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Durandalem, une histoire...

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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 07/06/2022 03H12
 7- Les festivités d’Oche


     Samedi 13 avril.



     Les tailleurs à l'honneur.

     C'est ce soir que les  filles de salle doivent rendre visite à l'Empereur !

     Ce matin, elles vont essayer leurs nouvelles tenues.

    Les huit filles, Innès de la Frésange en tête, se présentent donc chez les tailleurs. Elles se sont enveloppées dans des tuniques. Il fait un peu frisquet ce matin.

     Les deux frères d’Istres les accueillent. Leurs cousins Einstein sont dans l’autre chariot, occupés à faire du rangement et à préparer l’atelier de couture.

 « Bienvenue, mesdemoiselles ! Nous allons vous draper comme il se doit ! Vous allez entrer, l’une après l’autre, et nous ferons des essais sur chacune, par rapport à votre peau, à vos cheveux, à vos yeux…»

     Innès entre la première.

     Jean d’Istres la déshabille.  Il résiste à grand-peine à l'envie de palper ces seins qui lui font gonfler les braies ! Il se reprend vite, trouve l’étoffe assortie à Innés, place quelques aiguilles pour faire une couture…

  Même rituel  pour chaque fille.  Et quelque temps plus tard, les huit costumes sont terminés.

     Il ne reste qu’à coudre, les cousins  Einstein vont s'en charger tantôt.

     Les filles attendent dehors dans la cour. Il y fait bon, maintenant. Certaines en profitent et sont restées nues.

Une fois cousus tous les vêtements, les deux Einstein sortent de leur chariot.

     « Si ces demoiselles veulent bien s’approcher… »

     Et à l’appel de leur prénom, qui est épinglé sur chaque habit, les filles prennent tour à tour possession de leurs tenues.

     Toutes sont ravies ! Jamais elles n’avaient porté d’aussi beaux tissus, d'aussi beaux vêtements ! Elles sont enchantées, et remercient les quatre tailleurs.

     Les frères d’Istres et les frères Einstein sont contents du résultat.

     « Pour sûr, l’Empereur va les trouver magnifiques, ce soir !  dit Jean. Mais n'oublions pas qu'il nous a accordé une entrevue. Allons le voir ! »

     Ils passent le sas et s'annoncent.

« L'Empereur nous attend ! »

     Un des gardes en faction va se renseigner. Il confirme.

     « C'est exact, l’Empereur va vous recevoir dans la grande salle. Pour l'heure, il reçoit ses conseillers, et vous demande d’être discrets. »

     Ils y vont donc tous les quatre, les bras chargés d’étoffes de soies rutilantes, attendant un signe de Charlemagne.

 « Maintenant, mes chers conseillers, dit soudain Charles, veuillez patienter. J’ai une petite séance d’essayage avec mes tailleurs !  Mais nous avons déjà discuté de l’essentiel... »

    Faisant signe aux tailleurs de s’approcher, il donne sa couronne à un valet, laisse tomber sa tunique d’hermine, et la tend à un autre valet.

     L’Empereur nu devant eux ! Ses conseillers sont choqués...

    L'un d'eux ose un timide  « Votre Majesté n’est pas culottée... »  tout en baissant son regard vers le sol. Mais d'un geste de la main, Charles  balaie cette remarque.

     « Allons, approchez, mes tailleurs, habillez-moi comme il sied à un Empereur ! »

     Et tandis que les conseillers détournent leurs regards, les cousins ont tôt fait de trouver les couleurs et les motifs qui vont le sublimer. Après quelques coups d’aiguille rapides et quelques coups de ciseaux, l’Empereur se retrouve magnifiquement habillé de soie.

     « Alors, mes conseillers... Regardez, maintenant. Ne tournez plus la tête ! Comment me trouvez-vous ? »

    Risquant un œil, ils sont aussitôt éblouis par un Empereur à barbe blanche plus rayonnant que jamais. 

    « Votre Majesté, vous êtes, vous êtes…balbutie un conseiller admiratif.

    - Sire, s'extasie un autre, vous êtes… resplendissant de grâce et de beauté !... Vous êtes le soleil d’Oche ! Le soleil de l’Empire !  »

     - Merci, mes chers conseillers, merci ! Je vous rappelle que nous revoyons demain pour la cérémonie de la chapelle... »

Puis se tournant vers les tailleurs :

  «   C’est de la belle ouvrage, messieurs ...Vous êtes vraiment des magiciens des étoffes !

   - Votre Majesté est trop bonne !  C’est notre métier que de mettre en valeur nos clients, et nous sommes honorés d’avoir pu le faire avec l’Empereur en personne !

 - J’ai pu aussi apprécier votre travail sur les costumes des filles que j’ai reçues hier au soir... Je vous nomme Maîtres Tailleurs de l’Empire, et de l’Empereur ! Si vous voulez, vous pouvez vous établir ici, au palais, et ouvrir une échoppe impériale. Je vous donnerai tous les blancs-seings pour le faire. »

     Les quatre cousins n’en espéraient pas tant...  Les voilà Tailleurs de l’Empereur !

     « Ah ! dit Jean, heureux destin que d’avoir rencontré ceux de Durandalem !  Nous acceptons volontiers, nous comptions justement nous installer à Oche…

  - Vous voilà  maintenant installés au palais ! Suivez mes gardes, ils vont vous montrer une échoppe vide que vous aménagerez à votre guise.  En outre, vous dînerez tous les jours à la grande table du palais ! 

     - Vraiment, nous ne savons pas comment vous remercier, Votre Majesté...

     - C’est déjà fait, messieurs ! Vous avez merveilleusement paré les jeunes rousses d'hier soir, et aussi Dillon... Et je pense que vous avez habillé aussi les vétérans, et les gens de Durandalem ! Ainsi que les filles de salle du palais qui viendront me visiter cette nuit... Oui, vous êtes de véritables magiciens ! Et c’est moi qui vous remercie d’accepter de rester... En tant que Tailleurs de l’Empire  vous allez toucher une rente, , de douze deniers, soit un sou par jour et par personne.  Cela compensera toutes les faveurs vestimentaires que je vous ai demandées, et que je vous demanderai encore ! »

     « Une fortune ! se disent les tailleurs.  Vous vous rendez compte... Douze deniers par jour pour chacun d’entre nous... Dire qu'à Lugdon, à nous tous, nous gagnions péniblement vingt deniers par mois ! »

 La cloche du beffroi de la tour du palais sonne midi.

     « Messieurs mes tailleurs, vous êtes invités à ma table !

     - Mais ceux du village vont nous attendre, dit Paul, il nous faut aller les prévenir...

- Que nenni, Jean d’Aton va s'en charger ! »

     Et Jean aussitôt prend la direction du sas pour annoncer la nouvelle aux Durandalémois.  Jacou et Dillon sont évidemment ravis pour les tailleurs... Un honneur amplement mérité !
Message edité le 30/06/2022 10H44
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Arcachon Arcachon
Posté le : 07/06/2022 20H10
Roro l'ayant postée au milieu de la nuit dernière, sa dernière livraison ci-dessus a pu passer inaperçue de ses fans... Je remonte le post ! clin d'oeil
Message edité le 07/06/2022 20H18
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Issoire Issoire
Posté le : 07/06/2022 21H05
Il semblerait en lisant ces pages , que les potions utilisées à l’époque feraient passer le viagra pour un gentil placebo.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 07/06/2022 23H47
Oui, on connaissait les vertus des plantes ! ce savoir est perdu,
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/06/2022 20H32
Ultimes préparatifs.

    Après le repas de midi, les musiciens répètent dans la cour.

Dillon prépare la soirée et donne ses instructions aux vétérans.

« Il va falloir être brillants, nous serons à l’honneur !  Que chacun se repose, mais se repose vraiment. Pas de gaudriole ou d’abus d’aucune sorte ! Face à l’Empire tout entier, que dis-je, face au Monde, vous devrez donner le meilleur de vous-mêmes... Nous sommes attendus pour dix-huit heures. Soyez prêts, habillés en tenue. Vos armes doivent êtres brillantes ! À ce soir, donc ! »

    Dillon rend ensuite visite aux rousses qu’il avait laissées hier soir chez l’Empereur.

     « Nous allons bien... C’était une sacré soirée ! lui dit Edeltraud. C'est très gentil de te soucier de nous ! 

     - Mais c’est normal, vous êtes nos anges, nous nous devons de vous protéger ! » .

Puis il monte voir les filles de salle à l’étage.

     « Mesdemoiselles, ce soir, vous êtes les invitées de l’Empereur, pendant le bal. Il s’agira de donner le meilleur de vous-mêmes, et de votre corps ! Avant de vous rendre chez l’Empereur, vous passerez voir Marie, notre médecin, et Chantal, notre herboriste. Elles vous donneront des potions et onguents pour passer une excellente soirée. Vous en garderez sans nul doute un excellent souvenir  ! »

 Innès le remercie, un peu troublée par la longueur de son  pénis au repos...

Dans la grande salle du palais, les choses vont bon train. On a prévu pas moins de mille convives, ce soir !

     De grandes tables sont dressées. Pour ceux de Durandalem, village privilégié, mais aussi pour les délégations de grandes cités de Neustrie et d’Austrasie, Mettis, Strateburgo, et pour d’autres encore…

     Une grande table accueillera tous les membres du clergé, y compris ceux de la délégation de Durandalem. Elle sera présidée par l’archevêque d’Oche, Monseigneur Michel Mabel.

    Devant les tables, un grand espace est réservé. Pour les hommages, d'abord, et ensuite pour le bal.

    Dans l’office du bâtiment des Durandalémois, Manon s'adresse aux cuisinières et cuisiniers Ochois :

     « Ce soir, nous autres Durandalémois sommes invités à la grande fête au cours de laquelle nos soldats seront honorés par l’Empereur. Vous pouvez bien sûr y assister vous aussi, mais vous êtes libres ce soir de vaquer selon vos envies ! Nous nous revoyons demain matin pour le petit déjeuner. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne soirée. Dernière chose, conclut-elle en rigolant, pensez quand même à vous habiller si vous quittez le bâtiment ! »

Et toute l’équipe éclate de rire... Il est vrai que toutes et tous se sont si bien habitués à vivre nus qu'ils pourraient bien oublier de se vêtir !

     Le chef cuisinier décide d'assister aux festivités. Quant à ses aides, ils projettent d'aller boire un coup dans les écuries avec les palefreniers...

  Dans les écuries, Hantz tient le même discours.

   Plutôt que de se rendre à la fête,  les cinq palefrenières et palefreniers préfèrent rester dans les écuries.

     « Nous grignoterons des choses que nous prendrons à l’office, dit Joséphine, puis nous passerons un gentil petit moment avec les commis de cuisine, bien tranquillement, parmi nos amis les chevaux... » .

     Le clin d’œil qu'elle lui adresse laisse comprendre à Hantz que ce soir, ils joueront sans doute à autre chose qu'aux charades !  Il s'en va donc voir Chantal, lui explique la chose, et revient aux écuries avec tout un assortiment de fioles et d'onguents.

     Il est bientôt dix-huit heures. Parées comme des princesses, toutes les Durandalemoises arrivent au palais en montant les grands escaliers d’honneur, au son éclatant des buccins, cors et trompettes.

      Elles sont guidées vers les tables où elles s’installent. Suivent leurs époux et leurs enfants, qui eux aussi sont installés à table.

     Les enfants seront pris en charge par le personnel du palais, permettant ainsi aux mamans de participer pleinement à la fête.

     Puis viennent les délégations des villes de l’Empire, toujours annoncées une à une à grand renfort de trompettes.

     Toutes les tables sont occupées, mis à part la dernière, celle de la délégation du clergé, encore incomplète.

     En coulisse, les vétérans en costumes d’apparat, Jacou, Chantal et moi-même, dans nos costumes confectionnés par les tailleurs pour la circonstance, nous attendons d’être appelés.

     Les rousses qui ont fait tant de bien hier au soir à l’Empereur sont là aussi, dans de somptueuses tenues, ainsi que nos nouveaux Tailleurs de l'Empire, tout aussi somptueux... Bref, la soirée s'annonce somptueuse !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 12/06/2022 12H48
  Le discours de Charlemagne.


    Soudain, une sonnerie de trompette plus forte que les autres interrompt le brouhaha ambiant.

    Puis Apollinaire et ses musiciens prennent le relais. Une musique lyrique s'élève, assortie de chœurs chantés. Charlemagne, Empereur de l’Empire Romain d’Occident, fait son apparition. Il s'avance, majestueux, encadré par ses gardes magnifiquement vêtus. Béate d’admiration, toute l’assistance s’est levée.

     S'installant sur son trône, il fait signe à tout le monde de se rasseoir.

     Il se penche vers son majordome qui lui murmure le programme, se lève, et dit :

 « Sujets de l’Empire, je vous présente... l'avenir ! »

     Sur un signe, les cinq rousses avancent et mettent un genou à terre devant lui.  Il remarque la magnificence de leurs vêtements.

    « Mesdemoiselles, debout ! »

     Elles se lèvent.

    « Tournez-vous vers l’assistance ! »

    Elles se tournent alors. Impressionnées, elles regardent l’assistance, près de mille personnes !

   «  Sujets de l’Empire, voici cinq des douze filles qui ont été délivrées du joug d’un guerrier farouche, sanguinaire et redouté, Khan le terrible !  Elles étaient ses esclaves ! Leurs petites sœurs sont parmi l’assistance... »

     Et les sept jouvencelles rousses de Durandalem se lèvent.

   «  Elles ont été libérées par des héros !  Des héros qui jadis étaient ma garde personnelle !   Des héros qui, à eux seuls, ont décimé toute l’armée de Khan...   Leur chef, Dillon d’Ortega, était aussi le chef de ma garde personnelle lors de nos conquêtes. Sujets de l’Empire, ces héros... Les voici ! »

    Dillon entre dans la salle, sous les applaudissements de l’assistance.

  «  Et voici Alix Holz, Xavier Stamm, Charles Kauf, Achille Gouvy, Armand Capes, Le Borgne et François Bauer, Gabin Fleich, Hugues Schaff et Joseph Brett... Ses dix vaillants soldats, tous issus de milieux paysans d’Austrasie ! »

Quand ils apparaissent  dans leurs magnifiques costumes, arc et carquois de dix flèches en bandoulière, avec une couleur pour chacun, les applaudissements redoublent.

  « À eux seuls, ils ont éliminé une grande menace pour l’Empire, décimant près de cinq cents ennemis !  Sujets de l’Empire, vous vous demandez comment ils ont réussi cet exploit ?  Eh bien, ils vont vous montrer ! »

     Dix cibles passent à grande vitesse au-dessus des tables.

     Les onze vétérans, comme un seul homme, s’élèvent alors dans les airs, suscitant un « Hoooooo ! » général. Ils décochent chacun leurs dix flèches, à très grande vitesse, dans chacune des dix cibles qui passent.

     Puis, leurs carquois vides, ils redescendent sur le sol, ensemble, sans bruit. Les dix cibles sont amenées au centre de la pièce. Dans chacune sont fichées onze flèches, toutes de couleurs différentes. Après un moment de silence, l’assistance applaudit à tout rompre ces merveilleux soldats volants !

  «  Sujets de l’Empire ! Par ma volonté, ces dix soldats sont nommés Capitaines d’Honneur de l’Empire Romain d’Occident ! Et leur chef Dillon d’Ortega est nommé Général Honoraire de l’Empire Romain d’Occident ! »

 « Sujets de l’Empire ! L'homme qui a permis à ces soldats de voler, non, ce n’est pas un sorcier comme vous pourriez le penser. Non, rien de surnaturel dans tout cela... Cet homme est un savant, un médecin, un chercheur, qui a su tirer de la nature tout ce qu’elle pouvait offrir ! Et avec l’aide de sa fidèle herboriste, la savante Chantal Iser, il a trouvé le moyen de vaincre les forces qui nous retiennent au sol ! Sujets de l’Empire ! Je vous présente le grand Maître Jacou Artz et l’herboriste Chantal Iser ! »

     Jacou s’avance dans son costume somptueux, suivi par Chantal tout émue d’être sous les regards de tant de personnes.

     Les applaudissements n’en finissent plus !

    « Sujets de l’Empire, Par ma volonté, Maître Jacou Artz est nommé Grand Maître Médecin de l’Empire Romain d’Occident.  Chantal Iser est promue au titre de Maître Erudit des Sciences de l’Empire Romain d’Occident.  Elle est la première femme à accéder à un si haut niveau de reconnaissance de l’Empire ! »

 « Sujets de l’Empire ! Ce village, Durandalem, dont le Grand Maître Médecin Jacou Artz est le bourgmestre depuis quarante ans, est aussi le berceau d’une arme que j’ai chérie pendant de nombreuses années... Et cette arme, c'est la Durandal !  L'épée magique qui m’a permis de remporter tant de victoires... Durandal forgée dans un matériau céleste tombé à Durandalem... Durandal a été conçue et réalisée par un génie !  Sujets de l’Empire, je vous présente Robert Schmit, le Grand Maître Forgeron de l’Empire Romain d’Occident ! »

     Je m’avance en saluant la foule qui m’applaudit sans faiblir.

   «  Sujets de l’Empire, cet homme a conçu et construit, dans son village de Durandalem, d’innombrables machines et dispositifs qui ont grandement amélioré la vie des habitants... De l’eau courante et des douches d’eau chaude dans chaque foyer... Des thermes à rendre jalouse notre ville d’Oche, pourtant réputée pour ses thermes... Des machines automatiques qui ouvrent et ferment les portails des remparts du village, ou qui pompent l’eau, ou qui moulent le grain du meunier !

     Une chariote autonome à vapeur, qui m’a transporté sans effort en plein hiver au chaud sur des lieues, et qui peut transporter quinze personnes à l’abri des intempéries, même nues ! Un clocher qui sonne les heures sans assistance d’un sonneur...  Des machines qui lavent le linge, la vaisselle... Des chambres froides qui, même en été, font de la glace ! Des systèmes de pompage et de chauffage, garantissant de l’eau toute l’année, et du chauffage dans toutes les demeures, même quand il gèle à pierre fendre !  Oui, sujets de l’Empire, je le répète... Cet homme est un génie ! Je vous demande de faire un ban pour Durandalem et pour ses habitants ! »

     Les villageois se lèvent.

Les applaudissements ne s’arrêtent pas, et quand l’Empereur lui-même se lève pour applaudir, tout le monde l'imite !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 20/06/2022 10H54
   La nudité à Oche.

     Charlemagne poursuit...

« Sujets de l’Empire, des rumeurs courent, m'a-t-on rapporté, selon lesquelles des gens seraient nus dans le palais impérial ! Eh bien oui, je confirme. C'est la stricte vérité !  

     Sachez que le peuple de Durandalem vit nu chez lui toute l’année, et qu'ils font de même ici, dans les quartiers que je leur ai réservés  ! C'est moi qui ai déclaré officiellement ce village nudiste, voici déjà trente-deux ans ans, alors que je n’étais encore que  roi des Francs de Neustrie et d’Austrasie...

     En revenant de Rome cet hiver, je suis repassé à Durandalem. J’ai été reçu mieux qu’un Empereur. Et j’y ai séjourné, nu, ainsi que toute mon armée ! Nous avons appris l’hygiène corporelle, nous l'avons pratiquée. Une hygiène indispensable pour vivre nu, et pas seulement dans les thermes... Nous avons aussi appris à maîtriser nos pulsions, nous sommes devenus plus humains !  Oui, la nudité en commun est saine ! 

     En conséquence, sujets de l’Empire, je déclare aujourd’hui que la nudité publique, associée à une hygiène correcte, n’est plus interdite dans la cité d'Oche, et dépassera dorénavant les limites des thermes. Sa pratique sera réglementée par décret, et nul ne pourra blâmer ou brimer quelqu’un sous prétexte de nudité ! 

     Par contre, les exhibitions sexuelles les actes ou signes ostentatoire sexuels seront sévèrement réprimés... Les agressions sexuelles, les viols, seront punis d’émasculation ! 

Ce soir, vous avez pu constater que les habitants de Durandalem se sont vêtus, pour ne point vous offusquer... Et vous avez sans doute admiré leurs costumes rutilants, tous plus beaux les uns que les autres, ainsi que mon impérial vêtement ! 

Eh bien, apprenez que tous ces merveilleux habits sont les œuvres de quatre hommes, de quatre tailleurs sauvés des pillards voici deux jours sur la route d'Oche. Quatre tailleurs sauvés par les  Capitaines d’Honneur de l’Empire Romain d’Occident... Sujets de l’Empire, je vous présente Pierre et Paul d’Istres et Albert et Alfred Einstein, que j'ai nommés Maîtres Tailleurs de l’Empire Romain d’Occident, et qui sont désormais établis dans le palais impérial... »

     Les quatre hommes s'avancent alors, sous des bravos sans fin.

   

Le banquet.

  

      Une fois calmés les applaudissements, Charlemagne conclut :

     « Chers sujets de l’Empire, assez parlé. J’ai soif,  j'ai faim, et vous aussi,  sans nul doute ! Alors, maintenant... buvons et mangeons ! »

     C’est le signal pour Apollinaire et ses musiciens. Ils viennent s’installer devant Charlemagne et commencent à jouer des airs légers, agréables à l’oreille, plus doux que les trompettes et autres buccins !

     « Sujets de l’Empire, pour notre plaisir... voici les musiciens de Durandalem ! »

     Et une nouvelle ovation s'élève de l’assistance épatée.  Décidément, que de ressources humaines dans ce village...

     Le banquet est grandiose ! Des centaines de plats arrivent et repartent, le vin coule à flots. Tout le monde est vite rassasié !

     Certes, quelques-uns sont trop vite soûls... Mais Jacou a fait distribuer par les soldats des potions qui dessoûlent. Ils ont rétabli ceux qui partaient en vrille !

     Pendant ce temps, dans les écuries, on s’organise au mieux.

      Tandis que les palefrenières dressent la table, les garçons préparent de grandes litières de paille, et les commis de cuisine apportent la nourriture qu’ils trouvent dans l’office.

      Les neuf filles et les cinq garçons s’installent autour de la table. Bientôt rassasiés, ils aspirent à d’autres nourritures, plus intimes !

Les filles se couchent sur les litières et commencent à se caresser les unes les autres...
et…

...
    Ensuite, les quatorze s’essuient avec moult serviettes, et enfin s’allongent pour se reposer. Les garçons, leur pénis revenus à la position de repos, s’endorment tous les cinq, sous les rires des filles, heureuses d’avoir éprouvé tant de plaisir. Puis les filles s’allongent à leur tour et s’endorment.



Message edité le 23/06/2022 11H48
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 23/06/2022 11H56

     Le bal.



     Au Palais, le bal a débuté.

     Apollinaire et sa troupe entraînent les sujets de l’Empire dans de folles rondes et farandoles endiablées qui amusent tout le monde.

     L’Empereur est heureux, sa soirée d'hommage est une réussite !

     Il attend maintenant des nouvelles des filles de salle. Elles devaient être là dès le début du bal. Les voici justement qui arrivent, drapées dans leurs somptueux costumes de soie. Charlemagne est ébloui par tant de grâce et de beauté ! Comment a-t-il pu ignorer si longtemps ces trésors dans son propre palais ?

       Innès et ses sept compagnes se prosternent devant Charlemagne.

« Bonsoir, Votre Majesté !

-  Relevez-vous, mes anges... Vous êtes ravissantes... Ah, les Maîtres Tailleurs de l’Empire ont bien fait les choses ! Vous allez suivre mes gardes. Ils vont vous conduire dans mes appartement privés, où une collation vous sera servie. Je vous rejoindrai tantôt ! »

      Et, emboîtant le pas des quatre gardes,  les filles arrivent dans les appartements impériaux.

    « Mesdemoiselles, leur dit Georges de Caunes, installez-vous à cette table, mettez-vous à l’aise,... Vous pouvez enlever vos vêtements ! 

     - Si cela ne gêne pas Sa Majesté, répond  la jeune rousse Fine de Champe, .nous aimerions que ce soit lui qui les enlève !

    - Je vois que vous savez à quoi vous attendre, dit Louis de Piennes.  Soit ! mais nous l’aiderons à vous déshabiller ! »

    - Oh, vous savez, lui répond Madeleine, il suffit d’un bouton ! » 

Joignant le geste à la parole, d’une main, elle défait le bouton dans son cou... Et la belle tunique de soie tombe à ses pieds, dévoilant un corps magnifique. De beaux seins gros et ronds, et une toison dorée qui cache à peine les grandes lèvres de sa vulve.  Puis elle ramasse la tunique, et la reboutonne sur son cou.

     « Ah ! dit Pierre de la Londe, il va sûrement aimer cela ! »

     Après avoir donné des directives à ses conseillers et à son majordome au sujet du bal, Charlemagne s’en retourne dans ses appartements. Les filles sont en train de déguster un nectar de vin qu’elles n’auraient jamais espérer goûter ! Jean d’Aton emplit un verre et le tend à l'Empereur.

     Alors Innès lève son verre et s'écrie :

     « Longue vie à l’Empereur ! »

     Et toutes et tous répètent en chœur : « Longue vie à l’Empereur ! »

     « Merci mesdemoiselles, merci messieurs !  Mais cessons là les formules protocolaires...  Je suis un homme, vous êtes des femmes.  Et bien évidemment, la nature veut que nous les hommes soyons attirés par les femmes ! N’est-ce pas, messieurs mes gardes ?

      - C’est vrai, acquiescent-ils tous les quatre, il en est ainsi !

     - Venez, mesdemoiselles. Videz votre verre et approchez... »

     Les filles alors vident leurs verres, les posent sur la table,  et s’approchent, entourant l’Empereur.

     « Messieurs, ordonne Charlemagne, déshabillez-les ! » .

     Et les gardes passent derrière les filles, et leur main sur un bouton, ouvrent ensemble les tuniques qui chutent au sol, dévoilant d’un coup les huit corps.

   L’Empereur est ébloui et pousse un « wouahou ! » admiratif.

   Innès la rousse, a des gros seins pointus, des tétons tout pointus aussi, et une minuscule toison rouge coupée ras, laissant visible son gros clitoris qui dépasse en haut de ses lèvres.

     Madeleine, qui s’est déjà montrée tout à l'heure aux gardes, montre à Charlemagne ses beaux seins ronds et sa toison dorée.

     Marguerite, rousse aussi, a des petits seins bien fermes, et le pubis bien épilé, laissant sa vulve apparente.

     Line, de longs cheveux bruns couvrant ses seins ronds, a une belle toison brune très dense, très fournie, qui descend entre les jambes et dissimule toute son intimité.

     Nathalie est une grande blonde avec de gros seins, des tétons larges et rouges, et une toison dorée sculptée en V, qui s’arrête au-dessus du clitoris.

     Georgette est une rousse bien potelée, avec de gros seins, une toison rousse abondante, un fessier généreusement rebondi et de bonnes cuisses dodues mais fermes.

     Josette, elle, est très fine, ce qui la fait paraître encore plus grande que ses six pieds deux pouces. Cheveux bruns coupés courts,  toison brune tondue très rase. Ses lèvres majestueuses pendent entre ses cuisses élancées.

...Et les corps se rapprochent...

(...)

     Une fois les derniers soubresauts terminés, les gardes, toujours debout, disent au filles de les emmener au bain, à côté. Elles les aident alors à marcher, ils n’y arrivent plus tout seuls ! Dans l’eau bien chaude, elles les  nettoient, et se nettoient aussi, sortant moult matière gluante qui coagule dans l’eau chaude.

      Enfin, une fois bien savonnées, elles sortent du bain, et après avoir aussi bien savonné les gardes, elles les sèchent et les frottent énergiquement, les revigorant quelque peu.

     Puis elles changent l’eau du bassin, le nettoient, le remplissent à nouveau d’eau bien chaude, et vont chercher l’Empereur, toujours endormi. Et à huit, elles le portent jusque dans le bassin pour le laver lui aussi. Il gémit un «mmmh !» de plaisir dans l’eau chaude, et se réveille doucement, entouré des huit filles qui le frottent délicatement.

     Puis elles le mettent debout, l’aident à sortir du bassin, et chacune, munie d’une serviette chaude, le frotte pour le sécher. Une fois l'Empereur sec, elles le rhabillent, et l’emmènent s’asseoir à table, pour qu'il se sustente quelque peu et reprenne des forces.

     Les gardes toujours nus sont déjà attablés, et dévorent... Jamais ils n’ont été aussi agréablement affamés ! Charlemagne lui aussi mange et boit de fort bon appétit. Les filles toujours nues trinquent avec lui.



     Au palais, le bal touche à sa fin, les musiciens ont annoncé leur dernier morceau.

     Un majordome vient frapper à la porte des appartements de l’Empereur. Il annonce à Sa Majesté que le bal va s'achever, puis repart.

     Les filles et les gardes alors se rhabillent, et tous ensemble, Charlemagne en tête, ils descendent dans la grande salle.

L’Empereur s'adresse une dernière fois à l'assistance.

     « Chers sujets de l’Empire, dormez bien...  Je vous rappelle que demain nous inaugurons la nouvelle chapelle. Soyez présents pour ce grand hommage à Dieu ! »

     Les uns après les autres, les convives quittent la salle. Les Durandalémois repassent par le sas pour regagner leurs appartements.

     Leurs costumes sont certes magnifiques, mais toutes et tous sont bien contents de retrouver leur tenue de peau !

     Hantz descend aux écuries, mais ne voit que des garçons et des filles endormis. Il les laisse ainsi, les protège avec des couvertures pour la nuit, et souffle les bougies. 

     Les filles ont pris congé de l’Empereur, qui a tenu à les accompagner jusqu’au sas. Elles demandent à Marie et Chantal des potions calmantes, et s’en retournent dans leurs chambres, tout au bout des appartements.

     Chantal passe les voir et leur donne à boire une tisane qui les endormira et  les remettra d’aplomb.
Message edité le 30/06/2022 10H49
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Posté le : 26/06/2022 00H55
   8- La Chapelle d’Oche.



     Dimanche 14 avril.

    La préparation de la cérémonie.



     C’est aujourd’hui qu’est inaugurée la Chapelle d’Oche !

     Les travaux sont en cours. Eudes de Mettis, l’architecte chargé des travaux, a pris du retard. Il pense avoir encore besoin de quatre pleines années pour finir...

     Mais l’Empereur ne veut pas attendre. Dès aujourd’hui, il inaugurera la petite Chapelle, qui sera consacrée. Quant à la grande, elle ne sera donc pas consacrée avant l’an 805, quand l'architecte aura daigné achever les travaux. Cela donnera l’occasion de refaire une fête !

    Aujourd’hui, donc, l’Empereur Charlemagne a réuni les grands du clergé local et régional.  Le pape Léon III a mandaté son cardinal, Monseigneur Hugo Dété.  L’archevêque de la cité d’Oche, Monseigneur Michel Mabel, présidera la consécration, qui sera ordonnée par le Cardinal Dété. Il sera secondé par les abbés Paul Nédictine, et Georges Résina.

      L’évêque de Mettis,  Monseigneur Denis Dyver, a fait le voyage avec les abbés Marc de Frisko et Sylvain Cédère.

     L’évêque de Strateburgo, Monseigneur Michel Ekha, est venu avec les abbés Stéphane Yrod  et Noel Tisumène.

     L’archiprêtre Léon Lélène, dirigeant de l’Abbaye d’Oche, et l’abbé Benoît Cassine, assisteront les évêques Dyver et Ekha.

   Assisteront aussi à la cérémonie l’archiprêtre Simon de Beauvoir, qui a fait le voyage avec les Durandalémois, l’abbé Jean Christian, de l’Abbaye des Glandières, et Charles Higgins, le jeune curé de Durandalem.

     La cérémonie débutera à quatorze heures. Les chœurs de l’Abbaye d’Oche répètent ce matin avec les musiciens de Durandalem.

     Seront présents les notables des cités, ainsi que les vétérans.

     La petite chapelle ne pourrait contenir tout le monde.

     Au moment du repas de midi, dans le bâtiment des nudistes - ainsi que l’appellent les habitants du palais - Jacou prend la parole :

     « Messieurs du Clergé, il vous faudra vous habiller pour la cérémonie ! Vous êtes attendus à la chapelle pour treize heures, afin d’établir les gestes protocolaires que le cardinal Dété a prévus. 

     Messieurs les vétérans, l’Empereur compte sur votre présence, en tenue et en armes, pour signifier la défense des lieux saints. 

     Moi Jacou, je serai aussi présent, avec Chantal, qui sera habillé en homme, et avec les notables Robert, Raoul, Mikael, Claude, Basile, Michel, Guillaume, et Alphonse. 

     Nous nous y rendrons peu avant quatorze heures. 

     Pour toutes et tous : Je compte sur vous pour vous montrer à la fin de la cérémonie, qui  durera moins d'une heure ! N’oubliez pas que l’empereur nous a invités  !  Il aime à montrer que ses sujets sont de fervents croyants, et il veut en convaincre le cardinal , qui  fera son rapport au pape ! »

     C'est à mon tour de prendre la parole :

     « Mes enfants et mon gendre ont installé des douches dans la pièce des bains. Vous pouvez donc vous doucher à votre guise. L’eau chaude vient des thermes d’Oche, de l’autre côté du palais. »

     - Merci les forgerons ! disent les habitants de Durandalem. »

     Puis Jacou prend Innès à part, et lui demande :

   «  C’est une requête un peu spéciale de l’Empereur. Il souhaiterait que vous alliez ’’prier’’ avec les membres du clergé invités pour la cérémonie. Si vous voyez ce que je veux dire...

     - Prier, vraiment  ? Oh, je crois comprendre...

     - Vous n’êtes pas obligées d’accepter... Mais il vous aime bien, et vous remerciera grandement pour votre dévouement !

    - Et…où et quand devrons-nous ’’prier’’ avec les curés ?

     - Après la cérémonie, dans un salon attenant aux appartements privés de l’Empereur...

     - Je vais demander à l’équipe ! »

     Innès va poser la question, et revient voir Jacou.

     « Elles sont d’accord !

     - C’est parfait ! Trouvez-vous après la cérémonie à la chapelle, vous irez avec eux ! »

      Il fait la même demande aux rousses orphelines, à Valérie Burg, à Agnès et Angèle Hune, qui acceptent également.

   Après le repas, les abbés rejoignent le cardinal à la chapelle. Les musiciens s’installent avec les chœurs de l’Abbaye, et font une dernière répétition pour tester l’acoustique du lieu. Cela sonne magnifiquement, les chœurs n’auront pas besoin de pousser leurs voix trop fort !
Message edité le 30/06/2022 10H51
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 29/06/2022 19H21
    La consécration de la Chapelle.


     Un peu avant quatorze heures, l’Empereur arrive. Du regard, il interroge Jacou. Avec un sourire, Jacou opine du chef. Charlemagne est ravi ! Il entre dans la chapelle. La musique commence, les chœurs entonnent des chants célestes.

     Charlemagne s’installe sur son trône sur le côté de la nef, et le clergé fait son entrée.

     L’Archevêque de la cité d’Oche, Monseigneur Michel Mabel, préside la consécration, qui est ordonnée par le Cardinal Dété, en tête du cortège.  Il est secondé par les abbés Paul Nédictine et Georges Résina.

   Suivent Monseigneur Denis Dyver l'évêque de Mettis, les abbés Marc de Frisko, et Sylvain Cédère, ainsi que l’évêque de Strateburgo, Monseigneur Michel Ekha, avec les abbés Stéphane Yrod et Noel Tisumène... Ils s'installent de chaque côté du chœur de la chapelle.

   Ferment la marche l’archiprêtre Léon Lélène, dirigeant de l’Abbaye d’Oche,  l’abbé Benoît Cassine, l’archiprêtre Simon de Beauvoir et l’abbé Jean Christian, de l’Abbaye des Glandières, et Charles Higgins de Durandalem. Ils se placent en éventail devant l’autel.

     Les musiciens entament un morceau de musique en fond sonore. Le cardinal déclame des textes en latin ponctués par les "amen" des évêques.

     L’archevêque, muni d’un seau et d’un goupillon, fait alors le tour des murs de la chapelle, aspergeant de-ci de-là, récitant à voix basse des incantations auxquelles répondent les abbés Nédictine et Résina, qui le suivent pas à pas.

     Puis il retourne au fond du chœur, et les chants recommencent, tandis que le cardinal prend le goupillon, et fait mine d’asperger les fidèles réunis dans la chapelle, qui psalmodient  un ’’amen’’.

     Puis tout le monde s’assoit. L’Empereur désigne un lecteur, chargé de raconter l’histoire de cette chapelle, première étape d’une plus grande église qui fera partie intégrante du palais.

     Après ce discours - un peu long et lassant il faut bien le dire - l’Empereur fait signe à la chorale de chanter l’hymne de fin de cérémonie. Les membres du clergé, cardinal en tête, sortent de la chapelle et se dirigent vers le palais, accompagnés par les chants et la musique d’Apollinaire et de ses musiciens.

     Charlemagne ferme la marche, suivi de ses gardes,  des vétérans, et des notables.

     Les sujets de l’Empire qui les attendaient à la sortie les acclament :

     « Vive le pape ! Vive le cardinal ! vive les évêques ! vive l’Empereur ! »

  

     Les massages du clergé.


  L'envoyé du pape, le cardinal Monseigneur Dété, est fort satisfait de la cérémonie. Suivi des autres ecclésiastiques, il gravit les marches du palais, le sourire aux lèvres.  Il ne sait pas encore que l’Empereur leur réserve une belle surprise !

     Jacou fait signe à Innès de passer par le sas, et d’attendre devant la salle.

     Charlemagne, devant la salle, s’adresse alors au clergé.

     « Vos corps ont été sûrement fort éprouvés par tous les longs trajets que vous avez dû faire pour venir jusqu'ici... Réparons cela. Voici des masseuses qui vont en prendre soin. Entrez, elles sont prêtes à s’occuper de vous ! »

   . L'Empereur, le cardinal, les évêques et les abbés, la mine toute réjouie, pénètrent  dans la grande pièce où sont disposées seize tables de massages.

  « Votre Majesté, dit Madeleine, déshabillez-vous, allongez-vous ! Je vais vous masser....»

     « Allongez-vous, messieurs, dit Innés, retirez vos vêtements sacerdotaux, nous allons vous masser ! » .

   Pour faire le compte, elles sont rejointes par Agnès et Angèle Hune, Valérie Burg, Gertrude, Berthe, Anne, Claudine et Edeltraud.

    À l’aide d’une pommade préparée par Chantal, elles s’enduisent les mains, et commencent toutes ensemble à masser les cous, les poitrails et les ventres.

     Puis, en appliquant une autre pommade, elle s’occupent du bas-ventre, puis descendent encore un peu plus bas…

(....)


     « Messieurs, propose l’Empereur. je vous convie maintenant au bain, cela nous fera le plus grand bien ! »

     Les filles aident les hommes à se lever, et les emmènent dans le grand bain, où elles entreprennent de les nettoyer avec beaucoup d'application !

     Une fois tout le monde propre et séché, Charlemagne convie ces messieurs à une collation reconstituante dans la pièce juste à côté. On y a dressé une grande table garnie de victuailles et de vins fins.  Ils se remettent, ils mangent et boivent de bon appétit. Les filles bien sûr se régalent aussi, tout en faisant le service. Elles sont restées nues, pour le plus grand plaisir des yeux de ces hommes,  qui n’ont certes pas beaucoup d’occasions de ce genre dans l'exercice de leurs sacerdoces !

     Puis le clergé, l’Empereur et les filles se rhabillent. Charlemagne salue les hommes du clergé, qui un à un prennent congé en remerciant grandement l’Empereur pour ces massages on ne peut plus impériaux.

Au moment où les filles s'apprêtent à sortir à leur tour pour regagner le bâtiment, Charlemagne les rappelle.

     « Restez, mesdemoiselles, j'ai encore des choses importantes à vous dire... Mesdemoiselles, vous venez de rendre un grand service à l’Empire ! Grâce à vous toutes, le cardinal ne va pas manquer m’encenser auprès du pape, qui à coup sûr m'accordera ses saintes grâces pour toutes les années à venir.

     Vous avez eu l’honneur de servir l’Empire. En conséquence, j'ai décidé de vous octroyer dès  maintenant tous les droits et privilèges accordés aux soldats de l’Empereur.  Où que vous alliez dans l’Empire, vous aurez toujours droit au respect dû  à des soldats de L’Empire ! 

     Je sais votre situation financière de résidentes de Durandalem, et n’ai donc point de rente à vous verser. Sachez toutefois que si la situation tournait en votre défaveur, l’Empire serait toujours votre obligé.

- C’est un beau cadeau que vous nous faites là, Votre Majesté, dit alors Valérie,  et nous vous en serons toujours reconnaissantes ! Vous serez toujours le bienvenu à Durandalem, toujours accueilli avec les honneurs dus à votre rang ! »

     Puis Charles s’adresse aux filles de salle :

     « Mesdemoiselles d’Oche, je vous nomme gouvernantes du palais, des annexes et des dépendances. Vous êtes dorénavant maîtresses de ces lieux, et j'y suis désormais le seul à vous dépasser en grade ! 

     J'octroie à chacune une rente de douze deniers par jour, pour vous permettre de faire vivre décemment vos proches et vos familles. Je vous adjoins aussi une brigade de dix filles que vous formerez aux tâches que vous accomplissiez jusqu’à présent ! Quand nos amis seront repartis, vous prendrez les logements du premier niveau du bâtiment... Mesdemoiselles, encore merci !

     - Votre majesté, répond Innès en s'inclinant, c’est vraiment beaucoup d’honneur ! Sachez que nous resterons à votre service et à votre disposition comme il vous plaira ! »,

Les autres filles acquiescent en hochant la tête.

     « Maintenant, Mesdemoiselles, je dois m’occuper des affaires de l’Empire, que j’ai un peu laissées en suspens... Mes conseillers m’attendent !  Allez, et que Dieu vous bénisse ! »
Message edité le 30/06/2022 10H53
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 04/07/2022 23H51
Les Soldates de l’Empire.



     Et les filles sortent de la salle, passent par le sas, et se retrouvent dans le bâtiment, où elles se dévêtent.

     Dans la cour, elles vont voir Jacou et lui racontent ce que l’Empereur leur a octroyé.

     « C’est magnifique, sourit  Jacou.  Nouvelles gouvernantes...Voilà qui va changer vos vies !

     - Oh oui !  répondent les filles. »

     Les rousses aussi sont fières ...

     « Nous sommes des Soldates de l’Empire !  dit Edeltraud.

     - Bravo, braves soldates... Vous l’avez mérité !

     - Grâce à vous tous de Durandalem !  dit Berthe.

     - Oui, dit Edeltraud, mais maintenant que nous sommes soldates, il va falloir apprendre à tirer à l’arc ! »

     Dillon, qui a eu vent de leur promotion, accourt et crie soudain, de sa plus grosse voix : « Gaaarrrde à vous, soldates ! »

     Elles obéissent et se raidissent, quelque peu surprises !

     « Allons, allons, détendez-vous, rigole-t-il.  Et rassurez-vous,  ce n’est pas ça que je vais vous apprendre, non  ! Mais je vais vous apprendre...à tirer à l’arc, oui ! Et à vous défendre en cas d’agression, oui, oui  ! 

     Jacou, lui, va vous apprendre à être des ambassadrices du village ! vous accompagnerez les visites officielles de nos représentants dans les autres cités...

    « Oui, dit Jacou, avec votre jeunesse, votre beauté et votre grade de Soldates de l’Empire , vous êtes toutes désignés pour ces missions !

      Quant à vous, Agnès Angèle et Valérie, grand merci pour votre dévouement sans faille. Vous voilà donc vous aussi Soldates de l’Empire. Nous verrons comment officialiser cela aux Thermes... Nous vous trouverons des responsabilités en accord avec votre nouveau titre !. 

Vous serez vous aussi élèves de Dillon, avec les autres filles. Vous aussi serez ambassadrices, et c'est vous qui accueillerez les grands de ce monde au village et aux Thermes ! Mais pour l’heure, allez toutes vous reposer, et passez voir Chantal et Marie, pour vous faire examiner....»

  Il conclut en s’esclaffant : « On ne sait jamais, avec les curés ! »

Et  les filles et Dillon rient de bon cœur.



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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/07/2022 21H33
   9- Le retour à Durandalem



     Lundi 15 avril.

     Les préparatifs du retour.



     La cité d’Oche se réveille dans la joie. La nouvelle chapelle est dotée d’un clocher qui sonne les heures. Ce sont deux préposés aux cloches désignés par l’archevêque qui s'en chargent.

     Après un moment de recueillement dans la chapelle, les membres du clergé invités se préparent à retourner dans leurs diocèses respectifs. Sur le parvis du palais, l’Empereur s'adresse aux protogonistes de la cérémonie,

     « Monseigneur Dété, vous saluerez Sa Sainteté Léon III de ma part !

     - Je n’y manquerai pas, et je lui dirai comment vous avez su nous recevoir.  Cette consécration était une belle cérémonie ! Merci à toi, Charlemagne, et à tes fidèles sujets de l’Empire... Je les bénis ! »

Et il fait le signe de croix en direction du palais.

    Puis les hommes d’église repartent alors vers leurs villes, Mettis et Strateburgo, Rome...

    

Dans la cour du bâtiment, Jacou donne ses directives pour le retour :

     « Nous partirons demain dès l’aube !   Préparez vos affaires, et ce soir vous chargerez tous les chariots.  Nous les attellerons au dernier moment.  Les chariots des Maîtres Tailleurs sont à nous, ils nous les ont offerts, ainsi que les dix chevaux qu’ils possédaient. Les tailleurs sont maintenant installés au palais, et n’en ont plus besoin...  L’Empereur, lui,  nous offre un muid de vin de Mosel, qui prendra place dans un de ces chariots. Aujourd’hui, vous avez quartier libre, pour visiter la cité, les thermes, ou pour vous reposer.  Le repas sera servi à midi. Soyez à l’heure. La cloche de la chapelle sonne les heures,  dorénavant ! »



     Après le repas, Dillon et ses Capitaines font venir les soldates fraîchement promues.

     « Mesdemoiselles, nous allons commencer à faire de vous de vraies soldates ! »

     Agnès, Angèle, Valérie, Gertrude, Berthe, Anne, Claudine et Edeltraud sont tout excitées à l'idée de tirer à l’arc !

     Agnès, Angèle, et Valérie savent déjà bien manier l’arc, elles ont appris lors des séances de tir du dimanche à Durandalem. Mais un exercice de plus ne leur fera pas de mal !

     Les capitaines ont apporté des arcs et des cibles.

     « Pour commencer, annonce Dillon, nous allons vous apprendre les bonnes postures pour tirer ! ».

     Il s’aperçoit vite que les gros seins des rousses les gênent quelque peu pour tirer à l’arc.

      Placé derrière Gertrude, Dillon lui explique comment engager une flèche, et comment bander son arc. Alix fait de même avec Anne, Joseph avec Berthe, François avec Claudine et le Borgne avec Edeltraud.

     Xavier, Charles, Armand, Gabin, Hugues et Achille admirent ces filles qui dressent leurs fortes poitrines pour bander leurs arcs, et essayent de penser à autre chose... Mais leurs verges se gonflent ostensiblement !  Alors, ils s’assoient sur des bancs et tiennent des cibles devant eux pour cacher leur excitation, le temps de revenir à la normale.

     D’essai en essai, les rousses parviennent peu à peu à bander leurs arcs sans forcément  toucher leurs seins. Finalement, elles peuvent tirer quelques flèches, dont certaines atteignent les cibles. Mais, de temps en temps, les seins sont quand même fouettés par la corde de l’arc...

     Valérie, Angèle et Agnès s’exercent elles aussi à tirer. Déjà entraînées,  elles arrivent à ficher  leurs flèches à chaque fois dans les cibles, et souvent même au centre !  Néanmoins, bien qu'elles n’aient pas des  poitrines aussi généreuses que celles des rousses, elles s’effleurent parfois les seins.

Dillon s'adresse aux rousses.

     « Vous aussi, mesdemoiselles, vous arriverez vite à tirer aussi bien qu'elles !

- Hé bé,  répond  Claudine, on n’est pas prêtes à égaler votre exploit de samedi dans le palais ! 

     - Oh, ce n’est qu’une question d’entraînement...  Mais pour atteindre ce niveau, il vous faudrait des années.  Dites-vous que lorsque les Capitaines ont commencé à s'entraîner, ils avaient votre âge ! Et après tout, ce n’est pas votre but. Vous êtes des soldates ambassadrices, pas des guerrières !  Une fois de retour à Durandalem, nous essaierons avec des arbalètes. Il y en a dans l’échoppe de Gael. Cela vous conviendra mieux et vous évitera des coups de fouet sur vos rondeurs  ! »

     Valérie va voir Chantal, et revient avec une pommade pour calmer les rougeurs laissées par les cordes.

     « Bien ! dit Dillon. Nous allons maintenant essayer les glaives !

     - Les glaives ?  demande Edeltraud.

    - Ce sont des épées courtes, des armes de la légion romaine. Les Capitaines, vous pouvez ranger les arcs, les flèches et les cibles dans le chariot d’armement, et rapporter seize glaives. Nous allons vous entraîner au maniement ! »

     Une fois les filles munies de glaives, Dillon explique :

     « Vous devez sentir le pommeau dans votre main, et ne pas le lâcher. Je vais vous montrer. Viens ici, Achille, et tiens ton glaive droit ! »

      Dillon frappe alors le glaive d’Achille, qui le lâche sous la force du coup.

     « Maintenant, Achille, tiens-le correctement ! »

     Et Dillon refrappe, avec la même force. Mais ce coup-ci, Achille ne lâche pas le glaive. Il l’incline et fait glisser la lame de Dillon vers l’extérieur.

     « Vous voyez, vous devez pouvoir résister à une  frappe forte sur le glaive.  Essayez entre vous !  Mais pour bien y parvenir, vous aurez aussi besoin de muscles... Nous ferons  des séances de musculation ! »

     Les filles échangent alors des coups de glaive.

     Les Capitaines, stimulés, s’entraînent alors aussi entre eux, mais les échanges sont bien plus violents !

     « Ouch ! gémit Anne, ça fait mal aux poignets !

     - Ne forcez pas... Si cela vous fait mal, arrêtez. Ne risquez pas l’accident. Ce n’est qu’une prise de contact !  Je pense que cela sera suffisant pour aujourd’hui. Je  propose à tout le monde d'aller prendre une douche.  On se sentira mieux, pour le repas du soir ! »

     Et la troupe quitte la cour, dépose les glaives dans le chariot d’armement, et se rend au bout du bâtiment, à côté des bains des thermes, là où les forgerons ont installé des douches.

     Après la douche, ils se retrouvent dans le grand bain, dans une eau bien chaude, qui détend les muscles sollicités cet après-midi. Les garçons se proposent de masser les épaules des filles dans le bain, ce qu’elles acceptent volontiers.

   Les Capitaines préposés aux massages des rousses, corps contre corps, sont visiblement émoustillés, et leurs membres se manifestent durement !

     Edeltraud réagit la première :

      « Merci, nobles Capitaines, de vous occuper de nous, mais nous ne pouvons pas vous remercier comme vous le souhaiteriez. Nos intimités ont été trop sollicitées ces derniers temps, elles ont besoin de repos ! 

  - Nous serons bien plus disponibles prochainement, ajoute Gertrude, plus ouvertes à vos désirs... que nous comblerons avec joie ! »

     Les Capitaines sourient à cette perspective !

     « Ce sera avec le plus grand plaisir ! » se réjouit le Borgne, en pleine érection.

     Dillon lui conseille, ainsi qu’à plusieurs autres, de prendre une douche bien froide, pour calmer leurs bandaisons intempestives.

     Ce qu’ils font sur-le-champ, en balbutiant des excuses à mi-voix.

     Puis ils sortent du bain, et, quand tout le monde est sec, le groupe retourne dans le bâtiment. Il est l’heure du repas du soir.

     Après le repas, toutes et tous s’affairent à charger les chariots pour le retour. Dans les écuries, on donne les derniers soins aux chevaux. Ceux des tailleurs sont bien fatigués. Dans l’office, on range aussi, et on prépare des plats pour les deux jours à venir, pour tout le monde ! Et ça en fait, du monde...



     À l’étage, les nouvelles gouvernantes établissent leur plan de gouvernance.

     Innès et Madeleine prendront en charge les appartements privés de l’Empereur et leurs dépendances.  Marguerite se chargera de l’intendance des cuisines du palais.  Line gérera les filles des appartements du bâtiment. Josette s’occupera de l’intendance de l’office. Nathalie gérera les quartiers des soldats. Georgette sera responsable des cérémonies. Fine, enfin, s’occupera des thermes du palais.

     Jacques de Compostelle, le technicien, vient féliciter les gouvernantes pour leur promotion.

« Mais tu n’es même pas nu !  lui fait remarquer Fine.

 -  Je ne voudrais pas vous choquer...

 - Nous choquer ! ?  Ne sais-tu pas que l’Empereur a décrété que la nudité est désormais possible partout à Oche, même dans le palais ?

   - Allez hop ! dit Georgette, à poil ! »

     Une fois qu'il est nu, elles apprécient la vue de sa longue verge qui pend. Elles l'avaient déjà remarquée le vendredi, quand il s’était déshabillé devant elles et devant Guillaume.

   Saisie d'une soudaine envie, Josette s'exclame :

  « Nous voudrions bien voir comment elle se comporte en action ! 

     - Oh oui ! dit Marguerite, viens donc un peu par ici ...»

(...)

     Jacques est en pâmoison, il ne bouge plus....   Les filles croient d’abord que le pauvre garçon est mort. Mais un faible « Ohôôôôô»  les rassure. Ouf, il est encore de ce monde ! Apparemment, il est juste endormi... Elles essuient alors son corps et le laissent sur le lit, puis descendent au coin du bâtiment pour se doucher. Ce qui est bien plus rapide et efficace qu’un bain.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 13/07/2022 09H18
Mardi 16 avril.


     En route pour Durandalem.


     Le jour n’est pas encore levé.

Mais, déjà,  que d'agitation dans la cour du bâtiment !

   Avec l’aide de quelques villageois,  les palefrenières et les palefreniers, attellent les dix-sept chariots, dont les deux offerts par les tailleurs.

     À l’aube, tout le monde est réveillé. Les gouvernantes ont fait le tour des chambres, afin que personne ne soit oublié.

     Les derniers chargements s’opèrent, et les Durandalémois embarquent dans les chariots. Les petits enfants dorment encore, on les transporte doucement.

     L’Empereur a tenu à assister au départ. Tout le monde est vêtu, il fait encore un peu frais de si bon matin. Les Maîtres Tailleurs sont là aussi, pour saluer leurs sauveurs ! Toute l’équipe de cuisine est présente, ainsi que les gouvernantes et le technicien, et les filles et garçons des écuries.

     « Durandalémoises,  Durandalémois, dit Charlemagne, nous vous souhaitons un excellent voyage !.»

Face à lui, Jacou, flanqué de Dillon et de Joseph, tous les trois à cheval.

     « Au nom de tous, grand merci , Votre Majesté ! »

     Le convoi est prêt à partir.  Mais les ouvriers qui devaient ouvrir les cloisons occultant la cour ont un peu de  retard.

     «Qu'à cela ne tienne,  dit alors Jacou... Dillon, Joseph, ouvrez-nous donc ! »

     Et sous les yeux ébahis de l’Empereur et des résidents du palais, les deux hommes, d’un simple geste de la  main, sans descendre de leur monture, font glisser à distance les lourds panneaux sur le côté.

     Et le convoi se met en marche, sous les vivats, les applaudissements, et les adieux de l’Empereur et de ses sujets.

     Dans le chariot de tête, sous la direction d’Apollinaire, les musiciens entonnent une mélodie d’adieu.

     Au loin, Jacou, Dillon et Joseph aperçoivent les ouvriers en retard qui accourent, tout essoufflés. Ils rient de bon cœur à la bonne blague qu’ils viennent de leur faire !

    Le convoi avance vers l’ouest. Le soleil est maintenant bien levé. il éclaire les chariots par l’arrière, faisant  profiter les occupants de sa douce chaleur. Ils se sont remis nus pour en profiter...
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Arcachon Arcachon
Posté le : 16/08/2022 14H29
Roro étant enfin de retour à Durandalem après moult pérégrinations...
Bientôt la suite ! clin d'oeil
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Banyuls-sur-Mer Banyuls-sur-Mer
Posté le : 16/08/2022 17H45
Ca fait plus qu'un mois qu'il nous fait attendre !!!
clin d'oeilmort de rire
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 16/08/2022 18H02
le narrateur, Robert le Schmit, était en vacances ! Mais maintenant, il va continuer à raconter son histoire...
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Arcachon Arcachon
Posté le : 16/08/2022 18H04
Mais pas du tout des vacances fainéantes, ai-je cru comprendre !ange
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Saint-Marcel-d'Ardèche Saint-Marcel-d'Ardèche
Posté le : 16/08/2022 18H40
Moustapoil a écrit :
Mais pas du tout des vacances fainéantes, ai-je cru comprendre !ange
mort de riremort de rire
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Arcachon Arcachon
Posté le : 16/08/2022 18H50
Eh non, c'est pas comme les vacances du renard !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 16/08/2022 20H52
Certes, il aurait été épaté le Scmit avec la technologie actuelle !
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Dernière réponse de ditschRépondre