Posté le : 09/07/2022 21H33
9- Le retour à Durandalem
Lundi 15 avril.
Les préparatifs du retour.
La cité d’Oche se réveille dans la joie. La nouvelle chapelle est dotée d’un clocher qui sonne les heures. Ce sont deux préposés aux cloches désignés par l’archevêque qui s'en chargent.
Après un moment de recueillement dans la chapelle, les membres du clergé invités se préparent à retourner dans leurs diocèses respectifs. Sur le parvis du palais, l’Empereur s'adresse aux protogonistes de la cérémonie,
« Monseigneur Dété, vous saluerez Sa Sainteté Léon III de ma part !
- Je n’y manquerai pas, et je lui dirai comment vous avez su nous recevoir. Cette consécration était une belle cérémonie ! Merci à toi, Charlemagne, et à tes fidèles sujets de l’Empire... Je les bénis ! »
Et il fait le signe de croix en direction du palais.
Puis les hommes d’église repartent alors vers leurs villes, Mettis et Strateburgo, Rome...
Dans la cour du bâtiment, Jacou donne ses directives pour le retour :
« Nous partirons demain dès l’aube ! Préparez vos affaires, et ce soir vous chargerez tous les chariots. Nous les attellerons au dernier moment. Les chariots des Maîtres Tailleurs sont à nous, ils nous les ont offerts, ainsi que les dix chevaux qu’ils possédaient. Les tailleurs sont maintenant installés au palais, et n’en ont plus besoin... L’Empereur, lui, nous offre un muid de vin de Mosel, qui prendra place dans un de ces chariots. Aujourd’hui, vous avez quartier libre, pour visiter la cité, les thermes, ou pour vous reposer. Le repas sera servi à midi. Soyez à l’heure. La cloche de la chapelle sonne les heures, dorénavant ! »
Après le repas, Dillon et ses Capitaines font venir les soldates fraîchement promues.
« Mesdemoiselles, nous allons commencer à faire de vous de vraies soldates ! »
Agnès, Angèle, Valérie, Gertrude, Berthe, Anne, Claudine et Edeltraud sont tout excitées à l'idée de tirer à l’arc !
Agnès, Angèle, et Valérie savent déjà bien manier l’arc, elles ont appris lors des séances de tir du dimanche à Durandalem. Mais un exercice de plus ne leur fera pas de mal !
Les capitaines ont apporté des arcs et des cibles.
« Pour commencer, annonce Dillon, nous allons vous apprendre les bonnes postures pour tirer ! ».
Il s’aperçoit vite que les gros seins des rousses les gênent quelque peu pour tirer à l’arc.
Placé derrière Gertrude, Dillon lui explique comment engager une flèche, et comment bander son arc. Alix fait de même avec Anne, Joseph avec Berthe, François avec Claudine et le Borgne avec Edeltraud.
Xavier, Charles, Armand, Gabin, Hugues et Achille admirent ces filles qui dressent leurs fortes poitrines pour bander leurs arcs, et essayent de penser à autre chose... Mais leurs verges se gonflent ostensiblement ! Alors, ils s’assoient sur des bancs et tiennent des cibles devant eux pour cacher leur excitation, le temps de revenir à la normale.
D’essai en essai, les rousses parviennent peu à peu à bander leurs arcs sans forcément toucher leurs seins. Finalement, elles peuvent tirer quelques flèches, dont certaines atteignent les cibles. Mais, de temps en temps, les seins sont quand même fouettés par la corde de l’arc...
Valérie, Angèle et Agnès s’exercent elles aussi à tirer. Déjà entraînées, elles arrivent à ficher leurs flèches à chaque fois dans les cibles, et souvent même au centre ! Néanmoins, bien qu'elles n’aient pas des poitrines aussi généreuses que celles des rousses, elles s’effleurent parfois les seins.
Dillon s'adresse aux rousses.
« Vous aussi, mesdemoiselles, vous arriverez vite à tirer aussi bien qu'elles !
- Hé bé, répond Claudine, on n’est pas prêtes à égaler votre exploit de samedi dans le palais !
- Oh, ce n’est qu’une question d’entraînement... Mais pour atteindre ce niveau, il vous faudrait des années. Dites-vous que lorsque les Capitaines ont commencé à s'entraîner, ils avaient votre âge ! Et après tout, ce n’est pas votre but. Vous êtes des soldates ambassadrices, pas des guerrières ! Une fois de retour à Durandalem, nous essaierons avec des arbalètes. Il y en a dans l’échoppe de Gael. Cela vous conviendra mieux et vous évitera des coups de fouet sur vos rondeurs ! »
Valérie va voir Chantal, et revient avec une pommade pour calmer les rougeurs laissées par les cordes.
« Bien ! dit Dillon. Nous allons maintenant essayer les glaives !
- Les glaives ? demande Edeltraud.
- Ce sont des épées courtes, des armes de la légion romaine. Les Capitaines, vous pouvez ranger les arcs, les flèches et les cibles dans le chariot d’armement, et rapporter seize glaives. Nous allons vous entraîner au maniement ! »
Une fois les filles munies de glaives, Dillon explique :
« Vous devez sentir le pommeau dans votre main, et ne pas le lâcher. Je vais vous montrer. Viens ici, Achille, et tiens ton glaive droit ! »
Dillon frappe alors le glaive d’Achille, qui le lâche sous la force du coup.
« Maintenant, Achille, tiens-le correctement ! »
Et Dillon refrappe, avec la même force. Mais ce coup-ci, Achille ne lâche pas le glaive. Il l’incline et fait glisser la lame de Dillon vers l’extérieur.
« Vous voyez, vous devez pouvoir résister à une frappe forte sur le glaive. Essayez entre vous ! Mais pour bien y parvenir, vous aurez aussi besoin de muscles... Nous ferons des séances de musculation ! »
Les filles échangent alors des coups de glaive.
Les Capitaines, stimulés, s’entraînent alors aussi entre eux, mais les échanges sont bien plus violents !
« Ouch ! gémit Anne, ça fait mal aux poignets !
- Ne forcez pas... Si cela vous fait mal, arrêtez. Ne risquez pas l’accident. Ce n’est qu’une prise de contact ! Je pense que cela sera suffisant pour aujourd’hui. Je propose à tout le monde d'aller prendre une douche. On se sentira mieux, pour le repas du soir ! »
Et la troupe quitte la cour, dépose les glaives dans le chariot d’armement, et se rend au bout du bâtiment, à côté des bains des thermes, là où les forgerons ont installé des douches.
Après la douche, ils se retrouvent dans le grand bain, dans une eau bien chaude, qui détend les muscles sollicités cet après-midi. Les garçons se proposent de masser les épaules des filles dans le bain, ce qu’elles acceptent volontiers.
Les Capitaines préposés aux massages des rousses, corps contre corps, sont visiblement émoustillés, et leurs membres se manifestent durement !
Edeltraud réagit la première :
« Merci, nobles Capitaines, de vous occuper de nous, mais nous ne pouvons pas vous remercier comme vous le souhaiteriez. Nos intimités ont été trop sollicitées ces derniers temps, elles ont besoin de repos !
- Nous serons bien plus disponibles prochainement, ajoute Gertrude, plus ouvertes à vos désirs... que nous comblerons avec joie ! »
Les Capitaines sourient à cette perspective !
« Ce sera avec le plus grand plaisir ! » se réjouit le Borgne, en pleine érection.
Dillon lui conseille, ainsi qu’à plusieurs autres, de prendre une douche bien froide, pour calmer leurs bandaisons intempestives.
Ce qu’ils font sur-le-champ, en balbutiant des excuses à mi-voix.
Puis ils sortent du bain, et, quand tout le monde est sec, le groupe retourne dans le bâtiment. Il est l’heure du repas du soir.
Après le repas, toutes et tous s’affairent à charger les chariots pour le retour. Dans les écuries, on donne les derniers soins aux chevaux. Ceux des tailleurs sont bien fatigués. Dans l’office, on range aussi, et on prépare des plats pour les deux jours à venir, pour tout le monde ! Et ça en fait, du monde...
À l’étage, les nouvelles gouvernantes établissent leur plan de gouvernance.
Innès et Madeleine prendront en charge les appartements privés de l’Empereur et leurs dépendances. Marguerite se chargera de l’intendance des cuisines du palais. Line gérera les filles des appartements du bâtiment. Josette s’occupera de l’intendance de l’office. Nathalie gérera les quartiers des soldats. Georgette sera responsable des cérémonies. Fine, enfin, s’occupera des thermes du palais.
Jacques de Compostelle, le technicien, vient féliciter les gouvernantes pour leur promotion.
« Mais tu n’es même pas nu ! lui fait remarquer Fine.
- Je ne voudrais pas vous choquer...
- Nous choquer ! ? Ne sais-tu pas que l’Empereur a décrété que la nudité est désormais possible partout à Oche, même dans le palais ?
- Allez hop ! dit Georgette, à poil ! »
Une fois qu'il est nu, elles apprécient la vue de sa longue verge qui pend. Elles l'avaient déjà remarquée le vendredi, quand il s’était déshabillé devant elles et devant Guillaume.
Saisie d'une soudaine envie, Josette s'exclame :
« Nous voudrions bien voir comment elle se comporte en action !
- Oh oui ! dit Marguerite, viens donc un peu par ici ...»
(...)
Jacques est en pâmoison, il ne bouge plus.... Les filles croient d’abord que le pauvre garçon est mort. Mais un faible « Ohôôôôô» les rassure. Ouf, il est encore de ce monde ! Apparemment, il est juste endormi... Elles essuient alors son corps et le laissent sur le lit, puis descendent au coin du bâtiment pour se doucher. Ce qui est bien plus rapide et efficace qu’un bain.