loetba a écrit :
Quand ceux qui se déclarent végétariens, végétaliens, végane ou autres nuances de gris et qu'ils argumentent « c’est la sensibilité, la souffrance qui nous interdisent de consommer de la viande », il leur conviendrait aussi de réfléchir à cette idée qu’ aujourd’hui, on avance sur la connaissance de la biologie des plantes , la « neurobiologie » des plantes.
On sait désormais que les arbres échangent des informations sur la dangerosité du milieu. Communiquent leur stress aux autres. L’expérience menait avec un impala mangeant l’écorce (Bonaparte n’aurait pas aimé) des arbres, de l’acacia en l’occurrence, l’acacia en retour va produire une toxine qui va intoxiquer l’impala, et va transmettre l’information aux acacia environnants. Ils vont recevoir le message par le système racinaire en contact et dégager à leur tour cette même toxine.
Quand le danger a disparu, l’information circule et les acacias cessent de fabriquer cette toxine. Les arbres, les plantes sont êtres vivants (ça nous le savions) sensibles à la souffrance et évoluant dans la communication. Même les souches sont des cartes mémoires qui transmettent de l’information. Donc il faut admettre qu’il y ait des souffrances dans le monde végétal.
Par conséquent, sur la légitimation du végétarisme, végétalisme ou véganisme, il va falloir changer d’argumentaire. On ne peut pas dire qu’on ne mange pas d’animaux parce qu’on est contre la souffrance animale, parce qu’il y a, probablement aussi, une souffrance végétale, et donc on ne pourrait pas manger de légumes, de fruits…
Il faut donc réfléchir plus en avant et ceux qui sont dans la logique véganiste et disent « le végétarisme ne suffit pas, car quand on est végétarien, on justifie la mort des animaux", les véganes ont raison. Mais ils doivent l’appliquer aussi aux plantes ; ils doivent pousser leur logique à tout le monde vivant. Sinon, ils ne sont plus crédibles.
Lø
Oh mon Dieu !
Merci infiniment Loetba pour cette science à nouveau... ( ça s’appelle la nature tout simplement ). Les végétaliens te remercient de leur apprendre ce qu’ils n’ignorent pas et ils sont d’autant plus ravis de ne faire souffrir, eux,
« que » le règne végétal.