vos habits pour les faire sécher, près de la cheminée, ils seront secs en un rien de temps ! »

Et voilà les charretiers partis pour la douche.

Émile arrive avec une charrette, il va chez Michel chercher le portail avec Nestor. Je monte avec eux. Une patrouille de trois soldats descend vers l’entrée du village, il s’agit de Gabin, Hugues et Charles. « Nous allons relever la garde à l’entrée ! » dit Charles. « Ils vous attendent pour venir boire un coup ! » se marre Child. Effectivement, quelques minutes plus tard, Joseph, Alix et Le Borgne sont au comptoir, à l’ombre, et commandent trois canons. « Bon, nous continuons notre ronde. À plus tard ! » dit Le Borgne en riant.

Un après-midi bien rempli.

Et à l'école, la ruche s’active ! Jacou, une fois les futurs initiés équipés, part avec sa troupe vers la colline nord.  Les soldats se mettent en place, les gardes s’entraînent derrière le bâtiment. Les filles débarrassent les tables et  préparent les chambres, puis vont faire de la couture, Josiane et Josette pour les habits d’initiation, Marianne et Mariette pour les habits des gardes. Manon s’occupe en cuisine... Ce lave-vaisselle est une bénédiction ! Chantal fait ses potions dans le cabinet de Jacou, et prépare les bols pour le retour des futurs initiés. Achille et Hantz sympathisent. Hantz est content de pouvoir parler avec lui, et Achille répond à toutes ses questions.

Les mineurs et les maçons sont retournés à leurs travaux.

Jacou est de retour avec ses dix initiés, Chantal s’occupe d’eux avec lui, et bientôt ils dorment dans les chambres du fond.

Les archers.

Quatre cavaliers arrivent au pas, Gabin tenant les rênes de l’un d’eux. Ils s’arrêtent chez Child. Ce sont des archers d'une quarantaine d'années, avec leurs arcs en bandoulière dans le dos. Ils disent à Child : « On nous a dit que tu vendais les meilleures flèches de la région... » Child répond : « Venez voir, Gael va vous montrer ! » Et les quatre archers pénètrent dans l’échoppe. Ils sont ravis,  quel grand choix de flèches à leur disposition !

 L’un des archers fait remarquer : « Dites donc, on ne rigole pas chez vous ! Trois soldats tout nus nous ont mis en joue dès l’entrée du village, avec chacun deux flèches engagées sur leurs arcs bandés... Faut pas faire le malin par ici, on dirait ! » Gael leur raconte alors la dernière attaque que ces jeunes soldats tout nus ont repoussée. « Ah ! C’était donc ici ! On en a entendu parler, avec ces brigands condamnés au bagne de Deux-Ponts... C’était donc vous ! » Et il dit cela en regardant Gabin, qui confirme en souriant.

« Mais nous aussi, nous sommes de bons archers, vous savez ! dit un autre archer. Voulez-vous qu’on fasse quelques essais ?

- Volontiers, répond Gabin.  Mais allons à l’entrée du village, ce sera plus tranquille ! 

- D’accord, mais d'abord on choisit nos flèches et puis on boit un coup. vous êtes invités.  Et après,  on va s’amuser un peu. Je doute quand même un peu de votre savoir-faire ! dit l'archer en souriant.

- On verra, on verra...

Ils boivent donc un canon, paient leurs flèches et les verres, et repartent au pas vers l’entrée du village.

« Bon, montrez-nous vos talents ! dit un archer en bandant une flèche.

- Tirez votre flèche en hauteur, propose Gabin, je la casse en deux ! 

- Impossible ! s'esclaffe l'archer.

Alors il décoche une flèche en l’air. Gabin prend le temps de viser, analyse très vite la trajectoire, et décoche sa flèche... qui coupe l’autre en deux à deux cents pieds !

Incroyable ! Je n’ai jamais vu ça !

« Bah, un simple coup de chance !  dit un autre archer.

- Tirez deux flèches, alors ! suggère Gabin.

Et deux flèches sifflent dans les airs. Gabin ajuste son premier tir, et pendant que sa flèche monte à la rencontre des autres, il envoie la seconde… Et les deux flèches des archers sont coupées en deux !

« C’est un vrai prodige !

- Non, de l’entraînement, tout simplement...

- Les deux flèches dans l’arc quand on est arrivés, ce n’était donc pas de la frime ?

« Non ! à nous trois, on vous terrassait tous les quatre, d’un tir simultané !

- Lors de la première attaque par des pillards flamands, dit Charles, nous étions à dix contre trente-cinq. Mais en moins d’une minute, ils étaient tous morts ! 

- Et pourquoi faites vous ça à poil ? 

- C’est notre philosophie, notre force ! dit Hugues.

- Bravo les jeunes, vous êtes vraiment des braves ! Nous continuons notre route, mais quand on passera par là, on ne manquera pas de venir vous saluer ! » 

Et ils repartent vers Naborum.

- Bravo Gabin ! tu les as soufflés !

La relève arrive. Xavier, Armand et François sont là. Charles raconte la joute avec des archers. Gabin les a rudement épatés, en coupant comme annoncé la flèche en deux à deux cents pieds !

Gabin, Charles et Hugues reviennent donc, et s’arrêtent à l’auberge. Gael demande : « Alors, résultat ? »  « C’est Gabin qui a gagné ! » dit Hugues, et il raconte. Child est fier de ses archers ! Chacun boit un canon, et ils reprennent leur ronde vers l’autre bout du village.

Le manège dure tout l’après-midi. Les portes du village sont gardées, tandis qu'une patrouille fait sa ronde dans le village. Celles et ceux qui les voient les félicitent, les applaudissent. Durandalem est désormais hors de danger, avec de tels valeureux soldats !

En fin d’après-midi, c’est à nouveau Xavier, Armand et François qui sont de garde à l’entrée. Deux grandes charrettes arrivent, les soldats les arrêtent. Ils viennent de Mousson avec de la ferraille pour Robert le forgeron. François monte avec eux. Robert doit être à la grande forge, à cette heure ! En chemin, ils dépassent Gabin, Charles et Hugues, et arrivent devant l’école. Les charretiers de Mousson sont sidérés... En moins de cinq minutes, tout est déchargé ! Des plaques de tôles de plusieurs centaines de livres volent dans les airs, les tuyaux, les sacs de pommeaux, les barres de fer, tout le matériel pour le bâtiment est là . Avant la fin de la semaine, le rez-de-chaussée sera habitable ! Je suis heureux, je peux travailler. Il y a là de quoi faire plusieurs chaudières et tout plein de douches !

Les maçons, avec l’aide des mineurs et les conseils de Michel, ont fini le rez-de-chaussée, et le plancher de l’étage est posé. Dès demain je pourrai poser les tuyaux pour l’eau, les douches, le chauffage. J’enverrai mander les forgerons du coin pour m’aider ! Je demande aux soldats et aux mineurs de me ranger les fournitures  dans le bâtiment, à l’abri pour la nuit. En les voyant déplacer tout cela dans les airs, Michel et moi, nous nous disons qu’il faut vraiment que Jacou nous initie, nous aussi  !

Le portail ouest est maintenant en place. Manipulable par une seule personne, grâce aux contrepoids que j’ai installés.
Message edité le 26/05/2022 23H18
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Posté le : 09/04/2021 07H18
La fin d’après-midi.
A l'école, les gardes rentrent de l’exercice. Il fait très chaud, et il n’y a pas d’ombre l’après-midi derrière l’école. Dillon a décidé de faire une séance de sudation pour les nouveaux gardes. Ils se retrouvent donc à dix-sept dans la salle.
Les maçons ont fini leur journée, les mineurs aussi. Ils attendent que les gardes sortent de la salle, puis prennent leur place. Six maçons et six mineurs contents de leur journée ! Les arbres sont dégagés, les planchers sont posés, il y a un tas de minerai jaune devant la grande forge…
Les douches sont prises d’assaut ! Josiane et Josette ont du mal à suivre avec les serviettes, il va falloir augmenter les stocks ! Anatole aussi peine à suivre. « On utilise beaucoup d’eau, et les chaudières tournent à plein régime, dit-il à Jacou. À ce rythme-là, on va bientôt manquer de charbon, si ça continue ! » Certes, la pluie de ce matin a rempli les réserves d’eau. Mais vu le nombre d’utilisateurs, il va falloir des réserves encore plus grandes !
Mariette, Marianne et Manon s’affairent dans l’office. Elles ont de quoi s'occuper, à préparer tous les plats pour le repas de ce soir....
Les nouvelles cuisinières, Julie Klein, Pénélope Field et Hilde Wilkinson sont de retour à l’office. Elles découvrent leur nouveau pouvoir de communiquer par la pensée, et elles trouvent cela étrange. Mais Manon leur dit mentalement que cela va bien les aider par la suite.
À elles quatre, elles dressent les tables, dans la même disposition qu’à midi.
Marianne et Mariette vont donc à la salle de massage. Les trois nouvelles masseuses, Fleur, Delphine et Alice Martinet, les rejoignent. Elles ne seront pas de trop, le travail est continu ! Les gardes qui ont mal aux bras, les mineurs, les maçons... Et aussi les soldats, qui ont besoin d’un traitement de la peau. Tout un après-midi sous le soleil à se promener nus dans le village, ça les a quand même un peu rougis. Surtout les roux Alix et Hugues, mais aussi les blonds, Charles, Armand et François ! Mais Chantal a une bonne pommade pour apaiser les brûlures du soleil, surtout sur leur pubis rasé, qui maintenant commence à se colorer lui aussi.
Hantz a droit à des massages particuliers d’Achille. Il apprécie vraiment ce jeune garçon d’a peine seize ans, qui est de surcroît bien équipé entre les jambes. « Nos sexes se ressemblent ! » lui dit-il en se marrant. Cela fait longtemps que Hantz n’a plus eu de rapport sexuel. Achille va voir s’il peut quelque chose pour lui !
Au village, les charretiers de Mousson demandent s’ils peuvent dormir à l’auberge. Mais Child leur dit que c’est complet. Michel les invite alors à dormir chez lui, il a des chambres vides. Les charretiers acceptent volontiers.
Le soir, nous nous retrouvons comme d’habitude chez Child, mais on est tous nus. Et avec la chaleur qu’il a fait aujourd’hui, c’est vraiment très agréable !
À l'école, tout le monde est à table. Achille demande à Marianne et à Mariette si elles ne voudraient pas s’occuper un peu de Hantz. Elles sont d’accord, d'autant que son membre imposant les émoustille quelque peu. « Mais tu dois l’accompagner pour traduire ! » lui dit Mariette en pensée. Elle sait qu’Achille est lui aussi bien fourni du côté entre-jambes...
Après le repas, les Martinet, les Wilkinson et les Naboriens, ainsi que les bûcherons-mineurs, tous les nouveaux quittent l’école et descendent à l’auberge. Josiane et Josette, ainsi que Chantal, aident Manon et Julie à débarrasser. Marianne a informé Jacou : Hantz dormira chez elles, ce soir. Cela fait sourire Jacou !

Les nouveaux embauchés arrivent avec les bûcherons-mineurs à l’auberge. Paul demande s’il y a une chambre disponible pour les Naboriens. Child fait le point :
« J’ai en tout deux chambres à trois lits, trois petites chambres avec un grand lit, et deux grandes chambres avec six lits. Les trois petites chambres seront pour les trois couples Martinet. Et pour leurs fils, une chambre à trois lits, s’ils sont d’accord. Quant à Madame Wilkinson et à ses filles, elles pourront dormir dans l'autre chambre à trois lits. Pour toi, Axell, la chambre de Hantz, dans les combles, vu qu’il dort à l’école. Une des grandes chambres à six lits est déjà prise par les bûcherons. L'autre grande chambre, elle sera pour vous, les Naboriens, Paul, Jacques, Albert, Georgette, et Pénélope... Et là, je suis complet ! »
Tout le monde est satisfait de son couchage. Les discussions tournent autour des formations des gardes, des démonstrations des soldats, de la vélocité des maçons et des mineurs, et des initiations de Jacou. Nul n’ignore plus les pouvoirs étonnants que Jacou offre à ses élèves et aux travailleurs qu'il initie.
« Demain, dis-je, nous aurons des renforts des forgerons de la région, pour installer au plus vite les douches et l’eau dans le nouveau logement. Michel lui aussi aura de l’aide pour installer les portes et les fenêtres des menuisiers des alentours. Sans compter l’aide des verriers de Meisenthal ! »
Roger, qui se plait dans le rôle de coursier du village, revient avec des bonnes nouvelles : « Ils ont dit qu’il viendront demain : Léon Iser, le forgeron de Laudrefang, Louis Brett, le menuisier de Laudrefang, Guillaume Holz le charpentier de Tenquin, Nicéphore Déreck, le forgeron de Tenquin, frère du tailleur de pierres Nicolas, Émile Gouvy, le forgeron de Hombourg, Nicolas Lemas le forgeron de Naborum, frère du bourgmestre, et Fernand Schuss, l’ébéniste de Naborum, le frère de l’apothicaire Bertrand. Et je rajoute que les livreurs de pierres seront là eux aussi, de bonne heure. Leurs charrettes sont déjà remplies ! »
Je suis ravi. Je remercie grandement Roger, pour son efficacité ! Avec quatre forgerons, on aura fini dans la journée ! Et trois menuisiers avec Michel... Le bâtiment sera une vraie ruche !
Alvin annonce qu’il livrera de la viande à l’école demain. Le Fernand enverra un de ses commis apporter les légumes frais. Isabeau ira livrer du pain, et Clovis apportera des volailles et des œufs. Ça va en faire du monde, devant l’école ! On me demande si c’est vrai que j’ai fabriqué une machine qui fait du froid... Je réponds que oui, j'en ai installé une à l'office de l’école, et ils peuvent garder maintenant de la viande plusieurs jours sans problème ! Et dès que j’aurai fini les premiers logements, Alvin aura la sienne, et Child aussi.
Tout le monde va se coucher, demain sera une belle journée !
À l'école, comme convenu, Achille et Hantz rejoignent les jumelles dans leurs quartiers…


(Annexe 37. Le Flamand.  Marianne, Mariette, Achille, Hantz.)
Message edité le 12/04/2021 02H18
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Posté le : 13/04/2021 01H39
Mardi 19 mai.

La construction des logements.

La matinée.

Comme décidé à l’école par Jacou ce matin, aujourd’hui ce sont les gardes qui patrouillent. Par deux, de façon qu’il y en ait toujours deux à l’entrée du village. La porte ouest étant fermée, plus besoin de deux gardes, un vigile dans la tour de guet suffit !

Arrivant de Tenquin, deux grandes charrettes tirées chacune par quatre chevaux se présentent à l'entrée du village. Joseph et Bernard leur font signe d'arrêter. Après s'être renseigné, Joseph monte dans la première. C'est pour aller livrer les pierres. Les conducteurs Gilbert et Robert Gotsch savent où aller, ils sont venus hier ! disent-ils. Les charrettes sont vite déchargées, et les deux livreurs se retrouvent de bon matin chez Child, en attendant qu’ouvrent les douches.

Bernard est resté seul garder l'entrée. Et voilà que plusieurs personnes arrivent à cheval, de Tenquin, de Hombourg, de Naborum... Bernard appelle à l’aide, il est débordé ! Ses frères arrivent à la rescousse. Mais rien de grave, ce sont les forgerons et les menuisiers qui viennent aider Robert et Michel. Ils sont tous attendus au bout du village. Ils sont bien sûr étonnés de voir que tout le monde est nu !

Voilà maintenant une calèche qui arrive, en provenance de Naborum. Les époux Frisch, Raoul et Raymonde, avec la sœur de Raoul, Isabelle, viennent voir le terrain où ils vont construire leurs commerces. Ils en profiteront pour prendre du bon temps aux douches ! Joel les accueille, nu.  
Les frères Gotsch sont près de la cheminée, nus eux aussi. Ce qui les étonne.  Joel leur prépare des serviettes. Les jeunes époux, qui sont arrivés habillés, se dévêtent avant d’entrer dans une douche. Isabelle, voyant Joel nu devant elle, avec ce pénis qui trône magnifiquement entre ses jambes, n'hésite pas une seconde : elle l’entraîne dans une douche et ferme la porte. Du couloir, on n’entend rien. Mais quand elle ressort les yeux brillants, et lui le sexe bien long, on sait que la douche n’était pas le motif premier ! Quant aux frères Gotsch, ils ne sont plus là…

Joel gronde un peu  Isabelle. Il ne faut pas sauter comme ça sur le premier venu ! Mais il la remercie tout de même pour ce moment intime... Le jeune couple sort à son tour, et va se sécher près du feu, à côté d’Isabelle.

Puis ils vont à l’auberge. Ils restent nus, Joel leur ayant expliqué.
Là, Raoul demande à Child de leur montrer le terrain dont lui a parlé son père, le banquier Frisch.  Child charge Gael de les y conduire. Ce n'est pas loin, juste à côté du barbier. La situation du terrain leur convient parfaitement, ils vont bientôt commencer la construction !

Arrivent ensuite deux chariots, avec quatre personnes. Ils disent venir de Meisenthal,  et apportent toutes les vitres pour un bâtiment ! Ils sont évidemment étonnés de voir des gardes nus. Bernard leur explique les nouvelles lois du village.  Mais ils préfèrent rester habillés. Il monte avec eux pour les guider. La livraison se fait devant l’école. Par précaution, pour éviter la casse, vu le nombre de personnes qui travaillent sur le chantier, les vitres sont déchargées dans l’enceinte de l’école. Du coup, le portail reste ouvert.

Dans l’école, Jacou et les dix nouveaux gardes, Denis, André et Roland Martinet, Paul Frisch, Jacques Martin, Albert et Georgette Fart, Helga et Gretel Wilkinson, et Hantz Burg, une fois équipés, partent pour la caverne, dans la colline nord.

Les nouveaux mineurs suivent les autres, ils vont faire de l’extraction, pendant que les bûcherons préparent les étais pour sécuriser la galerie, qui descend en suivant la veine.

Les soldats sont en cours, ils écoutent Chantal qui les instruit sur les plantes.
Manon organise l’office pour confectionner les repas, cuire les viandes. Les ingrédients ne devraient plus tarder à arriver, dit-elle à ses collègues.
Et en effet. Bien que le portail soit ouvert, à cause des verriers qui ont besoin d’un endroit protégé pour travailler les vitres, la cloche de l'entrée retentit, Anatole appelle Manon. C’est Alvin Koch qui livre la viande, avec sa fille Judith. Judith en profite pour confier à Manon qu’elle aimerait bien intégrer l’école. Elle pourrait aider au ménage ou à la cuisine… Alvin n’a rien contre. Avec lui à l’abattoir et Elvire à la boutique, l’affaire fonctionnerait parfaitement.

Manon lui dit qu’en cuisine, elles sont déjà quatre. Mais à la buanderie, Josiane et Josette sont de plus en plus débordées. Une aide ne serait pas inutile. « Viens avec nous, tu vas aider les buandières. Et quand Jacou reviendra, on lui demandera ce qu'il en pense ! » Et Manon et Judith apportent la viande à l’office, et descendent voir les buandières. « Voilà Judith, qui se propose de vous aider. Je vous la laisse ! »
Josiane et Josette sont contentes, une personne de plus ne sera pas de trop ! Il y a un tas énorme de serviettes à laver, sans compter les draps, les nappes… Elles lui expliquent le fonctionnement de la machine à laver. Judith a vite compris, et elle se charge de laver les serviettes, et de les étendre dehors au soleil, pour les faire sécher.

Jacou est de retour, avec les gardes. Josiane lui parle aussitôt de Judith. Il est d’accord pour qu'elle reste, à la plus grande joie de la jeune fille !

La cloche retentit à nouveau. Cette fois, c’est Jacques, le commis du Fernand, qui ramène une pleine charrette à bras de légumes. C’est Julie qui l’accueille et le remercie. Jacques est un peu déçu, il aurait aimé un accueil comme celui de Gildas la dernière fois ! Il se dit en rigolant tout seul que la prochaine fois, il tâchera de venir à la Saint-Jacques...

Clovis arrive en même temps, avec tout plein d’œufs et de belles volailles, déjà plumées et vidées. Julie le remercie vivement.

La chambre froide se remplit. Il y a de quoi nourrir tout le monde pour un bon bout de temps !

Isabeau est là. Voyant le portail ouvert et connaissant la maison, il laisse sa carriole à l’entrée, et va directement à l’office. Il apporte des pains, mais aussi des pâtisseries. Une centaine de pâtisseries faites par sa mère Bertha, et un énorme tas de pains du P’tit Louis. De quoi tenir un moment ! Il demande de l’aide pour monter tout cela. Hilde et Pénélope viennent à son secours.

À midi, tout le monde est réuni, à l’exception des nouveaux gardes, qui émergent doucement. Jacou présente Judith Koch, la nouvelle buandière. Tout le monde lui souhaite la bienvenue.

Au village, les maçons ont fini le mur ouest de la bâtisse, qui doit supporter la grande cuve d’eau et celle pour les douches. Ils ont suffisamment de pierres pour terminer l’étage du bâtiment.

Les cuves sont prêtes. Elles sont mises en place, surplombant le mur du bâtiment, qui fait vingt pieds de haut. Le remplissage en eau a commencé, par un tuyau qui vient d’une dérivation de l’aqueduc de l’école, et qui passe au-dessus du chemin, à trente pieds de haut. J’installe la chaudière avec Léon. Le plus grand modèle que j’aie fabriqué ! La pièce de la chaudière est grande comme deux appartements, avec sa réserve de charbon. Les fenêtres sont mises en place, les unes après les autres. Il faut soixante-quatre petites fenêtres en tout pour les deux niveaux, trente-deux grandes fenêtres, et quatorze murs vitrés.

Child est passé à l’école ramener du vin. Je lui dis que nous mangerons à l’auberge ce midi. Nous serons cinq forgerons, quatre menuisiers, quatre verriers. Donc treize à table.

À midi, nous descendons à l’auberge.  Les verriers demandent à Child s’il peut les héberger, mais il leur répond que l’auberge est pleine !

Alors, il faut s’organiser ! Les verriers pourront dormir à l’école, Child en parlera à Jacou « Combien de temps pensez-vous rester ?  - Je pense que demain soir, nous aurons fini nos vitres, et que nous partirons jeudi matin. ».

  Michel peut héberger Guillaume Holz et Nicéphore Déreck. Moi, je peux héberger Émile Gouvy. Ceux de Naborum et ceux de Laudrefang pourront rentrer chez eux ce soir. Comme cela, tout le monde est casé.
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Posté le : 14/04/2021 00H18
La construction des logements.

L'après-midi et la soirée

Après le repas, nous retournons sur le chantier. Child nous accompagne, il doit négocier des chambres pour les verriers à l’école. Il ressort avec Jacou, qui propose aux verriers de dormir à l’école, dans les chambres du fond, les deux nuits qu’ils passeront ici. Mais ils devront être nus, c’est la règle. Après avoir hésité, Helmut Bour, le plus âgé des verriers, accepte : « Bon, d’accord ! De toute façon, on a trop chaud. Alors, camarades, déshabillons-nous ! » Et les quatre verriers se déshabillent dans l’enceinte de l’école. Les  ouvriers qui les voient revenir nus sourient. Quatre de plus...  Tout le monde est nu sur le chantier !

Helmut Bour, quarante ans, est un grand homme musclé de six pieds cinq pouces, un poitrail roux, une toison fournie sur un pénis de cinq pouces. Hantz Schmidt a trente-neuf ans, six pieds six pouces, blond, fin, pas de poils sur le pubis, et un membre de cinq pouces. Ludwig Beet est un  blond de trente-sept ans, de six pieds cinq pouces, une grosse touffe blonde orne son pubis, sur un pénis de six pouces. Wolfgang Mose est roux, hirsute, couvert de poils, six pieds trois pouces, et un phallus impressionnant de sept pouces sur deux de large.

Les filles de l’école passent nous distribuer des boissons fraîches sorties de la chambre froide... Cela fait du bien, sous cette chaleur !

Les cantonniers Pierrot et Claude Stein ont fini la fosse d’aisance. Les sorties des coins d’aisance de l’immeuble sont raccordées.

En fin de journée, le rez-de-chaussée de l’immeuble est déjà achevé. L’étage sera terminé demain. Pour midi, si tout va bien. Eh oui, à plusieurs, nous sommes véloces ! Une belle équipe... 
Nous discutons entre nous de savoir si à nous tous, on ne pourrait pas monter une entreprise de travaux hydrauliques…
Les derniers tuyaux et pommeaux sont en cours d’installation. Demain, les locataires pourront emménager !

La chaudière est en chauffe, la cuve de réserve est pleine, et celle d’eau des douches est déjà tiède.

Les verriers rentrent à l’école. Les mineurs reviennent avec un grand chariot de minerai, qu’ils déversent devant la grande forge, avant de rentrer eux aussi dans l’école.

Les maçons disent que demain, ils pourront continuer les murailles. Ils vont d’abord construire le portail est, à l’entrée du village.

Et tout le monde quitte le chantier. Nous retournons chez Child. Les Naboriens boivent un canon avec nous avant de rentrer, et ceux de Laudrefang retournent aussi chez eux.

Les cantonniers ont discuté avec Child, ils vont recevoir le plan des fondations des commerces des Frisch, et commenceront demain à les creuser.

Émile a récupéré les chevaux des verriers, il les hébergera pour deux jours. Et il boit un canon avec nous, accompagné de Nestor.

« Nous resterons manger ce soir, dis-je à Berthe et à Estelle. Les verriers, eux, mangeront à l’école ».

À l’école, après le repas, chacun retourne à sa tâche.  Il fait chaud, au dehors !

Les cuisinières amènent des boissons fraîches aux ouvriers du bâtiment en face de l’école.

Les gardes ressortent faire leurs rondes. Josiane leur a fabriqué des coiffes légères pour les protéger du soleil, avec l’emblème du village dessus. « Ainsi, même nus, on sait que ce sont les gardes ! » Jacou la félicite : « Bravo Josiane ! »

Il dit aux filles « Préparez les chambres du fond pour loger les vitriers, qui dormiront deux nuits chez nous. Ils mangeront avec nous ce soir. »

Les soldats sont derrière le bâtiment, ils font de la musculation. Les nouveaux gardes les rejoignent. Achille et Hantz continuent leurs cours.

En fin d’après-midi, les dix mineurs reviennent, et vont en salle de sudation, rejoints par les six maçons.

Puis c’est au tour des onze soldats et des dix nouveaux gardes de transpirer.

Ensuite, les six gardes reviennent de leurs rondes et c’est leur tour d’occuper la salle de sudation. Les quatre vitriers y vont aussi. Ils ne connaissent pas, et sont étonnés de la chaleur qui y règne ! Josiane, Josette et Judith ont fort à faire entre le nettoyage de la salle, et la fourniture des serviettes pour tout le monde !

Les masseuses sont à fond dans leurs massages, elles s’occupent des verriers, qui apprécient pleinement. Puis c'est au tour des mineurs, à tour de rôle. Une masseuse pour deux mineurs !

Les cuisinières s’affairent à l’office, puis dressent les tables pour tout le monde.  Et il en faut, des tables ! Une table pour les dix soldats. Les quatre vitriers y prendront place aussi. Une table pour les seize gardes. Une table pour les seize travailleurs, six maçons et dix mineurs. Une table enfin pour les seize qui restent : Jacou, Chantal, Dillon, Anatole, les cinq masseuses, les trois buandières et les quatre cuisinières.

« Ce soir, nous sommes donc soixante-deux ! » dit Manon, un peu effarée par le nombre...

Jacou annonce : 

« Nous allons devoir encore embaucher des gens !  Il nous faut une cantine extérieure à l’école, elle sera installée dans l’immeuble en face, pour cela il nous faut un concierge de l’immeuble, et deux cuisinières. L’immeuble sera habitable dès demain. Les Martinet, les Wilkinson, et les Naboriens, vous vous y installerez demain après-midi. Vous prendrez les repas ici, le temps que la nouvelle cantine soit achevée.

À partir de demain, vous les gardes, vous serez opérationnels jour et nuit ! Vous êtes seize. Nous devons organiser des tours de garde à l’entrée du village, avec deux gardes en permanence, relevés toutes les quatre heures, de vingt heures à huit heures le lendemain. N’oubliez pas que vous communiquez entre vous et pouvez obtenir de l’aide rapidement si besoin. Vous aurez tous une gourde de potion, je vous expliquerai comment faire. Vous pourrez vous déplacer rapidement dans les airs, pour être très efficaces ! »

Après le repas du soir, chacun s’en retourne à ses quartiers.  Les pensionnaires de Child retournent à l’auberge. Judith dormira dans les quartiers de Josiane et Josette. Ce soir, pour fêter dignement l’arrivée de Judith, les buandières ont des invités, Dillon et Achille. Et quand il aura fermé la maison et vérifié les chaudières, Anatole les rejoindra.

Hantz dormira dans les quartiers des jumelles.  Cela leur fait plaisir... Et à lui aussi, sûrement !

Manon et Julie vont voir les frères Spohr.  Ils n’ont pas eu de massages. Mais ce soir, leur ont-elles dit, elles vont leur prodiguer des soins.

Jacou, lui, a besoin de son assistante Chantal.  Pour expérimenter d’autres potions...
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Posté le : 14/04/2021 23H09
Mercredi 20 mai.

L'organisation des gardes.

Les Naboriens sont là de bonne heure, ils veulent finir le chantier au plus vite ! Ils passent par l’auberge, boivent un canon et montent vers l’école, accompagnés par les jeunes Naboriens, les Wilkinson et les Martinet.

Les gens de Laudrefang sont là aussi.  Et, moi, j’arrive avec Émile, Michel et ses pensionnaires. Tous, nous nous mettons au travail. Il fait déjà chaud !

À l’école, Anatole a ouvert le portail. Il restera ouvert le temps que les verriers travaillent. Pierre doit incessamment livrer le charbon, il n’y en a presque plus ! Les maçons se partagent en deux équipes : trois d’entre eux restent à terminer l’étage, les trois autres descendent à l’entrée du village pour commencer le portail sud.

Les gardes s’organisent. Jacou les initie au vol. Et comme la potion de Chantal est encore plus efficace, ils y parviennent facilement.

 « Maintenant que vous maîtrisez vos déplacements, vous pourrez facilement aller d’un bout à l’autre du village. Il vous faut un chef de la garde.  L'on pourrait par exemple prendre le plus âgé, ou bien prendre le plus grand ! »

Le dernier, Hantz Burg, est nettement le plus grand. Mais il n’est pas encore opérationnel, et ne maîtrise pas encore la langue ! Le plus grand après lui, c’est Roland Martinet. Mais lui, il ne se sent pas l’âme d’un chef. Le plus âgé -  ou plutôt la plus âgée - c’est Helga Wilkinson. Et il se trouve que c’est la plus grande après Roland... Va pour Helga Wilkinson ! Âgée de vingt-cinq ans, et mesurant six pieds dix pouces, elle est élue à l’unanimité par les quatorze gardes présents.

Et c’est donc sous son commandement que les patrouilles s’organisent. Elle donne ses premiers ordres :

« Trois gardes descendent à l’entrée du village et y restent. Un garde est au portail ouest. Deux patrouillent sur les chemins de guet de chaque côté du portail ouest. Trois gardes patrouillent sur la colline, sur le chemin de guet au sud. Trois gardes patrouillent dans la forêt, au nord. Les trois derniers patrouilleront dans le village !  Qu’en penses-tu, Jacou ?

-  Je trouve que c'est une bonne répartition, ça couvre tout le village.  Mais le gros défaut, c'est qu'il n’y a pas de relève ! De plus, patrouiller dans le village n’est plus nécessaire. Pour ma part, voilà comment je verrais les tours de garde... Par deux :  à huit heures, deux en bas, deux en haut, et deux en pause, relève à dix heures en bas, relève à douze heures en haut, relève à quatorze heures en bas, relève à seize heures en haut, relève à dix-huit heures en bas jusqu’à vingt heures. Par trois : trois au nord, trois au sud, et trois en pause suivant le même principe. Ainsi, chacun fait une garde de quatre heures, et  deux heures de pause entre chaque garde. Le point central peut être l’auberge, située à mi-chemin de chaque poste de garde. Ce qui nous donne :

Deux : 8-10 bas, 10-12 pause, 12- 16 haut, 16-18 pause, 18-20 bas.

Deux : 8-12 haut, 12-14 pause, 14-18 bas, 18-20 pause.

Deux : 8-10 pause, 10-14 bas,14-16 pause, 16- 20 haut.

Trois : 8-10 nord, 10-12 pause, 12- 16 sud, 16-18 pause, 18-20 nord.

Trois : 8-12 sud, 12-14 pause, 14-18 nord, 18-20 pause.

Trois : 8-10 pause, 10-14 nord,14-16 pause, 16- 20 sud.

Ainsi, chacun aura fait huit heures de garde et quatre heures de pause, moins le temps d’aller à son poste. »

Helga trouve ce plan génial ! Elle va l’adopter !

Elle forme donc les équipes de deux :  Joseph et Bernard Spohr,  Benoît et Stéphane Spohr,  Pierre et Paul Spohr. Puis les équipes de trois : Georgette et Albert Fart, avec Jacques Martin. Gretel Wilkinson, Roland Martinet et Paul Frisch. Helga Wilkinson, avec Denis et André Martinet. Hantz Burg, lui, sera intégré dans l’équipe quand son bras sera guéri.

- Voilà, c'est bien, dit Jacou.  Comme cela, je vais pouvoir établir l'emploi du temps pour chaque  jour.

- Oui, mais qu’en est-il des gardes de nuit ?

- Quand les tours seront construites, il y aura un garde dans chaque coin, et un autre aux entrées du village. Pour cela, nous allons devoir embaucher des équipes de nuit. Douze gardes qui se relaieront toutes les quatre heures. Pour l’instant, un garde à chaque porte suffira. Tu devras désigner ceux qui seront de nuit, chacun à tour de rôle. J’espère trouver des gens rapidement. Ça va être un peu difficile pour vous, en attendant. Mais j’ai des potions qui vous permettront de rester réveillés sans fatiguer...  Tu me montreras le plan que tu as prévu. Maintenant, à vos postes, les gardes ! N’oubliez pas vos coiffes et vos arcs ! Pendant les pauses, vous mangerez à l’auberge. »

Les gardes sont en tenue. C’est-à-dire tout nus, juste avec une coiffe arborant  l’emblème du village. Et chacun, sachant où il doit aller,  s'envole rapidement dans les airs vers son poste, aux entrées du village ou sur les collines. Pas plus d'une minute plus tard, le village est gardé, et bien gardé !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 16/04/2021 00H04
Les nouveaux bâtiments.

Les pierres prévues arrivent de Tenquin. Les gardes les déposent à l’entrée du village, pour les maçons qui vont commencer le portail est. Les frères Gotsch laissent leurs attelages à l’entrée, et vont chez Child, avant de prendre une douche chez Joel.

Les soldats descendent chez Émile, ils vont passer la journée à cheval. Nestor les accompagnera pour s’occuper des chevaux, au cas où. Comme ils vont sortir du périmètre du village, pour l’occasion, ils ont emmené leurs pagnes. Roger a été mandé pour prévenir Jean-Louis Stamm, à Laudrefang, que les douze soldats de Durandalem mangeront à l’auberge Stamm ce midi.

Les verriers travaillent vite. Ils veulent avoir fini ce soir, de façon à rentrer à Meisenthal dès demain matin.

Une grande charrette arrive de Naborum. C’est Vivien Kauf, qui livre des meubles pour le bâtiment : une bonne vingtaine de lits et de matelas, des tables, des chaises, et un stock important de linge de maison. Il a aussi un gros paquet de serviettes et de draps pour l’école.

Jacou descend à l’auberge, pour placarder l'annonce de recrutement qu'il a rédigée ainsi :

« Le village de Durandalem embauche :

Deux concierges pour ses nouveaux bâtiments.
Quatre cuisiniers-cantiniers ou cuisinières-cantinières pour ses nouveaux bâtiments.
Trois hommes ou femmes de ménage pour ses nouveaux bâtiments.
Douze gardes, hommes et femmes, pour la surveillance nocturne du village.
      -    Postes à pourvoir immédiatement, salaire intéressant.

      -    Logement de fonction fourni sur place.

      -    La nudité est obligatoire pour ces postes.

      -    Les candidatures sont à déposer auprès de Childéric Germain, bourgmestre-adjoint et patron de l’auberge ».

Child lui demande quels sont ces nouveaux bâtiments. Jacou lui précise que le premier est la maison à l’entrée du village, et que l’autre est le grand bâtiment en face de l’école.

Ensuite Jacou descend à l’entrée du village voir où en sont les maçons . Ils ont commencé les murailles, les deux tours de guet du portail se dressent déjà ! Les deux gardes, Joseph et Bernard Spohr, aident les trois maçons à fournir les pierres. Cela fait bien avancer le chantier, tout en les exerçant au déplacement d’objets par la pensée.

Jacou a avec lui un plan pour retaper et agrandir la maison juste à côté de la muraille. C’est l’ancienne maison des parents de Dillon, à l’abandon depuis dix ans. Elle servira d‘habitation pour les gardes qui vont être embauchés. Il a prévu douze chambres équipées en sanitaires, une grande pièce commune qui servira de réfectoire, une cuisine-office, et à l’avant une pièce de garde. Quand les maçons auront fini en haut, ils pourront s’atteler à ce chantier.  D'autres pierres devraient arriver demain. Puis il passe par l’auberge, avant de retourner à l’école.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 16/04/2021 19H28
Les embauchés de Saint-Louisbourg.

Une grande calèche arrive, six jeunes hommes et six jeunes filles. Ils disent à Joseph qu’ils viennent des environs de Saint-Louisbourg pour goûter les douches de Durandalem, et aussi pour voir s’il n’y aurait pas du travail pour eux ! Ils ont entendu parler de l’embauche, des soldats, de l’or....  Et être payés en or, ce serait royal ! Joseph leur dit de se présenter à l’auberge, pour prendre un ticket.

Arrivés à l’auberge, les jeunes s’installent à table pour boire un canon. Ils ont vu l’annonce  et se demandent s'il faut être du métier pour être embauchés . Jacou, qui est au comptoir vient s’asseoir avec eux.

« Je m’appelle Jacou, je suis le bourgmestre du village. Je vous signale que nous vivons nus dans le village, comme vous avez déjà dû le remarquer .

- Oui, cela nous a étonnés de voir des gardes nus à l’entrée, Et ensuite, vous...  On se demandait où nous étions tombés !

-La nudité est une chose primordiale pour nous. Cela relève d’une philosophie hygiéniste et mentale, Tous les habitants y souscrivent. Elle n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée, à part à l’école de garde, où elle est obligatoire. Vous pouvez vous mettre nus si vous le désirez.

- On se met à poil ?  demande un des garçons.

- Oh oui ! il fait si chaud !  répond une des filles.

  - Euh…Je ne sais pas… » dit une autre, plus hésitante.

- Si vous voulez, les douches sont à côté, vous pourrez le faire là-bas. Pour ce qui est de l’embauche, nous ne jugeons pas sur le physique, ni sur le sexe, ni sur le métier des candidats. La volonté de participer à la vie du village est une motivation suffisante ! Vous cherchez tous du travail, il y en a !

- Oui, par chez nous, on n’en trouve guère. Je me présente : Adrien Molle, trente ans. Et voici ma compagne Sylvie Spar, trente ans aussi. - -

- Moi, Florent Molle, le frère d'Adrien. et ma copine Joelle Tritz, vingt-neuf ans.

-Albert Tritz, vingt-cinq ans, le frère de Joelle, et ma copine Marie Blache, vingt-quatre ans.

- Nous, nous sommes les jumeaux Hahn, Alain et Abel, vingt-cinq ans. Et nos copines, les jumelles Rich, Natacha et Nathalie, vingt-cinq ans également.

- Et nous, les Holz : Gabriel, vingt-trois ans, et Michelle, vingt et un ans.

 « Concierge, ça m’intéresse ! dit Adrien.

- Et moi, c'est la cuisine, dit sa compagne Sylvie.

- Pareil pour nous  ! disent en chœur Florent et Joelle.

- Je suis bon en cuisine, dit Albert, et Marie aussi !

- Nous, nous voulons bien être soldats, avec nos copines ! dit Abel, au nom des quatre jumeaux.

- Et mon frère et moi aussi !  conclut Michèle.

- Eh bien, c’est magnifique ! Vous êtes toutes et tous embauchés ! Vous devez maintenant vous libérer de vos préjugés et gênes, tabous et timidités...  Pour cela, Gael va vous emmener aux douches.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 17/04/2021 20H53
Les Saint-Louisbourgeois aux douches.

Joel les accueille, il est prêt, l’eau est bien chaude, et la cheminée chauffe les douches, pour un séchage rapide. La bâtisse est bien isolée, la chaleur extérieure n’influe que peu sur la température intérieure.

« Donnez-moi vos habits, je les ferai laver et vous les récupérez tout propres si vous voulez vous habiller. ». Les filles regardent cet homme au gros sexe, debout nu devant elle, « Tu ressembles beaucoup à Gael » lui fait remarquer  Michelle, très observatrice, qui avait déjà lorgné sur l'entre-jambe du frère. Joel lui répond que Gael et lui sont jumeaux, comme semblent l'être Alain et Abel.

Après quelques réticences, voyant que quelques-unes se déshabillent, toutes et tous se dévêtent devant la cheminée.

Adrien Molle est un garçon brun de trente ans, de six pieds trois pouces. Un corps fin, peu de poils pubiens, et un membre viril de quatre pouces.

Sylvie Spar a trente ans. C'est une  blonde de six pieds, avec de petits seins ronds, et un mignon  petit bidon orné d’une toison d’or, sur de belles cuisses prolongées de belles jambes. 

Florent Molle, vingt-huit ans, est une copie de son frère.

Joelle Tritz, une magnifique petite rousse de vingt-neuf ans, de cinq pieds dix pouces, a de superbes seins en pointe, une toison rousse frisée, et de belles fesses rebondies sur des jambes fines.

Albert Tritz est un grand roux de vingt-cinq ans, de six pieds six pouces avec une poitrine velue, et un pubis tout roux, sur un pénis de cinq pouces.

Marie Blache, vingt-quatre ans, est une blonde de six pieds trois pouces, avec une superbe poitrine bien haute, des tétons énormes au bout des seins ronds, une toison blonde épaisse, un fessier bien arrondi, sur de longues jambes fines.

Alain et Abel Hahn sont parfaitement identiques !  À vingt-cinq ans, ce sont deux blond très costauds de six pieds dix pouces, un poitrail gonflé de pectoraux, des bras très gros, et de grandes mains. Pas très velus, leur toison pubienne blonde est clairsemée, sur un phallus d'au moins sept pouces sur deux.

Natacha et Nathalie Rich sont de belles blondes aux yeux bleus, de six pieds sept pouces. Elles imposent leurs seins énormes et durs, leur toison est drue et dorée, de grandes lèvres dépassent entre leurs longues jambes musclées.

Gabriel Holz est un grand athlète roux, de six pieds dix pouces, taillé en V,  un poitrail puissant, des bras musclés, une toison rousse abondante, et un gros sexe de huit pouces sur plus de deux. Il a de puissantes cuisses et des jambes bien musclées, avec de gros mollets.

Michelle Holz est une fille, mais avec un corps de garçon ! Rousse, six pieds neuf pouces, des seins fermes mais assez plats, des tétons tout raides, rouges, une toison rouge qui garnit son bas-ventre, des cuisses musclées, et des jambes  un peu comme son frère.

Joel leur explique le fonctionnement des douches. Il y en a six, chacune assez grande pour deux personnes. Et chaque couple s’en va dans une cabine. Les Holz prennent leur douche ensemble, cela ne les gêne pas.

Après la douche, ils se retrouvent devant l’âtre, ils se sèchent les cheveux et les toisons, et demandent à Joel : « Que devons-nous faire, maintenant ? »

« Vous allez boire un verre à l’auberge, Jacou vous y attend, et vous le suivrez jusqu’à l’école. Il vous expliquera ce qu’il attend de vous ! »

En sortant des douches, ils n'en croient pas leurs yeux : ils voient passer des gens volant dans les airs, à toute vitesse ! Ébahis, quand ils arrivent à l'auberge, ils demandent à Jacou s’ils ont rêvé.

« Mais non... C’est un des pouvoirs qu'ont acquis nos gardes. La nudité permet cela, entre autres !  Child va vous servir  une boisson contenant un remède.  Puis vous boirez une de ses spécialités, un alcool fort, qui vous donnera la pêche ! Ensuite,  nous allons monter à l’école. Tout le monde se sent bien, nu ? » Ils répondent tous : « Oh oui, nous sommes bien mieux nus, par cette chaleur ! »

Juste comme ils ressortent, les gardes arrivent par les airs et se posent devant l’auberge.

« La relève est arrivée dit Joseph. Elle est en place ! 

- Nous les avons vus passer ! Impressionnant ! Nous aussi, nous aurons ce pouvoir ? demande Gabriel.

- Oui ! répond Jacou. Vous, les gardes; et même les concierges, et les cuisiniers et cuisinières !  En route, maintenant... »

Joseph annonce à Child qu’ils doivent manger tôt, aujourd'hui. Ils reprennent leur poste à midi. « Pas de souci, répond Child, vous pourrez manger dès onze heures ! » .
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 18/04/2021 19H14
Les Saint-Louisbourgeois à l'école

Jacou et les douze nouvelles recrues sont arrivés à l'école.  Jacou fait les présentations.

« Anatole, voici Adrien et Florent Molle. Ce seront eux les concierges des bâtiments en face et à l’entrée du village. Ils vont rester avec toi, tu leur montreras le fonctionnement des chaudières, et l’eau chaude pour les douches.

Manon, voilà les futurs cuisiniers ! Sylvie Spar, Albert et Joelle Tritz, et Marie Blache. Tu vas leur montrer l’office et les mettre à l’épreuve ! Ils disent vouloir cuisiner,  tu leur feras donc préparer le repas de midi. Ils mangeront bien sûr avec nous, ainsi que les nouveaux gardes et les nouveaux concierges qui sont avec Anatole.  Cela fait douze couverts. Mais les soldats ne seront pas là ce midi.

Cet après-midi, nous aménagerons déjà des appartements dans le bâtiment d’en face.

Adrien Molle, sera le concierge de la maison, il aura l’appartement de fonction, avec Sylvie Spar, sa compagne.

Albert Tritz et Marie Blache auront l’appartement attenant à l’office de la cantine.

Florent Molle sera le concierge de la maison des gardes, en cours de construction, et Joëlle sera leur cuisinière. Il est prévu huit appartements, pour un total de seize personnes habitant sur place. Pour l’instant, vous dormirez dans le nouveau bâtiment, le temps de finir les logements. Les Hahn, les Rich et les Holz, vous serez logés vous aussi provisoirement dans le bâtiment. »

Puis, mentalement, il demande aux nouvelles masseuses de venir.

« Fleur, Delphine et Alice, vous avez chacune un appartement dans la maison d’en face. Cet après-midi, vous vous installerez avec vos époux, qui n’iront pas à la mine.

« Je ferai la liste des affectations, je vous les préciserai à chacun ce midi au repas.

Les futurs gardes, vous pouvez vous rendre utiles, en répartissant déjà les mobiliers dans les appartements. »

Pierre arrive de l’abbaye des Glandières. il a du mal à circuler, avec tout ce monde tout nu devant l’école !  Il finit par passer. Il apporte une bonne réserve de charbon. Il était temps, il n’y en avait presque plus ! Anatole l’accueille, flanqué de ses deux apprentis-concierges. « Mais on va se salir, tout nus,  avec ce charbon ! » s'inquiète Adrien. Anatole lui répond : « C’est justement pour ça qu’il y a une douche dans la chaufferie...  C’est parce qu’on s’y salit ! ». Pierre décharge son charbon, et salue Anatole, en riant : « Ah, ce n’est pas maintenant que je peux avoir un moment d’intimité avec les filles ! Il y a vraiment trop de monde ici. Tiens, je vais boire un coup chez Child, c’est plus calme ! » Et il prend congé des concierges, et repart avec sa charrette vide.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 19/04/2021 21H47
La conversion des bigotes

Une fois sa livraison effectuée, Pierre descend chez Child.  Les gardes sont en train de manger. Leur tenue l'amuse... C'est très original, à Durandalem ! Pierre décide de prendre une douche et de manger ici.

Chez Joel, trois cabines sont occupées par le curé et ses deux bigotes. L’abbé Paul aimerait bien que ses ouailles ressortent nues comme lui..  Mais, comme il l'a confié à Joel, il en doute fortement !

C'est alors que Pierre arrive. Sans plus attendre, il se déshabille dans le couloir. Juste à ce moment-là, une des bigotes, mademoiselle Germaine,  sort de sa cabine bien emmitouflée dans sa serviette, pour aller faire sécher ses cheveux. Quand elle voit le phallus de Pierre, un membre de huit pouces de long sur deux et demi de large, elle pousse un « Ho ! Mon Dieu ! » de surprise. Elle n’avait jamais vu un sexe pareil ! L’abbé Paul sort à son tour de sa douche, nu, avec sa serviette autour du cou...  Et Germaine tout éberluée bredouille  : « Mon...monsieur l’abbé...  C’était donc vrai ce qu'on m'a dit ?  Voilà que vous vous promenez tout nu, maintenant ! » Et le curé de répondre « Mais bien sûr... Et vous devriez en faire autant, Germaine ! Le soleil que notre Seigneur nous envoie aujourd’hui, il est là pour nous faire du bien ! C’est la volonté de Dieu... Allez, enlevez donc cette serviette, et venez au soleil avec moi ! »

Il est difficile de passer outre cinquante ans de tabous. Mais comme tout le village est nu, elle finit par se décider, et enlève enfin sa serviette ! C’est une petite femme de cinquante ans, de cinq pieds cinq pouces. De longs cheveux noirs, une petite poitrine avec des petits tétons, une toison pubienne noire bien ample, de bonnes cuisses et un fessier rebondi, Un fessier encore bien ferme pour son âge, ma foi, se dit le curé en la contemplant... Sa sœur Gertrude, de deux ans sa cadette, sort enfin de la douche, et voyant sa sœur ainée nue, enlève aussi la serviette, elle en avait envie, mais Germaine s’y était opposée. Elle sort sous le soleil, lève les bras, la tête en arrière, de beaux seins ronds pointés vers le ciel, et dit : « Merci Seigneur pour cette révélation ! Alléluia !»

Pierre  rentre précipitamment dans une douche, et prend soin de bien refermer. « C'est que je me méfie du revirement des bigotes, dit-il à Joel. Une fois lâchées,  elles sont capables de tout ! »  Joel est mort de rire...

L’abbé et les sœurs Beten retournent maintenant vers la chapelle, nus, leurs habits austères sous le bras. Child, en les voyant passer, se dit : «  Et voilà... Le dernier bastion  de résistance à la nudité est tombé ! »
Message edité le 20/04/2021 01H45
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 20/04/2021 22H50
L'attribution des logements.

La cloche sonne les douze coups de midi. Nous descendons manger chez Child, avec les verriers. ils ont fini les encadrements de leurs vitres, et n’ont plus qu’à poser trois baies vitrées entre les appartements. Les appartements sont finis, cet après-midi, c’est le déménagement général ! Au passage, nous voyons voler au-dessus de nos têtes les deux gardes qui vont prendre leur poste à l’ouest, et les trois. qui vont au sud. Ceux du sud ne devraient pas tarder à arriver à l’auberge. En effet : nous arrivons en même temps que Gretel Wilkinson, Roland Martinet et Paul Frisch. Nous apprenons que le nouveau chef des gardes est Helga Wilkinson, élue par les autres, avec l’approbation de Jacou ! Benoit et Stéphane Spohr arrivent eux aussi, de l’ouest.

Pierre est ébloui par la beauté de Gretel la grande rousse. Il est sûr qu’il pourrait tenter sa chance... Alors, il s’approche de la table des cinq gardes, et entame la conversation avec elle. Il apprend ainsi qu’elle est célibataire, qu’elle aime bien les hommes, et que son pénis lui plaît ! Il apprend également qu’elle finit son service à dix-huit heures, Helga leur ayant dit mentalement que le service de nuit était assuré par d’autres gardes arrivés aujourd’hui. S’il a le temps, à dix-huit heures, lui propose-t-elle, il pourrait venir l’aider à s’installer dans ses nouveaux appartements ! Elle emménage avec sa sœur, qui ne finit son service qu’à vingt heures. Pierre est aux anges...

« Oui, oui, Gretel, compte sur moi ! À dix-huit heures, je serai chez toi ! Je ramène ma charrette à l’abbaye, et je reviens ! »

Child, qui a entendu la conversation, lui dit  : « Puisque tu reviens, profites-en pour ramener une autre charrette de charbon pour le nouveau bâtiment. Pour l’instant ils utilisent celui de l’école ! » Pierre est d’accord. « Oui, oui, tout ce que vous voudrez, du moment que je peux aller voir ma Gretel ! » Et tout le monde rigole.

À l’école, pour le repas de midi, les cuisinières ont dressé les tables. Une table pour les douze nouveaux venus de Saint Louisbourg. Une table pour les seize travailleurs, six maçons et dix mineurs. Et enfin une table pour les dix-sept qui restent : Jacou, Chantal, Dillon, Anatole, les cinq masseuses, les trois buandières, les quatre cuisinières et Hantz Burg, seul aujourd’hui. Ce midi, pas de soldats, ils mangent à Laudrefang. Pas de gardes non plus, ils mangent à l’auberge. Cela fait du monde en moins !

Une fois le repas terminé, Jacou prend la parole :

" Les appartements sont quasiment finis, il reste quelques vitres à poser dans les communs, et quelques tuyaux à vérifier, mais nous pouvons emménager cet après-midi. Alors, les mineurs, ce soir,  vous pourrez dormir chez vous ! J’ai fait la répartition des logements.

L’étage est réservé aux gardes. Il y a seize appartements avec douche et coin d’aisance. Tout confort ! Les arrivants de ce matin, vous y logerez, ce sera mieux qu’à l’auberge ! 

Au rez-de-chaussée, il y a douze appartements et une cantine, avec son office, où vous prendrez vos repas. Vous ne mangerez plus à l’école, sauf quand on fera de grosses fêtes... et on en fera ! Les mineurs, c'est là que vous êtes logés. Bien que chaque appartement puisse accueillir plus de deux personnes, ce sera limité à deux. Les couples ensemble, les frères ensemble si possible. Sinon, chacun a son appartement. Les fils Martinet, vous avez chacun le vôtre, rien ne vous empêche de vous regrouper. Vous êtes tous chez vous ! Julie, Judith et Hilde, vous avez chacune votre appartement. Hantz, du hast deine Wohnung am ersten Stock ! »

 Hantz est heureux. Il a compris ! Un appartement pour lui ! Il va inviter les jumelles !

« Liste de dotation des appartements :

Au rez-de-chaussée :

Un appartement concierge. Adrien Molle, concierge, et Sylvie Spar, cuisinière.
Un appartement cuisiniers. Albert Tritz et Marie Blache, cuisiniers sur place.
Un appartement mineur. Bruno Martinet, mineur, et Fleur Martinet, masseuse.
Un appartement mineur. René Martinet, mineur, et Delphine Martinet, masseuse.
Un appartement mineur. David Martinet, mineur, et Alice Martinet, masseuse
Un appartement mineur. Axell Wilkinson, mineur.
Un appartement mineur. Jean et Jacques Weiss, mineurs.
Un appartement mineur. Éric et Eddy Thill, mineurs.
Un appartement mineur. Albert et Norbert Mick, mineurs.
Un appartement cuisinière. Hilde Wilkinson, cuisinière à l’école.
Un appartement cuisinière. Julie Klein, cuisinière à l’école.
Un appartement buandière. Judith Koch, buandière à l’école.

À l’étage :

Un appartement garde. Helga et Gretel Wilkinson, gardes
Un appartement garde. Paul Frisch et Georgette Fart, gardes.
Un appartement garde. Jacques Martin, garde, et Pénélope Field, cuisinière à l’école.
Un appartement garde. Albert Fart, garde.
Un appartement garde. Hantz Burg, garde.
Un appartement garde. Denis Martinet, garde.
Un appartement garde. André Martinet, garde.
Un appartement garde. Roland Martinet, garde.
Un appartement garde. Joseph Spohr, garde.
Un appartement garde.  Benoit et Bernard Spohr, gardes.
Un appartement garde. Stéphane et Pierre Spohr, gardes.
Un appartement garde. Paul Spohr, garde.
Un appartement provisoire. Florent Molle, concierge, et Joelle Tritz, cuisinière.
Un appartement provisoire. Alain Hahn et Natacha Rich, gardes.
Un appartement provisoire. Abel Hahn et Nathalie Rich, gardes.
Un appartement provisoire. Gabriel et Michelle Holz, gardes.
Le linge sale pourra être lavé à la buanderie de l’école. Organisez-vous pour ne pas venir tous en même temps !

Adrien, tu as intérêt à commencer tôt avec l’eau chaude, elle va débiter, aujourd’hui ! Florent, tu aideras ton frère, bien sûr !

Les cuisinières, vous pourrez prendre du matériel d’ici, vous voyez avec Manon, Julie, Hilde et Pénélope.

Voilà. Cet après-midi, vous assurez le minimum, vous aidez tout le monde à s’installer. Josiane et Josette, vous fournirez les draps qui manquent, s’il en manque. Un gros stock a bien été livré de Naborum, mais on ne sait jamais. »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/04/2021 19H34
Emménagements.

Les maçons retournent à leur chantier. Ils ont fini le grand bâtiment, ils se retrouvent à la porte est, car maintenant il y a une muraille, deux tours de guet, et un portail ! Enfin, pour l’instant, seulement l'ouverture pour mettre le portail... 
Les maçons continuent les murailles et construisent la maison des gardes. L’ancienne maison de Dillon, bien agrandie et rénovée, va compter pas moins de dix appartements, une cantine, et une salle de garde !

Mais pour l’heure, plus de pierres. Avec la livraison de demain, ils pourront finir la liaison avec la muraille sud ! On pourra se rendre du portail est au portail ouest par le chemin de guet au sud sur la muraille...

Dans le nouveau bâtiment, cela s’affaire ! Tout le monde emménage.  Les quatre coups de cloche indiquent seize heures. Les gardes Georgette et Albert Fart et Jacques Martin ont chacun un appartement dont ils doivent s’occuper, Joseph et Bernard ont aussi chacun le leur. Ils utilisent leur temps de pause pour s’installer.

Au rez-de-chaussée, les mineurs sont installés, avec leurs femmes, avec leur frère, ou seuls. Et les douches commencent à couler. Ce sont les jumelles qui aident Hantz à s’installer.  Avec un seul bras valide, il n'aurait pu le faire seul...

C’est le test de l’installation, mais j’ai confiance ! Avec les autres forgerons, je suis en train de fondre l’or. Il y en a pour des livres et des livres... Chacun repartira ce soir avec une livre-or, c’est une promesse ! Cela représente quand même deux cents deniers, c’est presque le salaire annuel d’un ouvrier !

Pierre revient, avec une charrette de charbon. Il la déverse dans la pièce à côté de la chaudière, puis s'empresse d'aller aider la belle Gretel à s’installer dans son appartement, comme il avait promis.

(annexe. Pierre, Gretel, Helga.)

Le soir venu, les soldats sont de retour de leur cavalcade. Ils sont fourbus de leur journée à dos de cheval, et auraient bien besoin de massages ! Hélas pour eux, tout le monde, y compris les masseuses, est occupé à installer les appartements en face...

 La cuisine du nouveau bâtiment est opérationnelle, mais il faut encore des aménagements et des matières premières ! Tout cela sera livré demain matin.

Avec Michel, nous installerons une chambre froide. Son générateur de vapeur,  je l’ai déjà installé à la chaufferie. Nous poserons aussi un lave-vaisselle. J’en ai préparé plusieurs, il reste juste à les brancher.

Le repas du soir à l’école se déroule en deux étapes.

Les gardes de nuit, qui commencent leur service à vingt heures, mangent les premiers, dès dix-neuf heures. Jacou leur explique : « Deux gardes en bas dès vingt heures, et un garde en haut. Le service dure six heures, la relève est à deux heures. Demain matin, je vous emmène à la caverne pour vous initier.  Vous allez pouvoir voler ! » À vingt heures, deux gardes descendent prendre leur poste de nuit à l’entrée du village. Un garde est sur la tour de guet côté ouest. Ils se sont habillés, les nuits sont fraîches !

Ensuite, après vingt heures, c'est au tour de tous les autres de se restaurer.

Après le repas, les nouveaux habitants sont tous installés. Les soldats peuvent enfin demander aux masseuses de s’occuper d’eux. Alors, toutes les filles s’y mettent ! Marianne, Mariette, Fleur, Delphine, Alice, Chantal, Josiane, Josette, Judith qui apprend, Manon, Hilde, Julie, et Pénélope, qui sait déjà masser.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 22/04/2021 20H58
Jeudi 21 mai

Les gardes ont pris leurs postes respectifs.

Helga, la cheffe des gardes de jour, a fait la répartition.

Les horaires sont répartis comme suit :

Equipe 1 :  8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 : 8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.    16-18 pause.    
18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.    
18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Les équipes sont tirées au sort tous les soirs à vingt heures. Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont :

1 : Georgette Fart et Bernard Spohr.

 2 : Denis et André Martinet, Paul Frisch.

3 : Helga Wilkinson et Jacques Martin.

4 : Joseph et Paul Spohr,  Albert Fart.                             

5 : Roland Martinet et Stéphane Spohr.

6 : Gretel Wilkinson, Benoît et Pierre Spohr.

À l’école, de bonne heure, Jacou réunit les nouveaux gardes, et Josiane et Josette les équipent pour aller à la caverne. Ils sortent.  Ils sont salués au passage par les gardes du côté nord, qui patrouillent le long de la tranchée creusée pour la muraille.

Deux charrettes de pierres arrivent au portail. Les gardes les déchargent, pas très loin, pour construire la maison des gardes et terminer la muraille sud. Avant de retourner sur Tenquin, les charretiers, comme ils en ont maintenant pris l'habitude, vont boire un coup chez Child, puis vont faire un tour aux douches communales,

Jacou a rédigé une nouvelle annonce d'embauche :

« Durandalem recherche :  - trois hommes ou femmes de ménage,

                               - Six hommes ou femmes pour la garde.

 Embauche immédiate, nourri, logé, bonne rémunération. »

Il envoie Manon à l'auberge pour qu'elle l'affiche.

Berthe est contente de la revoir . « Bonjour, ma fille... Tu nous manques, tu sais ! »

Vu l'effervescence des installations, Georges le coiffeur n’était pas venu hier. Aujourd'hui, il se présente au portail. Anatole lui ouvre, et prévient tout le monde de sa présence. Pénélope et Hilde décident de se faire sculpter le pubis.

Dans l’office, les choses se calment. Il y a moins de repas à préparer, puisque le nouveau bâtiment a sa propre cantine et ses cuisiniers, Sylvie Spar, Albert Tritz et Marie Blache. Joelle Tritz les aidera jusqu’à sa nouvelle affectation, dans la maison des gardes.

Les mineurs mangeront désormais à la cantine. Les gardes de jour, qui mangent à midi à l’auberge, mangeront le soir à la cantine.

Les gardes de nuit mangeront à midi à la cantine, jusqu’à la mise à disposition de la maison des gardes. Le soir, un service une heure à l'avance leur sera destiné.

Mangent donc à l’école : les onze soldats, Hantz, qui reste avec Achille, les quatre maçons, Anatole, Jacou, Chantal, Marianne et Mariette, Josiane, Josette et Judith, et les quatre cuisinières Manon, Julie, Hilde et Pénélope. Fleur, Delphine et Alice sont allées manger avec leurs époux à la cantine.

Les soldats, sous les ordres de Dillon, s’entraînent au javelot, à l’arrière de l’école. Achille est toujours avec Hantz, qui vient de recevoir des soins de Chantal. Sa blessure au bras va de mieux en mieux.

Les verriers sont repartis pour Meisenthal. Nestor a attelé les chevaux. Ils vont revenir avec le vitrage pour la maison des gardes, à l’entrée du village. Je leur ai demandé de ramener aussi un stock de vitrage, pour équiper les futures douches de Laudrefang, en cours de construction. Michel maîtrise bien la pose des fenêtres, maintenant.

Voilà Jacou de retour de la caverne, avec les gardes de nuit. Ils vont dormir à l’école ce matin. Chantal s’occupe de leurs potions.
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Posté le : 23/04/2021 21H28
La famille Levy.

Une calèche arrive, avec quatre femmes et deux hommes. Ils sont surpris de voir des gardes nus à l’entrée. Un homme et une femme, en plus ! Ils aperçoivent des travailleurs... nus eux aussi ! La femme garde, Helga Wilkinson, s’avance vers eux, et demande quel est le but de leur visite. Ils lui disent venir aux douches, et lui demandent la raison de sa nudité.
« Allez donc à l’auberge, leur répond Helga. Child vous expliquera ! »

Là-bas, ils sont de plus en plus étonnés : Child est nu lui aussi, ainsi que Berthe, Estelle, Alyson, Nadège... Sans parler de Benjamin qui s’exerce au tir à l’arc, à côté dans l’échoppe.  Les visiteurs disent venir de Téterchen, un village au nord-ouest de Naborum. L'un des deux hommes est maraîcher, il a entendu parler des douches  sur le marché de Naborum, par le Fernand Bauer,  et par Richard Schaff, Alors, ils viennent les essayer, ces fameuses douches.

« Mais pourquoi tout le monde est-il nu, ici ? La garde à l’entrée du village nous a dit que vous expliqueriez !

 -  Eh bien, c’est la règle au village. La nudité est autorisée, et même fortement conseillée, surtout par ces chaleurs ! Ici, tout le monde vit nu. C’est un art de vivre.

 - Et...  il n’y a pas de problèmes, entre les hommes et les femmes ? 

- Non, chacun respecte l’autre. c’est notre philosophie au village : la vie nue en commun, le respect de soi, des autres, et de la nature... »

Jacob Levy, le maraicher, est venu avec Marthe son épouse. Et son frère Joshua, avec son épouse Giselle, et ses deux sœurs jumelles Nissa et Elysa.

Tout à coup, Joshua aperçoit l’annonce. « Regarde, Giselle, ils embauchent des gens ! On pourrait postuler pour le ménage.  Et mes sœurs qui aiment tant les armes, elles pourraient postuler comme gardes, tu ne crois pas ? »

Il en parle à son frère. Leurs sœurs sont tout de suite d’accord ! « Nous deux, des gardes ?  Oh ben oui ! des gardes toutes nues ! »

Ils demandent où se passe le recrutement. Child leur répond que c’est le village qui embauche, et que c’est lui qui fait le recrutement ! Il leur conseille d’aller prendre une douche. Gael, que les jumelles observent avec un intérêt non dissimulé, les emmène chez Joel, lui aussi très observé,  qui leur explique le fonctionnement. Les deux couples vont chacun dans une cabine. Les jumelles se déshabillent avant d’entrer ensemble dans une autre.

Nissa et Elysa Levy ont vingt-huit ans. Grandes, six pieds cinq pouces, de longs cheveux bruns en tresses qui descendent de chaque côté de seins petits et fermes. Une toison brune orne leur bas-ventre. Des fesses bien rondes surmontent des longues jambes aux cuisses légèrement potelées. Les deux couples ressortent enroulés dans leur serviettes, leurs habits dans les bras. Joel leur dit de sécher leurs cheveux devant la cheminée. Les jumelles ressortent nues, ce qui fait sourire leurs frères. Joel leur dit de repasser par l’auberge, ils peuvent rester nus !

Joshua Levy est un grand homme de six pieds sept pouces, trente ans, brun, costaud, avec de beaux pectoraux, des bras épais, et des abdominaux bien présents. Une toison taillée, un membre de cinq pouces, des cuisses musclées.

Giselle est blonde, six pieds trois pouces, les cheveux courts. Elle a vingt-neuf ans, de beaux seins bien droits, terminés par des tétons pointus. Une toison coupée court, de belles fesses sur des longues jambes effilées.

Ils arrivent donc nus, a l’exception de Marthe, qui ne se sent pas très à l’aise dévêtue, et de Jacob, qui est solidaire de son épouse.

Jacob Levy a trente-deux ans, c’est un grand brun de six pieds six pouces, Marthe, trente-deux ans aussi, est brune, six pieds trois pouces, une belle poitrine sous sa tunique avec de petits tétons qui pointent sous le tissus, de belles jambes fines.

 Cinq gardes sont là, en train de manger., nus, naturellement : Helga Wilkinson, Joseph et Paul Spohr, Jacques Martin, et Albert Fart. Les jumelles demandent à Helga s’il y a d’autres femmes dans la garde. « Oui, nous sommes trois filles parmi les gardes de jour. Il y a aussi trois filles parmi les gardes de nuit. »

 Child informe les nouvelles recrues qu'elles doivent monter à l’école. pour voir Jacou, qui leur donnera leur affectation. Mais pas avant midi, ce matin il n’est pas disponible.

Jacob dit alors: « Bon, nous allons manger ici. Nous repartirons après le repas, quand Joshua, Giselle, Nissa et Elysa iront à l’école. » Peu avant midi, les cinq gardes retournent à leurs postes, par la voie des airs comme à leur habitude.  Les Teterchenois sont abasourdis !

« Incroyable, dit Nissa, ces gardes ont donc  le pouvoir de voler !

- Eh oui, répond Child, tous les gardes ont ce pouvoir ! Et si vous êtes embauchées comme gardes, vous aussi vous pourrez voler... Cela fait partie de la formation ! »

Peu après, cinq autres gardes arrivent par les airs : Gretel Wilkinson, Pierre, Benoît et Stéphane Spohr, et Roland Martinet. Cela épate de plus en plus les Teterchenois !

« Mais combien êtes-vous donc ?

- Nous sommes seize gardes de jour, et pour l’instant six gardes de nuit, mais d’autres seront embauchés, pour arriver à douze ! »

Les jumelles alors, en chœur : « Eh bien, nous venons justement pour le travail de garde ! »

« Bienvenue, les filles ! » dit Roland Martinet, qui les trouve magnifiques.

Child précise : « Le bâtiment des gardes est en cours de construction. Pour l’instant, vous dormirez à l’auberge. »

Roland intervient alors : « Je peux vous héberger, les gardes, j’ai un grand appartement, ce sera un plaisir ! »

« Nous acceptons volontiers ! » disent les jumelles, voyant que ce jeune géant roux est très bien équipé...

J’arrive avec Michel. Nous venons d’installer la cuisine du nouveau bâtiment. Nous mettrons le gaz dans la chambre froide cet après-midi avec Jacou.

Le Fernand arrive, nu lui aussi, avec ses commis et Yvonne, tout aussi nus. Il salue Jacob, qui est étonné de le voir ainsi. Un bel homme costaud, se dit-il...

« Nous venons manger ! » dit le Fernand.

Joel, après avoir nettoyé les douches et vérifié la chaudière, vient lui aussi pour manger.

Cela fait du monde à table, ce midi !


À l’école, après le repas de midi, la traditionnelle petite trotte, et la non moins traditionnelle sieste, les soldats s’entraînent à la lutte, au corps à corps.

Jacou, lui, reçoit les nouveaux : Joshua Levy et son épouse Giselle, qui se présentent comme homme et femme de ménage, et les sœurs jumelles Nissa et Elysa Levy, qui veulent être gardes.

Jacou leur confie la tâche de nettoyer le nouveau bâtiment.  Ils logeront à l’auberge, le temps de dégager des appartements pour eux. Par Julie, il fait venir Adrien Molle, le concierge du nouveau bâtiment.

« Adrien, voici Joshua et Giselle, ce sont eux qui tiendront propre le bâtiment. Fais le tour avec eux, et trouve un coin à l’office pour leur matériel. Josiane et Josette vous le fourniront. Quant à vous, les futures gardes, je vous emmène tout de suite à la caverne, venez avec moi à la buanderie. »

Ils s’équipent, et partent vers la caverne.

En chemin , tout en bavardant avec elles, Jacou  apprend qu'elles savent tirer à l’arc, et même manier une épée... Elles ont toujours eu envie d’être soldates ! Jacou leur dit que provisoirement, elles devront dormir à l’auberge. Mais elles lui annoncent que là-bas, Roland Martinet, le garde,  les a déjà aimablement invitées à dormir dans son appartement.

« Eh bien, tant mieux, vous serez donc avec les autres gardes.  Vous ferez la garde de nuit. Je vous présenterai ce soir aux autres. »

Au retour de la caverne, Jacou les confie à Chantal.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 24/04/2021 21H17
L’après-midi, une calèche de quatre personnes venant de Naborum est arrivée à l’auberge. Ils sont venus pour les douches. Ce sont  Marc Martin l’orfèvre et son épouse Joelle, accompagnés de Richard et Carole Schaff, les parents de Nadège. Eux aussi sont surpris de voir les gardes nus à l’entrée ! Ils avaient beau savoir que la nudité était de mise à Durandalem,  ils ne pensaient pas que ça concernait aussi les gardes !

Quand ils voient leur fille nue, resplendissante, Richard et Carole sont ravis ! Carole la serre dans ses bras.

« Comme tu es belle ! Tu rentres avec nous, aujourd’hui, n’est-ce pas ?   - Oui, j’ai assez abusé de l’hospitalité d’Estelle et de Robert... »

Estelle dit alors : « Vous avez une bien jolie fille, qui nous a bien aidés ici en cuisine ! » Et se tournant vers Nadège : « Sache que tu seras toujours la bienvenue chez nous ! Alyson va aller avec toi chercher tes habits, tu ne pourras tout de même pas rentrer à Naborum toute nue !» dit-elle en rigolant. « C’est dommage, je me sens si bien, comme cela ! »

« Nous allons prendre une douche, on se revoit ici tout à l’heure ! »

À ce moment-là, deux gardes en pause, Jacques Martin et Helga Wilkinson, venant du fond du village,  arrivent à l’auberge par les airs. Marc et Joëlle Martin, voyant leur fils Jacques arriver ainsi en volant, sont sidérés ! « Jacques , comme tu es beau, tout  là-haut ! » dit sa mère.  « Vous êtes magnifique, avec votre coiffe » dit Marc à Helga, époustouflé par sa beauté nue. Les trois autres gardes en pause, Joseph et Paul Spohr, et Albert Fart, venant de la colline sud, arrivent à leur tour. « Et voilà le cousin Albert... Quelle prestance vous avez tous dans les airs ! Nous allons prendre une douche, vous serez encore là ? - Oui, répond Jacques, nous reprenons notre service dans deux heures. »

Quand ils reviennent des douches, les deux couples restent nus. « Nous en profitons, il y a un si beau soleil ! » ce qui fait rire Jacques.

Jacou apporte sa réserve de naturium à l’office de la cantine, en face. Je l’attends avec Michel.

« Les maçons ont fini les murs de la maison des gardes, à vous de jouer ! » nous dit-il.

« Nous avons dix douches à installer, un chauffage du bâtiment, un lave-vaisselle et une chambre froide.je vais appeler Léon pour m’aider ! », dis-je.

Michel demande : « Je peux avoir l’aide de deux ou trois bûcherons-mineurs demain, de façon à terminer la maison au plus vite ? Les verriers seront là lundi avec les fenêtres ! »

« Pas de problème, je te les enverrai ! »

« On pourra aussi poser le portail, avec leur aide ! Je le ferai amener par Émile. »

Je suis de retour du nouveau bâtiment. Je suis passé par chez Alvin demander à Roger d’aller prévenir Léon, pour demain. Il est parti sur l’heure chercher un cheval chez Émile.

« Tu diras à Émile que je voudrais le voir ! » lui dis-je.

Peu de temps après, Émile est là, avec Nestor et Adèle, pour me voir... mais aussi pour écluser quelques canons !  « Il fait si chaud ! » dit-il.  Je lui explique donc :

« On a besoin d’une charrette chez Michel demain matin, et on doit aussi passer à la forge charger du matériel pour la maison, près de chez toi ! »  Pas de problème, je viendrai avec Nestor, pour aider à charger ! »

Et nous discutons toutes et tous de Durandalem, de ses gardes volants, de la mine, des murailles, du bien-être qui règne dans le village. Émile veut construire une grande écurie, son cheptel s’agrandit… Richard me remercie vivement d’avoir hébergé sa fille, et de la lui rendre de si belle allure ! Marc me demande si des thermes sont en projet. Je lui répond que nous y avons pensé, cela va se faire !

Et, de discussions en tournées de canons, il est l’heure pour les gardes de repartir à leurs postes.

Jacques prend congé de ses parents, Albert les salue, et les cinq gardes s’envolent…

Ils sont bientôt remplacés par les cinq autres, Gretel Wilkinson, Stéphane, Benoit et Pierre Spohr, et Roland Martinet. Les Naboriens ne se lassent pas de voir ces gardes volants, nus, l’arc et le carquois en bandoulière, et leur coiffe sur la tête. « Nous avons fini notre service pour aujourd’hui ! Child ! Tu veux bien nous servir une pinte de ton excellent vin ? »

Les Naboriens repartent alors, après s’être habillés, Alyson et Nadège sont en pleurs, tristes de se séparer après toutes ces journées passées ensemble. Mais Nadège promet de revenir vite.

L’auberge commence à se remplir, comme tous les soirs. Michel vient boire un verre avec Yvette, Alvin est là, avec Elvire, Roger est de retour, « Léon sera là demain, il vient avec Louis Brett, l’ébéniste. » Nestor lui dit qu’il s’occupe de son cheval.

« Magnifique ! » dis-je, « On avancera bien avec Louis ! » dit Michel, content.

À la cantine du nouveau bâtiment, les choses sont bien organisées. Les quatre gardes qui commencent le service de nuit mangent avant les autres, à dix-neuf heures, pour prendre leurs postes à vingt heures. Tous les autres se mettent à table après vingt heures : les dix mineurs, les seize gardes de jour, les quatre gardes de nuit, les deux concierges, les deux du ménage et les quatre cuisinières, soit trente-huit personnes en tout.

Roland Martinet attend les jumelles. Il a fini son service à dix-huit heures, il va les emmener dans leur nouvel appartement, où il leur a déjà préparé des chambres.

Annexe. Roland, Nissa, Elysa.

Les maçons sont de retour. Ils ont fini la maison des gardes, et la muraille côté sud. Demain, ils finiront la muraille est du côté nord, il ne restera que la muraille nord à construire.

Le soir venu, après la sudation, Dillon et les soldats, ainsi que Hantz, se font masser, tous ensemble. Il y a plein de masseuses ! Marianne, Mariette, Fleur, Delphine, Alice, Josette, Josiane, Judith, Manon, Julie, Hilde et Pénélope. Les nouveaux gardes, ainsi que les jumelles, sorties de leur sommeil forcé, profitent aussi de la sudation, et des massages, après les soldats. 

Dorénavant, ils sont huit gardes de nuit ! Alain et Abel Hahn, Natacha et Nathalie Rich, Gabriel et Michelle Holz, et les jumelles Elysa et Nissa Levy.

Ils décident donc de faire quatre équipes de deux :

20h-2h : Gabriel et Natacha, Michelle et Nathalie.

2h-8h : Alain et Elysa, Abel et Nissa.

Cela permet aux jumelles Nissa et Elysa de s’installer chez Roland Martinet.

Ils passent à la cantine, où un repas attend les quatre premiers. Les autres mangeront avec les mineurs et les gardes plus tard. Ils expérimentent le vol, avec Hantz, en passant par-dessus le portail.

« C’est génial ! » disent-ils de concert.

Jacou arrive à la cantine. « Demain matin, et pour la journée, il faudra trois des bûcherons-mineurs à l’entrée du village, Jean et Jacques Weiss, et Éric Thill, pour aider Michel à poser le toit et les portes de la nouvelle maison des gardes. Les vitres seront posées lundi, et vous pourrez, vous les gardes de nuit, le concierge et la cuisinière, emménager dès lundi soir dans vos appartements définitifs ! Vous mangerez encore ici lundi soir, et dès mardi vous mangerez là-bas. Je vous souhaite un bon appétit, et une douce nuit ! » et il retourne à l’école.

Tout le monde mange de bon appétit, les cuisiniers sont félicités pour l’excellence de leur menu. Puis, chacun regagne son appartement. Roland, Elysa et Nissa, reprennent leurs ébats…

 Joshua et Giselle descendent à l’auberge, et font la connaissance des Durandalémois qui sont encore là : Gael et Joel, qu’ils ont déjà rencontrés aux douches, le Fernand et ses commis, Alvin et Roger. Elvire est rentrée, Émile et Adèle aussi, Nestor est resté, P’tit louis Muller est là avec Isabeau, Georges Hair est là également, ainsi que les frères Stein, Claude et Pierrot. Je suis là moi aussi avec Michel et Yvette. Il y a encore Denis Pepin, venu avec Claude Kaas et Clovis Hune. Mais Estelle, Alyson et Benjamin ne m'ont pas attendu pour partir se coucher.

Child constate que tout le monde s’est habitué aux nouvelles règles du village,  tout le monde est tout nu !

Joshua raconte sa première journée dans le village, et vante l’excellence du repas servi ce soir. « Presque aussi bon que le tien ! » dit-il habilement à Child, faisant rire toute l’assemblée.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 25/04/2021 21H16
Vendredi 22 mai.

La maison des gardes.

La composition des équipes de garde :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Les équipes sont tirées au sort tous les soirs à vingt heures, deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Gretel Wilkinson et Roland Martinet.

                                  2 : Joseph Spohr, Helga Wilkinson, Denis Martinet.

                                  3 : Georgette Fart et Benoit Spohr.

                                  4 :  Stéphane et Paul Spohr, et Jacques Martin.

                                  5 : André Martinet et Bernard Spohr.

                                  6 : Albert Fart, Pierre Spohr, et Paul Frisch.


Léon Iser et Louis Brett sont au portail ouest. André Martinet leur ouvre. Les Laudrefangeois le saluent, et se mettent nus, bien que Louis soit gêné de se dévêtir ainsi. C’est un homme de quarante-cinq ans. Brun, de six pieds deux pouces, un corps bien musclé, avec un poitrail développé. Son membre viril est assez long, de six pouces, et large de deux. Mais sa gêne vient du fait qu’il n’a qu’un gros testicule. Son fils Joseph a hérité de cette particularité.

Ils disent à André de garder leurs habits pour quand ils repasseront ce soir. « Je transmettrai ! pas de souci ! » répond André.

À la grande forge, je suis là avec Émile et Nestor. les deux hommes arrivent et nous aident à charger. Nous irons ensuite chez Michel. Les trois bûcherons, Jean et Jacques Weiss, et Éric Thill, nous rejoignent, tandis que les autres mineurs retournent à leur galerie, qui s’enfonce de plus en plus sous terre, en suivant le filon d’or. Chez Michel, nous chargeons le portail, les bûcherons s’en occupent, ils ont le pouvoir de déplacer les objets. Nous chargeons aussi une grande quantité de poutres, de planches, de tasseaux, tout ce qu’il nous faut pour la maison des gardes. Et nous descendons sur le chantier.

Les maçons sont déjà au travail. ils finissent d'utiliser le tas de pierres. La nouvelle livraison de Tenquin ne devrait pas tarder. Les deux gardes, Georgette Fart et Benoît Spohr, les aident, et le tas de pierre est bientôt épuisé. Alors, désœuvrés, les maçons aident à construire le toit de la maison et à mettre en place la cuve d’eau, raccordée à l’alimentation en eau de chez Émile, à côté. Nous sommes nombreux, et cela avance d’une façon fulgurante ! Les dix douches sont bientôt en place, la chaudière et le générateur de vapeur aussi. La circulation de vapeur est distribuée dans tous les appartements, ainsi qu'à l’office, où nous installerons demain un lave-vaisselle et une chambre froide. Léon et moi avons maintenant le coup de main, nous sommes devenus experts ! Louis nous informe que la construction des douches communales à Laudrefang est pratiquement achevée. Je lui dis que je viendrai assister Léon, et que Michel viendra pour les cloisons. Ainsi, ce sera vite fait, et bien fait !

Il est dix heures, c’est la relève de la garde. Gretel Wilkinson et Roland Martinet sont en place.

Les charrettes de nouvelles pierres viennent d'arriver. Les maçons partent les décharger. Nous continuons sans eux.  À midi, le plafond et le toit seront posés. Bien que les fenêtres n’aient pas encore de vitres, la maison est habitable !

Il y a huit appartements pour les gardes, un appartement de concierge, et un pour le cuisinier.

La maison fait deux cents pieds de long sur cent de large, sur un niveau.

Jacou vient visiter le chantier. Il peut constater que les murailles sud sont terminées, et que la construction des murailles nord est en cours. Le lourd portail est vite mis en place, grâce aux pouvoirs des bûcherons.

Je demande: « Et nous, Jacou, quand pourrons-nous en faire autant ?

- Nous ferons cela dimanche matin. Pendant que la population s’entraînera au tir à l’arc, je vous mènerai tous les treize à la caverne : toi, Michel, Pierrot et Claude Stein, le Fernand et ses trois commis, Emile et Nestor, P’tit Louis et Isabeau, et Roger. »

Devant le portail fermé, une charrette est là. C’est Pierre, avec une grosse quantité de charbon. Gretel lui ouvre. Pierre est visiblement ravi de la revoir. Quand il est déshabillé, il ne peut cacher son intérêt pour la belle rousse ! Il lui demande quand elle a fini son service.

Elle lui répond : « Je suis en pause, de quatorze à seize heures...  Mais je mangerai.  Donc peu de temps à t’accorder aujourd’hui ! »

Jacou dit à Pierre : « Allez, calme tes ardeurs, et dépose le charbon derrière la maison, à côté de la chaufferie. Je vais faire mander le concierge ! » Et il envoie Roland Martinet chercher Florent Molle, au nouveau bâtiment.
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