Posté le : 30/09/2024 09H30
Les Belges
Vers seize heures, Paul Spohr arrive en volant.
Il a prévenu mentalement Jacou et Dillon qui s’empressent devant les Thermes.
« Il y a une concentration de cavaliers, plus d’une centaine, à trois heures de cheval de Mettis, au Nord-Ouest. Ils ont pillé un village sur leur route. D’après les renseignements pris par les patrouilleurs, qui sont allés à la rencontre des villageois, ce sont des Belges, qui veulent piller la région pour amasser de l’or pour monter une armée !
Leur chef s’appelle Manfred-le-diable. Il est, paraît-il selon les dires des villageois, sans pitié ! Dans le village, ils ont tué et blessé plus de dix personnes, et ils ont pris en otage plus de vingt femmes avec eux, dans des chariots.
Pierre Spohr est allé prévenir la ville de Mettis, qui rassemble en ses murs en ce moment les habitants environnants la cité. Georges Touret a estimé qu’il valait mieux appeler du renfort !
- Il a bien fait ! dit Jacou. Dillon, tu vas faire leur baptême du combat à tes nouveaux gardes ! »
Et il appelle aussi les frères d’Ortega, Aimé et jean, ainsi que les Capitaines Le Borgne et François. Bientôt toute une patrouille est prête ! Chacun a deux carquois pleins de flèches.
« Armand Dale, tu prends la tête de tes patrouilleurs ! dit Dillon. Ceux de Verodunum et de Gmunden, vous suivez le Capitaine de l’Empire François Bauer ! Jean, Aimé et le Borgne, vous venez avec moi ! On y va ! Paul, montre-nous la route !
- Nous vous suivons, dit Jacou, avec Marie et Valérie pour s’occuper des blessés dans les villages ! Ne nous attendez pas ! Nous prenons les gardes de nuit comme escorte. »
Et Jacou appelle Roland Ronce, Georges Chaplin, Sylvain Winterberg, Charly Chaplin, Alain Hahn, Natacha Rich, Abel Hahn, Nathalie Rich, Pacôme Maigret et Agnès Poly.
« Mesdames et messieurs, nous allons sortir à la rescousse de villageois blessés. Nous avons besoin d’une escorte, vous êtes cette escorte ! Il y a deux heures de vol ! Armez-vous correctement on risque un affront. »
Marie arrive, avec toute une panoplie de pansements, onguents, remèdes divers, elle est accompagné par Isabelle le Page, médecin, ses filles de dix-neuf ans, Annie le Page et Annette le Page, aguerries aux blessures de combats, accompagnent Valérie. Claude Pars et Jean Dörm, les médecins de Phalsbourg font partie de l’expédition !
Jacou prévient Axell Wilkinson, le bourgmestre, et Gabriel Holz, le garde-champêtre, pour qu’il tienne les villageois informés.
Il dit à Chantal de continuer les initiations.
Et la patrouille des secours s’envole, direction Nord-Ouest.
Dillon et ses hommes passent au-dessus de Mettis, une grande agitation règne dans l’enceinte de la ville, les paysans du secteur se réfugient dans les murs.
Paul Igon, le chef des gardes de Mettis, voyant la patrouille dans le ciel, les rejoint avec Pierre Spohr, et dit :
« Nous préparons une patrouille de renfort ! dès que tout le monde sera à l’abri !
- Merci Paul, dit Dillon, restez dans vos murs, protégez votre ville, si nous avons besoin de plus de renfort, nous vous appellerons !
- D’accord ! » dit Paul Igon, et il repart vers les remparts de Mettis.
Quelques temps plus tard, la patrouille entre en contact avec Georges Touret et ses soldats.
« Ils sont arrêtés, apparemment ils picolent ! On entend des cris, des chants…Je crois qu’ils vont s’en prendre aux filles dans les chariots !
Dillon alors donne les ordres :
- Armand, tu attaques de face, assez haut pour ne pas être atteint ! Tu fais un passage dans un sens, puis dans l’autre ! François, tu attaques par derrière ! Tu ne laisses aucun belge approcher des filles ! Nous on s’occupe des charretiers ! On y va ! »
Et peu après, un déluge de flèches s’abat sur les Belges, qui tombent comme des mouches !
Quelques-uns tentent de monter à cheval pour s’enfuir, mais sont irrémédiablement fauchés par les flèches des patrouilleurs !
Et ceux qui ont voulu prendre les filles comme boucliers n’auraient pas dû ! Des flèches plantées dans les crânes attestent de leur erreur !
Bientôt, il ne reste que quelques bandits qui courent à travers champs, essayant d’échapper à ces démons du ciel, mais ils n’ont aucune chance de survie !
Et c’est le calme après la bataille. Si on peut dire, parce qu’aucun Belge n’a eu le temps de riposter ! Avant qu’ils ne comprennent ce qui se passait, ils étaient morts !
La patrouille de secours passe au-dessus, Marie envoie Claude Pars et Jean Dörm auprès des filles, terrorisées par ce qu’il se passe.
Des Belges qui veulent les violer, des soldats nus venus du ciel et maintenant, des médecins nus !
« Rassurez-vous, les filles, dit François, vous ne risquez plus rien ! Nous sommes les patrouilleurs régionaux, et nous sommes venu vous délivrer ! Nous allons vous ramener chez vous ! Laissez nos médecins, Claude Pars et Jean Dörm vous examiner sur le trajet du retour ! »
Dillon donne les ordres :
« Les frères Jost, Bernard, Raymond et Albert, vous prenez les rênes des chariots. Christian Geler, Armand Dicit et Oscar Patter, avec les Vénus, Jeanne, Anne et Hector, vous rassemblez les chevaux, et vous les emmenez au village. Armand, tu désignes dix de tes patrouilleurs pour rassembler, dépouiller et enterrer les cadavres ! Il y a des outils dans les chariots. Avec les autres, nous allons porter secours aux villageois, et voir si on peut les aider ! Le Borgne ! Tu vas à Mettis rassurer tout le monde, ils peuvent lever l’alerte ! Tu nous attendra là-bas ! »
Entre-temps, les soignants sont arrivés au village, et après les avoir rassuré, ils se sont occupés des villageois blessés.
Ils dénombrent cinq morts, et douze blessés, deux sont dans un état critique.
« Et nos filles ? Que sont-elles devenues ? dit une mère, Simone Paulus, en larmes. Son mari, Louis Paulus, est une des victimes des Belges, qui n’ont pas hésité à lui assener un coup d’épée quand il a voulu empêcher que ses filles soient prises. Il est mal en point !
- Rassurez-vous ! dit Marie, après s’être renseignée auprès des médecins dans les chariots. Elles vont toutes bien, physiquement. Elles sont traumatisées, mais nous avons de quoi les soigner ! Occupons-nous des blessés ici !
- Elles arrivent ! »
Et les chariots font leur entrée dans le village, survolé par une vingtaine de diables nus en armes.
Dillon arrive, et demande à voir le Bourgmestre.
Un homme arrive, brun, la quarantaine, avec le bras en écharpe. Il a pris un coup sur l’épaule, mais sa blessure n’est pas grave.
« Je m’appelle Louis Rostre, je suis le bourgmestre de ce village, Bourg-sur-Alzette.
- Je suis Dillon d’Ortega, le chef des soldats de la patrouille régionale que vous voyez.
Nous sommes tous nus, nous vivons nus dans notre village, Durandalem.
- J’ai entendu parler de Durandalem, et de ses technologies avancées ! Est-il vrai que vous fabriquez de l’or ?
- Ahaha ! Non, nous ne le fabriquons pas ! Nous avons une mine, sous le village, et nous l’extrayons du sol ! Nous voulons éradiquer les bandits sur notre région !
Jacou arrive, nu, et dit :
- Et vous allez nous aider ! Comme vous l’avez constaté, nous pouvons voler, nous allons vous donner ce pouvoir, de façon à nous prévenir rapidement ! Nous sommes à moins de deux heures de vol d’ici, sinon, à cheval il faut huit heures ! Avez-vous des gardes, des soldats ?
- Hélas, nos trois gardes sont morts aujourd’hui ! Il ont donné leur vie pour nous !
- J’en suis désolé. Mais vous devez avoir des gardes pour nous prévenir ! Pouvez-vous trouver cinq ou six jeunes gens, des garçons et des filles, qui seraient volontaires ?
Des mains se lèvent dans l’assistance !
- Moi ! - et Moi ! - Moi aussi ! disent trois garçons.
- Et nous aussi ! disent deux jouvencelles, les filles Paulus. Notre père va peut-être mourir, nous devons le venger !
- Moi aussi ! dit encore une fille.
- Toi aussi, ma fille Isabelle ? dit Louis Rostre.
- Oui, Père, laisse-moi défendre le village !
- Bien ! Alors, venez par ici, les vaillants sujets de Bourg-sur-Alzette ! Comment vous nommez-vous ?
- Je suis isabelle Rostre, j’ai dix-sept ans !
-Moi, c’est Jeannine Paulus, et ma sœur jumelle Jaqueline, nous avons dix-huit ans !
-Je suis Hubert de Past, j’ai dix-neuf ans.
-Je m’appelle Jean Traque, j’ai dix-sept ans.
-Et moi Guillaume Tail, j’ai dix-huit ans ! »
- Bien ! Voici Hermine Serf et Joël de Mess, des soldats de l’Empereur, qui vont rester avec vous pour vous former. Mais d’abord, allez avec Valérie qui va vous initier. N’ayez crainte, c’est indolore, et cela ne dure qu’une demi-heure ! Après, vous aurez les même pouvoirs que nous.
- En attendant, faisons la fête à nos héros, les sauveurs de nos filles ! » dit Louis Rostre.
Les patrouilleurs qui ont enterré les cadavres, ainsi que ceux qui ont rassemblé les chevaux arrivent au village.
Jeanne Vénus fait son rapport.
« Nous avons dénombré cent quinze cadavres, nous les avons dépouillés récupéré nos flèches et leurs armes, et nous avons cent dix chevaux. Nous avons trouvé leur chef, Manfred-le-diable, avec un tatouage de diable sur la poitrine. Il vient de Bruges, d’après le parchemin qu’il avait sur lui, que voilà. Il trace un chemin à travers l’Austrasie, Mettis est sur le trajet, Mousson aussi ! Ils voulaient aller jusqu’à Divio et Lugdon !
Et regarde Jacou, il y a deux dates ! une, c’est celle d’il y a trois jours, et l’autre, c’est dans cinq jours. Il est possible qu’une deuxième horde arrive plus tard !
-Tu as raison Jeanne ! Beau travail ! Bravos à vous toutes et tous !
- Nous avons enterrés les cadavres, et leurs frusques brûlent en ce moment ! Nous avons trouvé de l’or sur eux, le voici !
Et elle jette un sac rempli de pièces d’or. Une belle fortune !
Jacou alors dit à Louis :
- Ces chevaux sont à vous ! Le marché aux chevaux à Mettis est la semaine prochaine ! vous tirerez un bon prix de ceux que vous ne voulez pas garder ! Les chariots aussi sont à vous ! Ainsi que ce sac d’or, pour vous aider à faire le deuil de vos héros, et aider les veuves et les orphelins.
Et voici dix Livres-or pour payer le séjour de nos gardes, et octroyer un bon salaire à vos nouveaux défenseurs ! Les armes des bandits sont aussi pour vous ! Dotez-en les habitants, et apprenez leurs à tirer à l’arc !
Bon ! Vous avez dit qu’on boit un coup ? » dit-il en rigolant.
Et l’aubergiste, Raoul Petit, un roux de sept pieds arrive avec des canons et des pintes de vin et de cervoises, que portent les habitants.
Jean Dörm dit qu’il va rester pour s’occuper des blessés, avec le médecin du village, Rémi Couche, surtout les deux grièvement atteints, qui ont besoin d’une surveillance constante. Marie laissera tout le matériel nécessaire aux soins des blessés.
Le moment de repartir est arrivé, il faut être rentrés avant la nuit ! Les patrouilleurs s’envolent, salués par toute la population.
Une fois les nouvelles recrues réveillées, Hermine Serf et Joël de Mess les emmènent dans le pré, pour tester leurs aptitudes.
« Pour commencer, nous allons toutes et tous nous mettre nu ! dit Hermine. Nous ferons les présentations, puis nous nous exercerons au vol, au déplacement d’objets, et enfin nous testerons vos capacités à l’arc !
Les jeunes ne sont pas chauds pour se dévêtir !
- Je m’appelle Isabelle Rostre, dix sept ans, je suis la fille de Louis Rostre le bourgmestre. Isabelle est grande, six pieds quatre pouces, brune. Je ne me suis jamais montrée nue devant les garçons ! dit-elle en baissant la tête.
- Ne crains pas de te montrer ! tu as un corps superbe, il serait dommage de le cacher !
Je vous rappelle que, d’une part, comme vous le constatez, toutes et tous les gardes sont nus, il y a des règles à retenir pour éviter les dérives. Les moqueries sont prohibées, chacune et chacun a un corps que la Nature lui a donné. Tous les corps sont beaux !
Déshabillez-vous maintenant ! Et les six recrues finissent par se dévêtir.
Isabelle a deux seins comme des poires, et une toison brune dense.
- Nous sommes Jeannine et Jaqueline Paulus, les jumelles de Georges Paulus, le garde blessé. Elles sont rousses, grandes de six pieds six pouces, à dix huit ans ce sont des femmes, qui ont une poitrine bien développée, et une toison rouge fournie et drue.
- Je suis Hubert de Past, fils d’Alexandre de Past, décédé l’an dernier. J’ai dix neuf ans. Hubert de Past est un athlète, près de sept pieds, blond, avec une musculature impressionnante, une toison doré tondue.
- Je m’appelle Jean Traque, j’ai dix sept ans. Je suis le fils du boucher Dédé traque. Jean Traque est un petit homme, de cinq pieds neuf pouces, roux, très velu, le torse et la toison couverts de fourrure rouge.
- Et moi, je suis Guillaume Tail, j’ai dix huit ans, le fils du bûcheron Justin Tail. Guillaume Tail est blond, six pieds huit pouces, bien musclé, une toison d’or.
- Bien ! A nous ! Je me présente, je suis Hermine Serf, j’ai trente ans, et suis donc garde de la patrouille régionale. Hermine est une rousse de six pieds cinq pouces, des seins bien pointus terminés par des tétons tout roses, un pubis rouge cache son entrejambe.
- Je suis Joël de Mess, trente deux ans, je suis garde comme Hermine. Joël est un grand blond de sept pieds, le pubis rasé.
- Bien ! maintenant que vous vous voyez nus, nous allons parler du corps, en tant que soldat ! Je vous montre sur vous les points vitaux à protéger. Puis nous parlerons des bienfaits de la nudité sur notre corps, physiquement, psychiquement, socialement, et enfin , la sexualité !
Je vois que les jeunes gens sont contents, au vu de leurs pénis plus vraiment mous ! Je vous donnerai une potion pour éviter ces désagréments involontaires. Mais n’en ayez pas honte, c’est une réaction naturelle !
Après le cours sur le nudisme et ses bienfaits, parlons de sexe !
Quelles sont vos expériences sexuelles ? Isabelle ?
- Je suis vierge. Je n’en ai aucune ! Mais je veux bien d’une initiation !
- Jeannine et Jaqueline ?
- Oh ! nous avons déjà eu quelques expériences avec Guillaume Tail, il est bien équipé, le bougre ! A ces mots, Guillaume se remémore leurs derniers rapports et cela se voit !
- Bien ! Guillaume ! Respire !
Hubert ?
- J’ai eu quelques expériences, plus ou moins heureuses, mais je suis novice dans ce domaine !
- Jean ?
- Je suis encore puceau ! Malgré les tours de poignes que je m’afflige souvent !
- Bien ! Comme vous le savez, nous avons un code de conduite pour tous nos gardes ! La nudité est le premier précepte. Concernant la fornication, chacun est libre, selon nos préceptes, de copuler avec qui il veut, dans un consentement mutuel !
Ce soir, si vous le voulez, nous vous initierons aux plaisirs de l’amour ! nous avons réservé le dortoir de l’auberge, nous y passerons la nuit, tous les huit. Qu’en pensez-vous ?
- Nous toutes et tous, ensemble, avec vous ?
- Oui-Da ! tous ensemble pour du plaisir ! êtes-vous d’accord ? Bien ! alors, commençons déjà par voler !
Après quelques exercices de voltige, un peu de tir à l’arc, et il est l’heure d’aller dîner à l’auberge. Le patron, Raoul Petit, est enchanté d’avoir des soldats de l’Empereur en ses murs !
Le repas est excellent, et c’est repus que les futurs gardes et leurs tuteurs montent dans le dortoir.
La patrouille de retour de Bourg-sur-Alzette s’arrête devant Mettis.
Dillon va voir Paul Igon, le chef des gardes de Mettis, qui discute avec le Borgne.
« Tu dois amplifier tes patrouilles au Nord ! Un parchemin trouvé sur le chef de la horde que nous avons éliminée stipule de deux dates, la première il y a trois jours, sans doute le départ de la horde, de Bruges, la deuxième dans cinq jours, probablement une deuxième horde. Mettis figure sur le parchemin comme ville-étape !
Nous avons deux gardes restés à Bourg-sur-Alzette, ils nous préviendrons s’il y a du nouveau. Mais toi, tu dois envoyer tes gardes plus au Nord, pour anticiper leurs mouvements !
- Compte sur nous, Dillon ! nous veillerons et explorerons la contrée au Nord !
- Merci Paul ! Nous rentrons maintenant, avant la nuit ! En route, Le Borgne !
- Bon vol ! »
Et ils quittent Mettis, toute la patrouille décolle et vole vers Durandalem.
Au village, la patrouille du Nord-Est est de retour.
« Nous n’avons rien à signaler ! dit Sylvestre Stalon. Calme plat sur les routes. Nous nous sommes arrêtés à une auberge après St Louisbourg pour déjeuner. L’aubergiste nous a dit que la région était très calme, ces derniers temps ! Je crois que nous n’y sommes pas pour rien !
Nous avons abreuvé une famille en charrette et leur cheval. La pauvre bête était déshydratée ! Heureusement, nous avions des gourdes !
La patrouille revenant de Mettis arrive au village. Les gardes de la première patrouille sont étonnés de voir le nombre de patrouilleurs arrivant !
Après explications, ils comprennent !
Jacou prend la parole.
« Merci à vous, et bravo les nouveaux gardes ! pour un baptême, c’était un beau baptême ! Espérons que cela ne se reproduira plus ! Mais nous devons rester vigilants ! Vous êtes donc toutes et tous en état d’alerte ! Que cela ne vous empêche pas de manger, boire et dormir ! Mais attention, l’alcool ne se marie pas bien avec les vols ! soyez donc modérés !